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  • Ces musiques afro-américaines de danse annonçaient le rock ‘n roll par On Mag
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    "Le deuxième CD, lui aussi de vingt titres, comme tous les autres, est du même domaine, sauf que les big bands se raréfient – il reste encore ceux du Duke, de Lionel Hampton, de Count Basie, de Tommy Dorsey, de Louis Jordan, de Cab Calloway, de Quincy Jones – mais la tendance est aux formations plus réduites, quintets et autres. Mais écoutez un peu le « Blue Stompin ‘ » de Hal Singer, ils sont cinq et jouent comme s’ils étaient quinze. Là aussi, des musicos exceptionnels, des Earl Bostic, Ernie Fields, Tiny Grimes, Benny Golson, Paul Chambers ou Art Blakey, en plus de ceux cités précédemment. Parmi eux, le premier disque soixante-dix-huit tours que j’achetai d’occasion à treize ans pour épater ma cousine : « Martinique », de Teddy Buckner. Ces musiques afro-américaines de danse annonçaient le rock ‘n roll qui allait arriver, et, souvent, procédaient déjà du même esprit. Breaks spectaculaires qui faisaient espérer la note qui allait continuer la mélodie. Et accentuation du deuxième [...]

  • Une excellente compréhension de ce qu’a été le phénomène rock. par On Mag
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    " “A-wop-bop-a-loo-bop-a-lop-bom-boo”, c’est comme ça que ça a commencé et c’est aussi comme ça que commence le troisième CD de cette anthologie de la danse. Après Little Richard, l’allumé de choc, arrivent Bill Haley, Chuck Berry, Elvis Presley et la suite. Ceux qui faisaient du rock depuis des lustres, Big Joe Turner, Fats Domino, Bill Doggett, Louis Jordan, Louis Prima et ceux qui se distinguent maintenant, Buddy Holly, Eddie Cochran, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, et puis les incontournables comme Ray Charles. Et ça y va du saxo en délire, du piano et de la guitare électrique qui ne sentent plus. Ah, ça changeait des « Roses blanches » de Berthe Sylva ! Le rock and roll, outre que c’était différent de la musique des aînés, cela apportait un souffle nouveau, un air de liberté, comme disait d’Ormesson en parlant d’autre chose, une volonté d’être (mais peu l’avaient alors compris), qui venait des Afro-Américains et dont Elvis n’était qu’une pâle copie. La volonté de vivre comme d [...]

  • On n’a pas fait mieux par On Mag
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    " « Only You », « Petite fleur », « Blueberry Hill », rien à dire, ça part sur les chapeaux de roues, pour ce quatrième tome consacré au slow. Ah, nous en avons usé des chaussures italiennes effilées (ou des ballerines), sur ces tubes faits essentiellement, ne nous cachons pas les yeux, pour se rouler des pelles et se (faire) peloter – la version féminine est entre parenthèses. Le but du jeu, c’est vrai, était davantage dédié à Aphrodite qu’à Terpsichore. Cela dit n’enlève rien à la qualité musicale des morceaux et le choix des titres, ainsi que le livret, écrit aussi par Alain Tomas, sont d’une rare perfection. De Nat King Cole à Dinah Washington, ce CD passe en revue les hits qui forment l’apogée de la « danse à deux » que constitue le slow. Car on n’a pas fait mieux, en fait de danse, que le slow pour le rapprochement des peuples, que ce soit le « Moonlight Serenade » de Glenn Miller ou le « Bad Boy » de Clarence Palmer."par Michel BEDIN - ON MAG

  • La part belle aux belles mélodies. par On Mag
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    "Place aux trois temps avec le cinquième CD de cette anthologie. On arrive à la valse et l’on change d’instrument. La cabrette des Auvergnats de Paris sera remplacée par l’accordéon des immigrés italiens, non sans difficultés, les immigrés étant (la connerie n’a pas d’âge ni de nationalité) des gens dangereux pour ceux qui sont en place. Ce CD reprend les titres des années vingt et trente. Une période où deux écoles vont s’affronter, celle de l’accordéon vulgaire, désaccordé et poissard, héritier des bals de mauvais garçons, et celle du bel accordéon, brillant, plus aérien qui admet que le banjo (joué par un débutant à l’orthographe hésitante, un certain Jiango Renard) cède la place à la guitare, que la pissotière (le porte-voix) soit remplacée par le micro, que la cadence bien marquée, sautillante et vibrante, devienne fluide et que le swing musette conquière ses lettres de noblesse, avec Gus Viseur, par exemple. Avec la présence impressionnante des guitaristes comme la famille F [...]

  • Le bel accordéon se déploie. par On Mag
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    "Ce CD, le sixième, continue historiquement le précédent. La valse musette a conquis le public, avant de se faire balayer par le rock, et le bel accordéon se déploie. Les grands maîtres sont là (Gus Viseur, bien sûr, mais aussi Jo Privat, Tony Murena ou Marcel Azzolla) qui doivent se battre contre les marchands de soupe pour faire triompher leur conception du bel accordéon. C’est « Indifférence », « Swing valse », « Sa préférée », « Délicatesse », « Flambée montalbanaise », « Passion », « Mystérieuse » ou « Nuit blanche ». Ou encore « Coin de rue » ou « L’âme des poètes » du grand Charles. Ou encore le magique « Mon amant de St Jean ». Le choix fait par Franck Bergerot évite les danses du balai et autres succès commerciaux de l’époque, qui ont fait tant de mal à l’instrument."par Michel BEDIN - ON MAG

  • L’ensemble est cohérent et virtuose. par On Mag
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    "Le tome 7 est consacré aux javas, aux mazurkas et aux polkas du bal populaire français, le paso-doble et le tango y étant bien pâles aux côtés de leurs homologues respectivement espagnols et argentins, qui seront dans le second volume de cette anthologie des musiques de danse du monde. Le choix des morceaux nous a évité la grosse cavalerie et nous donne des airs musicaux de qualité avec les accordéonistes sus-nommés : MarcelAzzolla, Gus Viseur, Tony Murena, Jo Privat. Des mazurkas brillantes, comme la « Migliavacca » ou la « Mazurka des champions ». Des javas, toujours à trois temps, qui appartiennent au folklore fantasmé du pays, avec ses voyous et leurs voyelles, « La Bague à Jules », « La Belote », «Le p’tit bal du sam’di soir » et « Rue de Lappe ». A noter une Java 43, avec Andrex au micro, peu connue et qui résume bien la vie sous l’Occupation. Des polkas enfin, à deux temps, piquées ou pas, à variations, que les plus grands accordéonistes pouvaient se défier de jouer en com [...]

  • Peu importe, pour danser, c’est idéal par On Mag
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    "Le huitième tome en décevra certains. Probablement, même, ils diront que c’est de la soupe. Mais les amateurs de musique légère, comme on disait, de grands orchestres de violons, ainsi que les danseurs, apprécieront ce tome réservé aux valses, disons, populaires. Sont convoqués les grands orchestres comme celui d’Annunzio Mantovani, qu’on entend aussi bien dans du Georges Auric (« Moulin Rouge ») que dans le célèbre « Ramona », comme celui de Barnabas von Geczy, qui joue aussi bien des « Noces bavaroises » que la valse créole « Mon amour t’appartient » ou encore de Werner Müller (« Valse du Tennessee », « Joli Ohio ») qui signe aussi un « La Seine », mais sous le nom de Ricardo Santos. Car l’exotisme y est de pacotille et ce sont pas les Hawaiens de contrebande de Tau Moe qui peuvent prétendre le contraire. Peu importe, pour danser, c’est idéal et les violonades du Grand Orchestre Bohémien s’adaptent bien à « Fascination » (Je t’ai rencontrée simplement) et le « petit cœur de Nin [...]

  • Pour les danseurs, c’est le rêve, bien sûr. par On Mag
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    "Même musique dite légère, avec de grands orchestres de violons, pas les orchestres symphoniques du Nouvel An mais bien plutôt des orchestres comme ceux du CD précédent. Certains sont les mêmes, d’ailleurs, (Marek Weber). De grands auteurs de la musique classique comme Johann Strauss (« Sang viennois », « Valse de l’empereur », « Roses du sud », « Histoires de la forêt viennoise ») ou Emile Waldteufel (la célébrissime « Valse des patineurs ») et de l’opérette comme Imre Kalman (« Princesse Czardas »). Pour les danseurs, c’est le rêve, bien sûr. Pour les mélomanes, on reste un peu trop dans une imagerie digne des contes de fées, de l’Autriche-Hongrie de Sissi impératrice ou des mariages monégasques ou britanniques. C’est comme les choux à la crème, quand on en mange trop, on est vite saturé. Et le sucre et le miel, c’est très mauvais pour la santé."par Michel BEDIN - ON MAG

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