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Rien à jeter par Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Comment faut-il entendre ce « first lady in jazz » ? Pour ce qui est de la chronologie, il est un tantinet abusif. Avant Mary Lou, quelques personnes du sexe, comme on disait autrefois, se sont illustrées dans cette musique. Surtout au chant et au piano. A commencer par Lil Hardin, qui devint l’épouse de Louis Armstrong et participa, dans les années 20, au succès de ses Hot Five et Hot Seven. En cherchant bien, on en trouverait sûrement d’autres, oubliées aujourd’hui, telle la pianiste et chef d’orchestre Lovie Austin. Dédiée essentiellement au blues, elle grava, à la même époque, quelques faces mémorables avec ses Blue Serenaders, où officiait, entre autres, le trompettiste Tommy Ladnier.Il faut donc comprendre cette appellation comme un superlatif et, dans ce cas, on ne saurait prétendre qu’il est usurpé. Car la place de cette musicienne dans l’histoire du jazz et son rôle dans son évolution est loin d’être négligeable. Si on en croit Duke Ellington, irréfutable expert en la m [...]
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« La chanteuse marseillaise a réuni le meilleur du jazz des îles » par Le Républ
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Une belle surprise intitulée Springtime nous arrive grâce à Annick Tangorra. La chanteuse marseillaise a réuni le meilleur du jazz des îles : le pianiste martiniquais Mario Canonge, son collègue guadeloupéen Alain Jean-Marie, le batteur franco-malgache Tony Rabeson avec le contrebassiste que tout le monde s’arrache en ce moment, Thomas Bramerie. Ensemble ils ont concocté un album marqué par ce swing aérien, ce smooth jazz qui a fait le succès des Américains Michael Franks et Bill LaBounty. Sur les onze titres, tantôt en anglais tantôt en français, neuf sont des compositions plutôt réussies, notamment la chanson qui donne son titre à l’album et Stroll In The Night, une ballade à la superbe mélodie. »Par Richard SOURGNES – LE REPUBLICAIN LORRAIN
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« On savoure ici le talent intact » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Vous ressentez des tiraillements d’époque classique ? Vous aimeriez qu’un saxophoniste ténor vous claque chaque phrase? Vous rêvez du discours swinguant, qui intégrerait Chu Berry, Lester Young, Flip Filips, Zoot Sims et Jean-Claude Fohrenbach ? Tout cela sans se départir d’un discours irréfutablement personnel… Ne cherchez plus. Voici Scott Hamilton. Depuis quarante ans, l’Américain de Providence balance sans faillir un jazz de derrière les fagots. Ses premiers disques avec le trompettiste Warren Vaché sur le label Concord m’ont régalé. Ils gardent en mémoire l’époque qui a suivi le règne des Big Bands. De toutes façons, relève le critique Nat Hentoff, un fan, «Hamilton dépasse les tendances ». Ce dernier n’a rien perdu, ni de son invention, ni en épaisseur, ni de sa fluidité. On savoure ici le talent intact, escorté par la cavalerie légère du vibraphoniste Dany Doriz. Les bretteurs secouent comme un mirabellier le Caveau parisien de la Huchette. Et quand Scott le mousquetaire su [...]
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« Patachou : ce qu'est une grande voix d la chanson » par Chantssongs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nouveau coffret des éditions Frémeaux & Associés, celui consacré à Patachou 1950-1961 a le mérite de montrer aux plus jeunes générations ce qu’est une grande interprète. Et qui fut aussi une sacrée découvreuse de talent.Henriette Ragon - le vrai patronyme de Patachou - est née il y a des lustres, le 18 juin 1918. D’abord dactylo, elle a croisé la route de Raoul Breton, célèbre éditeur -des chansons de Charles Trenet notamment- qui dut quitter la France en 1939, à la déclaration de guerre. Cela va conduite la future Patachou à devenir secrétaire chez Gnome-Rhône où elle fera connaissance avec Jean Billon qui devint son époux. En 1942, le couple s’installe dans le Loiret à Lorris où Jean Billon s’engage dans la Résistance avant de participer à la Libération de Paris avec lé général Leclerc. Après la guerre, le couple plante ses pénates dans un appartement tout près de la place du Tertre. Lui ouvre un magasin d’antiquités quand Henriette prend la direction d’un magasin de chaussures [...]
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« Is there a more graceful band at work at the moment? » par le Sunday Times
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Is there a more graceful band at work at the moment? On a mission to celebrate the legacy of Django Reinhardt and olde New Orleans — not forgetting Duke Ellington — the American clarinettist Evan Christopher adds plenty of Jelly Roll Morton’s “Spanish tinge” to the drummerless quartet’s repertoire. Morton’s tune The Crave is one gem among many on a disc recorded on the road in the UK. The bassist Sebastien Girardot and the guitarists Dave Kelbie and David Blenkhorn are their usual debonair selves, but have no trouble turning up the heat on a glorious version of Duke’s standard The Mooche.”Par le SUNDAY TIME
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« Voilà une musique et un disque qui rendent heureux » par Djangostation
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Si vous n’étiez pas au Duc des Lombards, club où les conditions sont idéales (proximité, intimité, ambiance, communication entre public et musiciens), et bien précipitez vous sur ce live ; vous y retrouverez (…) une version de 9’ de Dear Old southland, morceau emblématique des jazz funérailles à la Nouvelle Orléans, d’abord interprété comme un cantique religieux puis à la manière des vieilles fanfares, One for the Duke de Johnny Hodges, dans un traitement bluesy, Mamanita et The crave, deux compos pour piano de Jelly Roll Morton représentatives de la syncope latine (dixit JRM cité par Evan dans les notes de pochette) que le groupe interprète à sa manière. Voilà une musique et un disque qui rendent heureux et devraient être remboursés par la sécurité sociale. »Par Francis COUVREUX - DJANGOSTATION
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« L’œuvre d’Henri Bergson paraît à nouveau centrale » Par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Frédéric Worms, né en 1964, est philosophe. Professeur à l’université de Lille, directeur du Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine (CIEPFC) à l’ENS (Paris), c’est un des grands spécialistes français de l’œuvre de Bergson"(…) Etonnant destin que celui de l’œuvre d’Henri Bergson (1859-1941). Dès de le début, elle rencontre une audience inhabituelle. Durant les premières années du XXe siècle, cet homme frêle, modeste, presque timide, devient une star. Le mot n’existe pas encore, mais ce philosophe, qui scrute la conscience comme le chimiste explore une molécule, est soudain au centre de tous les débats. Dans la France des années 1960 et 1970, à l’apogée du structuralisme, en effet, c’est le rejet. On écoute Paul Nizan ou Georges Politzer, qui le traitent de « chien de garde » et de « valet de la bourgeoisie ». Alors que le marxisme triomphe et que le matérialisme domine sans partage, le malheureux Bergson passe pour un spiritualiste réactionnaire et o [...]
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« Un delicioso compacto » Por Tango Reporter (USA)
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Respaldado por un competente cuarteto integrado por Felix Belleau (acordeón), David Gastine (canto y guitarra), Sebastien Gastine (contrabajo) y Samuel Lerner (piano), el guitarrista Rodolphe Raffalli, como un homenaje a la canción popular francesa, interpreta temas de reconocidos compositores, como Trenet, Aznavour, Brassens, Legrand, Moustaki, Ferré y otros. De entre sus canciones, se pueden escuchar, vertidas con insuperable swing, muy buenas versiones de « Padam… padam, Les oiseaux de Paris, Sur ma vie, I will wait for you, Le vieux piano de la plage, La chansonnette, Milord, Les moulins de mon cœur, Sa jeunesse, y La mauvaise herbe ».La maestría instrumental de Raffalli y su atrapante musicalidad recorre los 17 surcos que componen este delicioso compacto. Nacido en 1959, Raffalli se inclinó hacia la guitarra a la temprana edad de 8 años siguiendo la huellas de Django Reinhardt, las canciones gitanas y los músicos de Montmartre, antes de mezclarse con el auténtico jazz.Por TA [...]