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  • « Une inventivité de chaque instant » par Jazz News
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    Durant une décennie, le batteur croisa la route de Charlie Parker, Bud Powell, Thelonious Monk, Sonny Rollins ou Kenny Burrell, et mit à profit quelques escales parisiennes pour croiser le fer avec Martial Solal. Il fut également des pérégrinations planétaires de Sarah Vaughan. Résumées en deux disques, ces étapes en disent assez, dans leur inventaire et dans leur réalisation, sur ce que le natif du Massachussetts accomplit, et sur son inventivité de chaque instant. Mieux, elles consacrent Roy Haynes dans l’histoire du jazz, comme un instrumentiste toujours signifiant dans ses choix. L’écouter dans un « Salt Peanuts » revisité par Bud Powell, avec deux baguettes et trois cymbales, suffit à mettre tout le monde d’accord sur son compte.Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS     

  • « L’insurpassable roi du blues… » par Jazz News
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    C’est durant cette époque qu’il surnomma sa guitare « Lucille ». C’est dans le même temps qu’après s’être mis son épouse dans la poche avec « Miss Martha King », il connut son premier hit d’envergure nationale (« Three O’Clock Blues » emprunté au répertoire de Lowell Fulson). C’est dans ces années que, depuis ses studios de Los Angeles, il propulsa quelques absolus brûlots : « Everyday I Have the Blues » (nouvelle ponction à Fulson), « Woke Up This Morning », ou « Sweet Sixteen » (du répertoire de Joe Turner). Et c’est à cette période que Riley commence à influencer, grâce à une attaque aussi inédite qu’agressive, des générations de guitaristes. Pas de mystère à ce que B.B.King soit considéré comme l’insurpassable roi du blues…Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS

  • « La tradition portée à son sommet » par Jazzmag Jazzman
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    Nous parviennent à quelques semaines d’intervalle le très parisien « Mon cœur est un accordéon » de Daniel Colin (acc. Bandonéon) avec Dominique Cravic (g. mandoline, bjo, ukuélé, voc) Gregory Veux (p, voc) Laurent Larcher (g) et Claire Elziere (voc), et « The Last Time I Saw Paris » de Nicki Parrott (voc, b)avec Gil Goldstein (acc), Jacob Fischer (g), John Di Martino (piano) ; Tim Horner (dm). Parrot ratisse large, de « Sous le ciel de Paris » aux chansons de Michel Legrand en passant par Marguerite Monnot, Jacques Brel, Charles Trenet et Jerome Kern. Sa contrebasse adopte la liberté du jazz sur la pompe assez carrée de Fisher qui ferait illusion et peut-être même sensation à la chope des Puces pour la construction de son solo dans « Nuages ». Tim Horner peut se montrer un peu envahissant, alors que Colin se passe de batterie, s’appuyant sur un Cravic dont la pompe marche l’amble avec la contrebasse de Larcher et dont la sonorité de cithare et le banjo vintage confèrent à la vals [...]

  • « Son style perce à chaque morceau » par Jazzmag Jazzman
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    Restituer en quelques titres la « Quitessence » des plus grands jazzmen n’est assurément pas une mince affaire, mais avec Roy Haynes, les directeurs artistiques de la collection Quintessence ont un peu dû se prendre la tête… Car au fond, combien sont-ils à avoir traversé des courants aussi divers ? Ne serait-ce qu’entre ses débuts avec Lester Young en 1949 (illustrés ici par « Ding Dong » au break de batterie déjà bien personnel) et sa participation à « Outward Bound » d’Eric Dolphy en 1960 (l’année qui clôture cette sélection), Roy Haynes aura déjà contribué à des pans entiers de l’histoire du jazz : swing, bop, free… Pour autant, l’ensemble demeure parfaitement cohérent car son style perce à chaque morceau. De même que l’on reconnaît les pianistes de référence à leurs toutes premières phrases, Haynes se remarque immédiatement par le timbre mat de ses peaux et l’extrême richesse de son jeu de cymbales. A cela s’ajoute une soigneuse gestion des silences, que les plus avertis pourr [...]

  • « Un big band vraiment swing » par Jazzmag Jazzman
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    Quelque part entre Henri Salvador, Colette Renard et Pink Turtle où germa Robeurt Féneck, artiste de music-hall. Rien de tout cela n’est incompatible avec le jazz. La preuve, un big band vraiment swing quand le répertoire s’y prête, quelques arrangements signés François Biensan et deux ou trois solos (Patrick Bacqueville, Pilou Cas…)Par GC – JAZZMAG JAZZMAN

  • “69 tracks that influenced Jamaican music and fed it into ska” by Blues & Rhythm
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    Divided into three CDs respectively subtitled ‘USA 1942-1950’, ‘USA & Jamaica 1950-1962’ and ‘Jamaica 1956-1962’, this set has 69 tracks, all of them with the characteristic shuffle that influenced Jamaican music and fed into ska. The collection opens with four titles by Louis Jordan before moving on to the likes of Gene Philips, T-Bone Walker, Archibald, The Robins, Floyd Dixon and of course Rosco Gordon. Some of these American titles also have the title they were given by Jamaican sound system operators in parentheses too – for example, Gene Coy’s ‘Killer Diller’ was known as ‘Milk Lane Hop’ and most famously, Willis ‘Gator’ Jackson’s ‘Later For The Gator’ was called ‘Coxsone Hop’, with Jamaican record man (and soundman Coxsone Dodd’s biggest rival) Duke Reid taking years to track down the original record due to the subterfuge. Professor Longhair’s primitive sounding ‘Willie Mae’ reminds me strongly of footage I saw of Jamaican pianist Theophilus ‘Easy Snappin’ Beckford a decade [...]

  • « Voilà un pianiste … qui capte l’attention » par So Jazz
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    Voilà un pianiste comme on les apprécie, irrigué par la tradition tonique du stride de James P. Johnson, par les recherches acrobatiques d’un Martial Solal et par les avancées de Thelonious Monk (« Think Of One »). On retrouve en filigrane le sens mélodique de Duke Ellington, dont Benham livre un convaincant « Angelica ». Par le jeu, par les idées, par la limpidité du toucher, par l’évidence du phrasé, par l’ouverture sur les champs d’exploration, le Français capte l’attention.Par Bruno PFEIFFER – SO JAZZ

  • « L’un des pianistes avec qui il faudra compter » par Nouvelle Vague
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    Alors que la plupart des « nouveaux pianistes », comme frappés d’une sombre malédiction transmettent à leur clavier toute la misère du monde, Marc Benham, (est-ce l’effet de fréquents séjours à Mougins ou de son intime connaissance de toute l’histoire du piano jazz ?), opte pour la fraîcheur et la lumière. Au fil de compositions délicates mais limpides et des reprises inspirées et subtilement enrichies (de Monk à Ellington, ou de « Just You » à « Tea For Two »), Marc Benham, pour son premier CD en solo , s’impose comme l’un des pianistes avec qui il faudra compter. Toucher magnifique, inspiration généreuse, technique ahurissante. Un rêve ! Martial Solal, orfèvre en la matière, a adoré. Je partage son enthousiasme !Par Daniel CHAUVET – NOUVELLE VAGUE

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