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« Un achat incontournable »par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il a inventé le Bo Diddley Beat dit aussi le Jungle beat qui inspirera de nombreux groupes pop des années sixties : Rolling Stones, Pretty Things… voire même l’illustre Buddy holly. Ses sources viennent de divers horizons : blues, rhythm and blues, bien entendu, mais aussi du hillbilly, gospel, calypso des caraïbes et d’un courant musical des côtes de l’ouest africain. D’après les écrits de Bruno Blum dans le livret accompagnant le coffret de trois disques ce serait son bassiste Roosevelt Jackson qui lui suggérera de changer son nom Ellas McDaniel en Bo Diddley : surnom qui évoque un homme de petite taille aux jambes arquées (Bow legs) et le Diddley Bow qui est un instrument de musique à une corde montée sur un arc ou accroché à un mur sur lequel on fait glisser un goulot de bouteille. Cette idée sera adoptée par le boss Leonard Chess. Sur les soixante quatre titres judicieusement sélectionnés, vous retrouvez les principaux classiques des années 1955 à 1960 « I’m a man » qui sera [...]
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« Un grand moment de pureté musicale » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Ce disque étonnant voit Cesarius Alvim jouer avec lui-même tenant simultanément le piano et la contrebasse grâce au procédé du re-recording. Il est dédié au pianiste Martial Solal qui déclare à son propos : « Quand on parle de Cesarius Alvim ou qu’on entend sa musique, on sait tout de suite que l’on a affaire à quelqu’un d’une très grande sensibilité, qui transparait immédiatement dans son approche instrumentale et dans ses compositions » ; il est également dédié au contrebassiste Eddie Gomez, qui fut celui de Bill Evans, dont les paroles concordent : « Ce nouveau CD est magnifique. Il va droit au cœur, du début à la fin, empli de douces et tendres mélodies qui chantent et brillent ». Qu’ajouter après ces deux maîtres ? Que depuis Rue de Lourmel avec Jean-Pierre Mas, Cesarius Alvim n’a cessé d’être poète. Que sa musique chantante, si personnelle, si rare aussi, ouvre des espaces sonores dont la clarté bienveillante, les coloris chatoyants, n’ont jamais failli à la qualité élégiaqu [...]
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« Raretés et bonne humeur : comment résister ? » par Classica (4 étoiles)
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sister Rosetta Tharpe, davantage peut-être que la plupart de ses consoeurs, représente l’incarnation de la santé, de l’énergie, et pas seulement parce qu’elle chante le gospel de la « bonne nouvelle » : souvent accompagnée d’une section rythmique où officient des musiciens qui n’ont pas une réputation de traîne-patins, elle joint aux vibrations du chant évangélique les solides vertus du blues et de la guitare électrique, illustrant à merveille cette fusion d’une spiritualité généralement simple et d’une expressivité populaire issue du blues. Ce n’est pas pour rien qu’Elvis Presley, Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Aretha Franklin et surtout Little Richard l’on citée comme leur chanteuse favorite. Elle peut, comme Louis Jordan et T-Bone Walker, être considérée aussi comme une des inspirations essentielles de l’événement rock and roll. Ce dernier volume complète de 1957 à 1961 l’intégrale de ses enregistrements et offre en outre le disque Soul, Soul Searching, devenu rare, de la chante [...]
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« L’évolution d’un des créateurs de musique les plus décisifs » par Jazz Mag-Jaz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )A tout seigneur tout honneur, commençons pas le Godfather of Soul, «The Indispensable James Brown», anthologie trois CDs consacrée aux années 1956-1961 du natif de Barnwell, qui couvre une période qu’une compilation Polydor parue en Angleterre en 1984 avait résumée, à juste titre, sous celui de « Roots Of A Revolution ». Plus récemment, l’éminent «jamesbrownologue» et ancien manager de Mister Dynamite, Alan Leeds, a supervisé une déjà historique série de onze double CD, «The Singles», dont il a rédigé les forts savantes liner notes. Les deux premiers volumes étaient déjà largement dédiés à ces mêmes années formatives («The Federal Years 1956-1960 » et « Volume Two :1960-1963», sur Polydor/Hip-O Select). Cela dit, cette nouvelle collection appelée à suivre l’évolution d’un des créateurs de musique les plus décisifs de ces cinquante dernières années – les œuvres de J.B. commencent à tomber dans le domaine public, et dans deux ans les premiers grands chefs-d’œuvre seront libres de dr [...]
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« Une étude documentaire indispensable » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sorcellerie pour certains, religion pour d’autres. Les racines du vaudou viendraient de l’ouest africain (Ghana, Togo, Bénin…). Culte de confession animiste, il attribue une âme à tous les phénomènes naturels en les rendant favorables par des pratiques magiques. Implanté surtout en Louisiane et aux Caraïbes, leurs sorciers revendiquent une puissance divine à des talismans, poudres, fétiches appelés « gris gris » ou mojo en terre louisianaise. Parmi eux , Marie Laveau : reine du Vaudou qui sera célèbre au XIXe siècle pour ses prédications. Elle fera sa fortune organisant pour la haute société des réunions qui se terminaient parfois en orgies. Le trompettiste de jazz Oscar Celestin lui rend hommage dans le titre éponyme « Marie Laveau ». Beaucoup plus tard, le groupe Canned Heat des années seventies fera de même sur une composition de son guitariste Henry Vestine. Le terme hoodoo qui est un ensemble de croyances dont ses adeptes pratiquent aussi la magie au moyen de plantes et du sa [...]
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« La véracité de l’âme féminine » par Lettre des Amériques
Catégories : Article de presse ( Article de presse )C’est avant tout par leurs qualités interprétatives que les voix latines que l’on a la joie d’écouter sur le CD Latin Divas, Brésil, Mexique, Argentine, Cuba, publié par Frémeaux & Associés ( www.fremeaux.com) disent la véracité de l’âme féminine puisqu’elles chantent, c’est un fait, essentiellement des paroles écrites par des hommes. Si ces chanteuses, si diverses pourtant dans leur origine et dans leur art, donnent le sentiment d’une unicité latino-américaine, c’est qu’elles étaient vocalement, comme les latin crooners, à la croisée des chemins de l’Europe, de l’Afrique et des Etats-Unis : avec Araci de Almeida, Marilia Batista, Elvira Rios, Angela Maria, Libertad Lamarque, Mercedes Simone, Carmen Castillo, Celia Cruz, Graciela, Linda Batista, Emilinha Borba.Par LETTRE DES AMERIQUES
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« Un morceau d’histoire de la chanson » par Chorus
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les premiers pas d’Aznavour de 1946 à 1958, avec ou sans Pierre Roche et surtout pour divers interprètes, sont imprégnés du swing qui déferle sur la France à la Libération. Dans l’écriture, on sent un air de famille avec les chansons de Chevalier ou de Trenet. Mais il est intéressant de voir comment, partant du prêt-à-porter pour les répertoires un peu convenus, il arrive peu à peu à faire de l’Aznavour. C’est un morceau d’histoire de la chanson, avec les voix de Piaf, Gréco, Patachou, Clay, Marcel Amont ou celles moins attendues de Dario Moreno, Annie Cordy, Georges Ulmer, Amalia Rodrigues et tant d’autres. Ce coffret 2CD (43 titres, Frémeaux & Associés) nous offre aussi quelques déjà fort belles chansons comme « Sur ma vie », « Jezebel » ou « Sarah » par Aïda Aznavour, la sœur de Charles.Par M.T. - CHORUS
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Interview Elios et Boulou Ferré par So Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Quels autres exemples avez-vous en tête ?Boulou Ferré : Je me souviens d’une soirée chez le critique Maurice Cullaz. Il a passé les vinyles de la Djangologie. Parmi les invités, l’organiste américain Jimmy Smith… qui chantait les solos par cœur ! Notez que Django reste le seul Européen qui a imposé sa marque sur le jazz. J’aimerais compléter le propos : Django ne plaisait pas uniquement aux musiciens. Tout le monde l’appréciait, de l’écrivain au boucher du coin. Je vous renvoie aux écrits de Cocteau sur « le fils de l’air ». L’œuvre de Django exprime le même esprit de liberté que Picasso, Chaplin ou Louis Armstrong. Dans le XXe siècle, je place Django à leur niveau de création. La confirmation ? Considérez l’œuvre. Ce qu’il a réalisé en quarante-trois ans de vie reste ahurissant. Il devait dormir une heure par jour…Un nom dans la première génération des héritiers ?Boulou Ferré : Biréli Lagrène. Super guitariste !Comment jugez-vous la seconde génération ?Elios Ferré : D’angelo Deba [...]