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« Une mélodie entêtante » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Vingt-cinq malheureux dollars. Voilà tout ce que le Portoricain Juan Tizol put tirer de sa composition, auprès de son employeur Duke Ellington et du manager Irving Mills. Un tarif courant pour les contributions au répertoire… Une fois « Caravan » devenu un hit, Tizol bénéficiera d’un pourcentage sur les royalties. Au départ, Duke fait sienne l’inspiration de son tromboniste et, selon ses habitudes, réécrit et arrange la pièce pour orchestre. En décembre 1936, Barney Bigard en enregistre une première version, puis Ellington inaugure les suivantes en mai 1937. Le scénario qui fera son succès est en place : un rythme calypso ancré dans les graves, une mélodie entêtante propice aux arabesques, le tout aiguisé par les riffs des souffleurs. « Caravan » a la carrure d’une Rolls que les successeurs de Duke vont roder sur toutes les pistes. Thierry LEPIN – JAZZ NEWS
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« L’œuvre que les Beatles et le Rolling Stones idolâtraient » par NPA
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Bo Diddley, descendant d’esclaves et d’amérindiens, demeure un inclassable dans l’histoire de la musique populaire américaine. L’œuvre que les Beatles et le Rolling Stones idolâtraient, se situe ainsi aux confluents de la naissance du rythm’n’blues et du rock’n’roll, qu’il marquera conjointement avec l’amorce de son Diddley beat, un style rythmique unique, porté à la connaissance du grand public avec le succès du single I’m a Man. Cet enfant du Sud ayant grandit dans le ghetto de Chicago, signera tout naturellement chez les Chess Records, la grande boutique qui électrifie et « urbanise » alors le blues. Toutefois il y restera un atypique entre le classicisme d’un Muddy Waters ou l’extravagance d’un Chuck Berry. Ce triple CD compile avec soin cette période originelle, sûrement le plus inspirée, de l’homme à la guitare rectangulaire. King MARTOV - NPA
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« Le métissage des musiques » par Marianne
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au bastingage du navire espagnol rudimentaire qui part de Cadix, en 1941, pour Rio de Janeiro se penche une formation célébrissime. Ray Ventura et ses Collégiens se connaissent depuis le collège (Janson-de-Sailly, à Paris). Ils ont commencé par animer les surprises-parties du XVIe, et quinze ans après, aucune oreille hexagonale n’est passée à côté de leur Tout va très bien madame la marquise, ou des Trois Mandarins. Ce 20 novembre 1941, pour la plupart d’origine juive, ils fuient la propagande antisémite. Au Brésil, désagréable surprise, l’accueil se montre plus que réservé. Les carioca ne les ont pas entendus pour découvrir les grandes formations. Leur guitariste, un inconnu nommé Henri Salvador, a une idée. Il entre en scène avec une imitation de Popeye the Sailorman. Tabac immédiat. Le swing style années 30 du groupe s‘équipe de maracas et s’enrichit des rythmes exotiques du pays. La fusion s’opère. L’arrangeur, Paul Misraki, compose le sémillant Rio de Janeiro. Les refrains se [...]
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« Un art rare du dialogue et du monologue » par l’Enseignant
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Après les enregistrements historiques de Fernandel, ceux plus récents d’Ariane Ascaride et Roland Giraud ou des conteurs de La Farigoule, la maison Frémeaux & Associés remet Les Lettres de mon moulin sur la platine. Avec la version sonore du film de Marcel Pagnol. Le dramaturge de la Trilogie marseillaise a tiré à lui l’œuvre de Daudet en choisissant les histoires les plus pittoresquement provençales et en ajoutant les personnages pour grossir l’action. Il pallie l’absence d’images en disant des textes de liaison de sa composition. Et offre ainsi à l’auditeur l’opportunité de goûter un art rare du dialogue (Les Trois Messes basses, L’Elixir du père Gaucher…) et du monologue (Le Curé de Cucugnan), servi par des comédiens qui connaissent la musique des mots (Rellys, Pierrette Bruno, Fernand Sardou, ou le jeune … Michel Galabru).Par R.T. – L’ENSEIGNANT
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« Indépassable » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La sainte trinité, c’est Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes et Joao Gilberto. Soit le compositeur, l’auteur et la voix de la nouvelle vague qui inonde les plages de Rio alors que le président Kubitschek bâtit un Brésil qu’il souhaite novo. La bossa nova est la bande-son de cette évolution, portée par les aspirations d’une génération en rupture avec les lamentations de la samba chantée : musique à la coule, verbe à peine chanté, guitare en pointillés, piano jazzé, rythmique entre guillemets… On retrouve tous les standards des nouveaux prophètes de la Musique Brésilienne Populaire (de « Desafinado » à « O Barquinho ») à travers de nombreux interprètes, même si maître Joao se taille une place à la mesure de sa voix. Indépassable. Jacques DENIS – JAZZ NEWS
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« Un récit incontournable » par l’Enseignant
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Et, interprétant Gargantua, Noiret, Villeret et Virlogeux, et Haller, font sonner juste les mots brillants de l’auteur et donnent toute la verve à ce récit incontournable de Rabelais.Par L’ENSEIGNANT
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“the group at its many-sided best” par BBC Music Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Cultural myths may obscure the facts. Pop historians like to maintain that the swing era began in August 1935 when Benny Goodman created a frenzy at the Palomar Ballroom in Los Angeles. But in May of that year, Jimmie Lunceford’s band had topped the hit parade with ‘Rhythm is our Business’, a massive hit that showed that the jitterbugs were already primed to explode. Indeed, throughout the Swing era, until his death in 1947, Lunceford was a major star, his band a byword for energy and style. Though an accomplished multi-instrumentalist and arranger, he exerted his influence on his men purely as a leader, the unquestioned arbiter of everything they did, from what they have played to how they looked. ‘The Harlem Express’, as it was known, was a formidable machine, a show-business juggernaut on a par with Duke Ellington, Count Basie and Benny Goodman. Discipline was part of the band’s DNA –Lunceford had formed it as a high-school teacher in Memphis, picking and polishing his best st [...]
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« Un superbe coffret » par Dreamwest
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Voici un superbe coffret contenant trois disques et un livret bien documenté par Bruno Blum proposé par l’incontournable label Frémeaux & Associés. Le but de cette initiative est de nous expliquer l’héritage dont a bénéficié Elvis Presley : la plus grande star du show business musical populaire avec un petit rappel historique puisé dans le livret qui accompagne ce merveilleux document. Le passionné de musique afro-américaine Sam Phillips était producteur d’artistes de blues et rhythm and blues de grands talents. Sont passés dans son studio de Memphis : B.B.King, Howling Wolf, Ike Turner… alors que ces musiciens subissaient les barrières du racismes ambiant et ne pouvaient s’imposer dans le marché lucratif fermé aux gens de couleur sans oublier les accès limités aux radios. A la recherche d’un chanteur blanc qui pouvait vibrer comme un noir, le jeune Elvis fut le mieux placé pour répondre à son attente. Elvis Presley avait assimilé notamment le hillbilly venu des montagnes par les [...]