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  • « Trois frères guitaristes, trois personnalités. » par Jazz news
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    « En trois CD, le parcours de l’autre grande famille qui, parallèlement à Django, contribue à l’éclosion du jazz gitan. Trois frères guitaristes, trois personnalités. Pierre « Baro » virtouose étourdissant et « mec à la redresse », Etienne « Sarane » roi de la valse swing et, meilleur des trois,  le « gillespien » Jean « Matelo », décalé, complexe et audacieux. »Par Jazz news

  • « Moment d’histoire » par Jazz News
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    « Ellas McDaniel est le plus grand oublié des fondateurs blacks du rock’n roll. Autant Chuck Berry séduisait les midinettes et Fats Domino rassurait les parents par sa bonhomie, autant la pulsion afro-sudiste de Bo Diddley intriguait et déroutait en dehors des ghettos. Cette incompréhension  explique l’apparition tardive, mais salutaire, de ce coffret qui résume en 3 CD une carrière parfaitement hors norme. Au-delà de la sonorité immédiatement identifiable de ses enregistrements, l’humour au second degré de ce créateur unique aura assuré le continuum du blues en échappant  à la censure puritaine par ses évocations en filigrane de l’expérience afro-américaine urbaine de l’Après-guerre. Ce coffret est non seulement une partie de plaisir, mais un moment d’histoire. »Par Jazz News

  • « Des musiciens, chanteurs qui nous séduisent toujours… » par Trad Magazine
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    La Sainte Trinité, c’est bien sûr les fondateurs de la bossa nova : le carioca Antonio Carlos Jobim (pianiste et compositeur), le poète diplomate Vinicius de Moraes et le guitariste bahianais João Gilberto (Frémeaux ressort en un CD ses trois premiers disques introuvables, ref. FA5216). Les années 1960 voient cette mouture particulière de la musique populaire brésilienne (MPB) qui a pris naissance dans la moyenne bourgeoisie blanche de Rio de Janeiro, dans les quartiers chics de Copacabana et d’Ipanema, conquérir le monde à la vitesse d’un raz de marée. La mode du tropicalisme passera mais la bossa nova restera et deviendra un genre musical très original en empruntant des éléments musicaux formels qui viennent du jazz. « Officiellement », la bossa nova naît avec la publication de « Chega de saudade » (ça suffit de nostalgie) en 1958, même si on peut faire remonter les innovations douces et la transformation du samba plus haut dans le temps, comme l’a bien montré dans l’album « Les [...]

  • « Finesse a tout ce qu’il faut de délicatesse… » Par L’Express
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    Disciple  de Barney Bigard et Edmund Hall, Evan Christopher s’est taillé un franc succès avec son « Django à la créole » en mêlant les effluves néo-orléanaises de sa clarinette au parfum des guitares manouches. Comme si Sidney Bechet avait rencontré Django, lui aussi aimait la clarinette mais ne joua jamais avec le plus français des musiciens louisianais. Leur « finesse » a tout ce qu’il faut de délicatesse et d’indolence pour n’être pas usurpée.Par L’EXPRESS

  • « Insatiable chercheur de sons » par Jazz Mag-Jazzman
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    Césarius Alvim s’était fait connaître du public français dans les années 70 quand il tenait la contrebasse aux côtés de Jean-Pierre Mas dans l’album « Rue de Lourmel » qui fut un joli succès du jazz français de l’époque. Sur l’instrument dont il devint rapidement l’un des meilleurs spécialistes européens, il fut aussi le complice de Martial Solal, et c’est peut-être la fréquentation des deux hommes qui l’amena, dans les années 80, à se remettre au piano avec lequel il avait fait ses débuts. Cette renaissance fut marquée par le très bel album « Threefold » qu’il fit en 1988 avec Eddie Gomez et Eric Le Lann (également sur le label La Lichère fondé par le regretté Patrick Tandin) où il avançait déjà ses conceptions evansiennes de la musique. Avec « Contrapunctuns », le voilà lancé dans l’aventure du re-recording qui lui permet de tenir les deux rôles pour maîtriser l’art du contrepoint qu’il a choisi d’explorer. Ainsi, dans Poème pour un rêve, la superposition des deux lignes mélodiq [...]

  • « Que du bonheur ! » par Jazz Mag-Jazzman
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    « Everybody digs Bill Evans » (Tout le monde kiffe Bill Evans), tel était le titre de son deuxième album sous son nom publié en décembre 1959. Tout le monde ? Etait-ce si sûr à l’époque. En tout cas, c’était une évidence pour tous les musiciens qui l’avaient choisi comme pianiste pour son jeu d’accompagnement d’une précision harmonico-rythmique déjà irrésistible, balançant librement entre Bud Powell et Lennie Tristano avec une pincée de Horace Silver pour relever le tout. Outre ses tout débuts en trio (de 56 avec sa première version de Waltz For Debby jusqu’à ses premiers sublimes « pas de trois » avec Paul Motian et Scott La Faro en 1959), cette anthologie, accompagnée comme toujours d’un livret exemplaire signé par Alain Gerber et Alain Tercinet, a pour premier mérite de rassembler en un double CD des plages pas toujours connues qui mettent en valeur les talents multiples de sideman de Bill Evans Aux côtés de George Russell (avec les dix minutes de réjouissance d’All About Rosie [...]

  • « Le sommet de son œuvre » par Presto
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    Si vous aimez Gainsbourg, Dutronc, Nino Ferrer, Higelin, François Béranger, Odeurs, Jef Kino et les premiers Renaud, vous savez ce que beau monde doit à Boris Vian. Plus d’un demi-siècle après sa disparition , on n’est finit pas de célébrer sa modernité. Car s’il décéda avant la quarantaine, Vian consacra l’essentiel des cinq dernières années de sa vie à la chansonnette (il en écrivit plus de 500). Si ses fameuses Chansons possibles et impossibles (celles dont il se réserva l’interprétation) constituent certes le sommet de son œuvre chantée (avec « La Complainte du progrès » et « Le déserteur » pour principaux oriflammes), ses parodies et adaptations des débuts du rock’n’roll US s’avéraient le plus souvent d’aimables pochades (imaginez Louis Prima adapté par Le Grand Orchestre du Splendid). Y surnagent tout de même « Rock Hoquet » par Henri Cording (alias Salvador, adapté plus tard par Au bonheur des dames) et « 39 de Fièvres » (« Fever ») par l’obscur Gabriel Dalar. Le troisième [...]

  • « Un langage harmonique cossu entre miroitement et roulis » par Jazz Mag-Jazzman
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    Un roulement d’arpèges enfle jusqu’à une mer harmonique démontée battue par une batterie assez lourde où l’on peine à reconnaître Karl Jannuska, autour du tangage valeureux de la contrebasse sur lequel la guitare élève son chant spiralé jusqu’à l’accalmie du retour aux arpèges initiaux. Tel est Bigibop, le premier morceau et le plus original d’un disque qui décline un langage harmonique cossu entre miroitement et roulis. Soit une musique plongeant ses racines tout à la fois du côté de McCoy Tyner pour les franches armatures modales et de Bill Evans pour ce qu’il est convenu d’appeler « délicatesse » et « richesse harmonique » (…). Franck BERGEROT - JAZZ MAG-JAZZMAN

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