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  • « Scansions de la pensée grecque » par Le Magazine Littéraire
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    En trois CD et trois heures environ, le philosophe Jean-François Mattéi présente la pensée antique et retrace les premiers moments de la grande aventure de la philosophie. Des pythagoriciens – croyant en une structure mathématique des choses – au monde changeant et cependant toujours identique d’Héraclite, le premier CD expose ce que l’on sait de ces sages qui précèdent et annoncent Platon et pensent avec les mots du mythe et de la poésie – tel Empédocle d’Agrigente, qui voyait l’amour centripète et la haine centrifuge. Plus évidents, mais également passionnants, les deuxième et troisième CD détaillant les travaux de Platon puis d’Aristote. Un deuxième coffret est paru, qui prolonge le voyage jusqu’à Plotin. A.B. LE MAGAZINE LITTERAIRE

  • « Savoureux, et surtout représentatif du climat musical » par Le Temps
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    « Le succès de la série télévisée Tremé a donné un sérieux coup de projecteur sur les fanfares de La Nouvelle-Orléans, notamment ce Tremé Brass Band savoureux, et surtout représentatif du climat musical invariablement euphorique de la maison mère du jazz. Il en faut plus qu’un ouragan ou que l’incurie crasse d’un président avaleur (calamiteux) de bretzels pour venir à bout de la vitalité d’un peuple musicalement miraculé. Beau son, justesse, propreté d’exécution, toutes ces notions académiques sont piétinées par ce brass band bordélique, plus proche d’un free-jazz hirsute que de tous les dixieland bands appliqués qui pullulent dans les kermesses de sous-préfectures. »Par Michel BARBEY – LE TEMPS

  • « Historiquement et artistiquement indispensable » par Le Temps
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    « Cinquième chapitre des aventures, dites complètes, du zoiseau saisi dans toutes les phases de son envol, ce triple CD donne, comme les précédents, le vertige: il y a là autant de musique que dans une année entière de production discographique, tous genres confondus, ce qui fait de tout disque de Charlie Parker le meilleur des investissements possible. De décembre 1947 à janvier 1949, période ici couverte dans une relative intégralité, Bird n’a plus pour partenaire principal Dizzy Gillespie mais un Miles Davis en pleine maturation. Le climat général, moins exubérant, s’en ressent, comme si ces faces faisaient entrer le bop dans son deuxième âge (ou troisième, en comptant les années de gestation). Historiquement et artistiquement indispensable. » Par Michel BARBEY – LE TEMPS

  • « Un Louis premier choix » par Le Temps
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    « Témoignages, documents historiques, traces, tout ce qu’on voudra: il arrive à cette monumentale intégrale Armstrong de pécher par excès de zèle. Après l’abondance d’émissions radio des volumes précédents aux insuffisances techniques souvent lassantes, on retrouve ici, dans ses œuvres plus ou moins officielles, un Louis premier choix. 1947, c’est le grand tournant qui le voit congédier son big band et renouer avec les petites formations de ses débuts: on veut parler de l’époustouflant concert du Carnegie Hall. Un virage amorcé l’année précédente avec le film New Orleans, retentissant ratage cinématographique mais très émouvante expérience musicale qu’on retrouve ici avec ravissement. »Par Michel BARBEY – LE TEMPS

  • « Une excellente qualité sonore et un livret bien documenté » par Blues Again
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    « Belle compilation regroupant  les enregistrements de 1956 à 1958 de l'auteur du classique ‘Be Bop A Lula’. On peut redécouvrir la période la plus prolifique du chanteur et compositeur. Ses premiers enregistrements avec les Blue Caps et son guitariste d’exception Cliff Gallup. Gégène aura eu une carrière courte mais fidèle à son style de prédilection. Puriste rockab, hoqueteur parfait, guitare pincée et sonorité déposée. Il garde donc pour ces raisons la sympathie de nombreux amateurs tant son style nous plonge directement dans les années 50, à la croisée des chemins des musiques d'ascendance blues & country. Au menu de ce recueil de 68 titres (3 CD) enregistrés pour Capitol, le rockabilly sauvage de ‘Race With The Devil’, (lui qui faillit être amputé suite à un accident de moto) : « ...j'ai vécu une mauvaise vie qu'ils disent, mais le jour du jugement dernier, le diable ne pourra pas me rattraper, j'ai dit fonce, hot Rod, fonce ! », la superbe version envoûtante de ‘Jezebel’, où [...]

  • « L’incubation sonore du bain culturel des sound-system de Kingston » par NPA
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    « Avant le reggae, il y eut le rock¬steady, et avant encore, le ska, la première musique explicitement jamaïcaine, celle qui accompagna l’indépendance de l’île en 1962. Les Waillers gravèrent alors les premières versions sautillantes de certains de leur futurs classiques mondiaux (« One Love », « Put it on », etc.). Mais cette rythmique particulière ne naquit pas de nulle part, elle émergea par lente incubation sonore du bain culturel des sound-system de Kingston. Ces lieux où dans les années 50, toute une jeunesse écoutait les hits r’n’b de La Nouvelle-Orléans et de tout le sud ségrégationniste, qui débarquaient le matin même parfois par bateau. Les « stars » se dénommaient Louis Jordan, T-Bone Walker, Rosco Gordon, etc. ces petits héros oubliés d’un blues fiévreux qui ne s’appelait pas encore « rock’n’roll », et auquelle journaliste Nick Tosches consacra ses plus belles chroniques. Puis certains artistes locaux décidèrent de marcher dans les pas de leurs héros, de livrer un « ja [...]

  • « Etienne Klein plaide une synthèse subtile » par Blog Ministre de la Culture
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    « « Il fait un temps de tant», disait André Breton. De chien aussi bien, quand vieillir contraint à troquer la structure du muscle pour celle, calcinée, des os. Durer, constate Etienne Klein, c’est devenir plus dur… S’extirper peu à peu du flux des temporalités qui nous aura submergé toute notre vie. Parvenir enfin, mais sans savoir si cela vaut mieux ou non, à simplifier sinon réduire drastiquement les quotités qui nous furent imparties. Mais sans rejoindre quiconque, loin au bout de l’heure qui s’avance. Vieillir ne nous soustrait pas aux temps désynchronisés que les hommes sont appelés à fréquenter. Ils vivent tous au même endroit, mais pas dans les mêmes temps. Nous n’habitons jamais le même présent. Et moins que partout avant, dans ce monde contemporain qui nous a saisis avec brusquerie : nous ne faisons pas monde commun. C’est l’une des réflexions jetées comme par mégarde par Etienne Klein, qui ouvre moins au vertige métaphysique de la question du temps, qu’à celui des possi [...]

  • « Une intensité comme on ne saurait jamais ni la trouver ni la lire. » par L’Ech
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    « Si le centenaire de la naissance d’Albert Camus a été l’occasion d’hommages et d’articles nombreux et passionnants, il n’y a toutefois rien de plus émouvant, à vrai dire bouleversant, que de pouvoir aujourd’hui réentendre la voix d’Albert Camus lui-même lisant deux de ses livres auxquels il attachait une importance toute particulière : le récit de L’Etranger et la pièce de théâtre Caligula. Enregistrés en live par France 4 Haute Fidélité en avril 1954, soit trois ans avant de recevoir le prix Nobel et six ans avant l’accident mortel dont il fut victime, la lecture de ces deux ouvrages révèle non seulement une écriture incomparable par sa limpidité, mais aussi l’importance d’un patrimoine sonore permettant l’écoute de la pensée des grands intellectuels de l’histoire contemporaine. En s’expliquant sur le personnage de Meursault, Camus dit simplement ceci : « il refuse de mentir. Mentir n’est pas seulement dire ce qui n’est pas. C’est aussi, c’est surtout dire plus que ce qui est e [...]

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