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  • « Des musiciens qui prennent plaisir à jouer ensemble, un auditeur forcément rav
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    « Pour les non initié(e)s au jazz – il paraît qu’il en existe encore, j’ai du mal à le croire – une section rythmique sonne bizarrement. Pourquoi nommer « section » ce qui se réduit à un trio ou à un quartet, soit guitare (g)/basse (b)/batterie (dr) – le piano peut remplacer la guitare quelques fois – ou piano/basse/guitare/batterie ? Pour une raison historique pour conserver la mémoire d’un moment du jazz, le temps où les big bands régnaient en maîtres, soit les années 1930, seule période où le jazz était populaire. (…) Aujourd’hui, tout trio ou quartet qui accompagne chanteurs, chanteuses, musiciens accède au statut de section rythmique... Cette introduction pour expliquer le titre de cet album Frémeaux et associés, « La section rythmique ». Elle se compose, en l’occurrence, d’un guitariste, David Blenkhorn, d’un bassiste, Sébastien Girardot (tous deux, malgré les apparences d’un nom français, Australiens) et d’un batteur, Français, Guillaume Nouaux. Ces trois là se sont fait co [...]

  • « Quatorze morceaux magnifiques » par Soulbag
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    Mahalia, quasi a cappella, en concert en Europe, à Stockholm et à Paris. Il faut tendre l’oreille pour percevoir l’accompagnement subtil de la pianiste Mildred Falls. Au tout premier plan, bien sûr, il y a la voix du gospel, grave, ample, d’une puissance exceptionnelle. Visiblement, elle se tient assez loin de son micro. Rien ne doit entraver ses grands gestes. Elle s’exprime de tout son corps, poings serrés, bras grand ouverts ou mains qui claquent. Elle a 50 ans, vient en Europe pour la deuxième fois de sa carrière et, malgré son succès, ne transige pas sur ses principes religieux : ainsi s’assure-t-elle, avant de monter sur la scène de l’Olympia, que c’est un lieu « convenable » pour elle… D’ailleurs, en dehors du très beau « I’ll never walk alone », elle n’interprète que des morceaux religieux, avant tout classiques (deux versions d’ « Elijah rock »), mais aussi le plus méconnu « In my own over there ». Quatorze morceaux superbes.Par Julien CRUE - SOULBAG

  • Un coffret indispensable aux fans de blues par Blues & Co
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    «Le but de ce coffret est de mettre en exergue au travers d’œuvres musicales, toute l’évolution du blues depuis les années de la grande dépression jusqu’au début des années soixante. L’accent sera mis sur le vécu des pionniers du blues et sur l’engagement politique des générations suivantes. C’est dans les milieux progressifs de New York  (Greenwich Village) des années 30/40 et grâce aux chanteurs folk Woody Guthrie, Pete Seeger… qu’un premier vent de contestation fera son apparition. Des concerts seront organisés avec la participation de Leadbelly, Josh white, Big Bill Broonzy, Sonny Terry et Brownie McGhee… Plus tard, dans les années 50-60 des chanteurs tels que Big Joe Williams « President Roosevelt », Memphis  Slim « The big race » prendront position pour la défense des démocrates contre les républicains hostiles aux droits fondamentaux de la communauté afro-africaine. La population noire réagira en votant majoritairement pour les présidents démocrates John Fitzgerald  Kennedy [...]

  • « Au sommet de son art » par Bruno Marie
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    Le label Frémeaux et Associés est le grand spécialiste de Mahalia Jackson. Treize volumes, tous superbement documentés par l’érudit et spécialiste du gospel Jean Buzelin, qui dit mieux ? Ce dernier CD proposé est un live enregistré le 20 avril 1961 au Konzerthuset de Stockholm (les 9 premiers titres) et le 25 avril de la même année à l’Olympia parisien (du 10e au 14e titre). C’est lors d’une tournée européenne, puis en Israël, Egypte, Liban et Syrie en 1961, après neuf années d’absence sur notre continent et au Moyen Orient que la diva du gospel fera son retour sur la scène. Tout le long de son périple, elle est accompagnée seulement par sa pianiste Mildred Falls. Mahalia Jackson donnera son premier récital au Royal Albert Hall de Londres devant une salle comble de 6000 personnes enthousiastes. En ce qui concerne l’Olympia, la pieuse chanteuse s’était renseignée pour savoir si ce music hall était bien un endroit convenable pour chanter du gospel. Rassurée, elle se présentera sur l [...]

  • « Un coffret pour collectionneurs et archivistes » par Blues & Co
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    Ceux qui pensaient que les premiers chanteurs de rock and roll français étaient Johnny Hallyday et Eddy Mitchell se sont trompés. Ce coffret de trois cd nous prouve, tout d’abord, que Jacques Hélian et son « Toutes les heures qui sonnent » copie du standard de Bill Haley « Rock around the clock » a été mis dans la cire avant l’arrivée de Johnny et Eddy. Jean-Baptiste Reilles dit Mac-Kac prendra le relais quelques mois plus tard avec « T’es pas tombé sur la tête » encore un succès de Bill Haley « See you later alligator ». A cette période, Boris Vian tournera en dérision cette forme musicale qui représentait pour lui, uniquement du bruit. Il signera pourtant une série de titres qui seront chantés notamment par Henri Salvador et Magali Noël. Il est évident que ces chanteurs ne feront qu’un court passage dans ce créneau, laissant la voie libre aux rockers des années sixties, plus assidus sur ce registre que leurs prédécesseurs. D’autres artistes connus vont explorer le temps d’un dis [...]

  • Lettre d'Alain Gerber à Patrick Frémeaux
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    &laquo; Cher Patrick, j'ai bien re&ccedil;u le &quot;Mancini&quot; de Tercinet. Bon sang de bois ! Il a encore frapp&eacute; juste et fort. Je me demande si l'honorable client&egrave;le se rend bien compte des qualit&eacute;s requises pour composer le genre de texte qu'il signe. Tant de science dans le contenu, tant de sobri&eacute;t&eacute; dans l'expression : tous les commentateurs sans exception devraient &ecirc;tre jaloux de ce miraculeux &eacute;quilibre auquel il est parvenu, notamment depuis qu'il travaille pour toi. En tout cas, je le suis en ce qui me concerne.&nbsp; Ah ! Je radote, je le sais bien, mais, coffret purement tercinesque apr&egrave;s coffret tercinesquifi&eacute;, je suis &eacute;pat&eacute; et ne regrette que de ne plus &ecirc;tre en position de le chanter sur les toits.Alors je r&eacute;pands comme je peux la bonne parole autour de moi, y compris aupr&egrave;s de ceux qui n'ont plus besoin d'&ecirc;tre convaincus. &raquo; Par Alain GERBER

  • Suivez le guide funky par L'Alsace
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    Bruno Blum poursuit son ouvrage d’archiviste en explorant les racines de différentes familles musicales. Après le punk, la soul ou le ska, c’est au tour du genre funk de révéler sa généalogie en trois CD. Passionnant et indispensable.Il était une fois le funk. C’était après le swing et avant la disco. Un proche cousin du rhythm’n’blues que l’on confond souvent avec la soul. Vous l’aurez compris, il est ici question de toutes ces musiques initiées par les communautés afro-américaines pour inciter les foules à remuer le popotin. Autrement dit : du bon son pour faire danser.De 1947 à 1962Historien en chef des tempos qui bougent chez Frémeaux & Associés, Bruno Blum nous aide à remonter le temps. Il situe ces « racines du funk » entre 1947 et 1962. Quinze années fondatrices que l’on aborde à travers différents retours aux sources : le style afro-cubain avec toutes ces passerelles lancées depuis La Havane dès les années 40 (Machito, Tito Puente), la culture vaudou, le blues et la tradit [...]

  • Yves Montand : les années d’or par Chants Songs
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    Avec le volume 4 de L’Intégrale Yves Montand (1954-1958), on retrouve ce grand interprète au sommet de son art. Il y a, en prime, quelques documents qui valent leur pesant d’or.Durant cette décennie, Yves Montand n’a pas encore démarré son immense carrière d’acteur même s’il a déjà joué dans un film important comme Les Portes de la Nuit et Le Salaire de la peur, de Georges Clouzot (1953) qui a obtenu le Grand prix du Festival de Cannes, l’ancêtre de la Palme d’or.  En revanche, le chanteur et citoyen – qui ne fait déjà pas mystère de ses engagements – est déjà au sommet de son art, comme le montre ces enregistrements.Dans ce coffret à la très belle qualité sonore, on retrouve l’artiste à la voix parfaite et qui signe des versions splendides, sans pousser la voix ni forcer son vibrato, de La Ballade de Paris, très beau texte de Francis Lemarque ou des traditionnels comme La Complainte de Mandrin, Les Canuts et Giroflé Girofla. Au piano, son fidèle compagnon de scène, Bob Castella s [...]

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