<< 1 ... 319 320 321 322 323 >>
  • Pour danser, c’est idéalement tonique et structuré, dynamique et sensuel. par On
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Intermédiaire entre la rumba et le cha-cha-cha, le mambo apportait la toute- puissance des cuivres à des orchestres de danse qui faisaient florès dans les années cinquante. Deux noms surtout, ceux de Perez Prado et de Xavier Cugat, se détachent, le premier pour avoir, en quelque sorte, créé le mambo et pour ses coups de gueule dans les breaks (hou !) pour dynamiser l’orchestre («Mambo 5»), le second parce qu’il était au Waldorf Astoria en résidence, qu’il y animait la jet set et qu’on le voyait dans de nombreux films. Mais il y a aussi Joe Loco, pianiste-arrangeur très doué ; Noro Morales, pianiste-tromboniste et excellent compositeur, ainsi que, plus proche de nous, Benny Bennett et son orchestre de musique latine. Le jazz et la musique typique, comme on disait à l’époque, s’étaient rapprochés grâce au mambo et les futures salsas ou latin jazz en continueront la tradition. Les Machito, Mario Bauza, Chico O Farrilll, Tito Puente, qui expérimentèrent le mambo dans ces années-là on [...]

  • Pour danser, c’est très bien par On-Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Le cha-cha-cha est tout bêtement une modification et une simplification du rythme du mambo. Les musiciens avaient constaté que la plupart des danseurs, qui, souvent, dansent comme des barriques, le faisaient à contretemps, comme les Français quand ils frappent dans leurs mains, hélas, aux concerts de jazz. Donc, ils pondirent cette danse en 4/4, avec premier pas sur le premier temps, second identique, troisième sur deux pas et quatrième identique au premier. Pas trop rapide, pas trop lent. Même un danseur de la danse des canards pouvait réussir. Paroles optimistes et joyeuses, c’est l’époque qui veut ça. Malgré ce code rudimentaire, les bons musiciens ont réussi à faire de la bonne musique de danse. Ce sont, bien sûr, les grands du typique, Joe Loco, Bobby Capo, Noro Morales, l’Orchestre Aragon, Tito Puente. Ils ont bien du mérite. Car, ben sûr, ça ne swingue pas du tout. Mais peu importe. Les danseurs voulaient cela, ils l’ont eu. Ce CD, évidemment, pour danser, c’est très bien, [...]

  • Un CD très instructif et passionnant pour tout danseur... par On-Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Il est difficile de goûter pleinement ce CD de samba, septième volume de la seconde partie de l’Anthologie monumentale des musiques de danse du monde, sans avoir au préalable lu attentivement le livret écrit de main de maître, comme presque tous les autres, par Teca Galazans et Philippe Lesage. On y apprend tout ou presque sur le samba (eh oui, c’est masculin en brésilien) et sur son histoire depuis « Pelo Telefone », le premier samba, enregistré en 1917. Ici, on l’a dans une version de 1955 (ou 58, le livret donne les deux dates) avec Pixinguinha. On y apprend également bien des choses sur les gafieiras, les maisons de danse, puis sur les écoles de samba qui vont devenir, avec la création du carnaval, la caractéristique n°1 de Rio de Janeiro, et le moyen pour les quartiers de se souder communautairement. A retenir plus particulièrement sur ce CD l’accordéon de Sivuca, sur « Tico Tico », délicieux à entendre, le « Chega de saudade » de Carlos Jobim par Severino Araujo et son orch [...]

  • Tout ayant démarré à Cuba, plus exactement à Santiago de Cuba par On-Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Sur ce huitième tome de la seconde partie de l’Anthologie gigantesque des musiques de danse, on trouve, mêlées à des danses brésiliennes, des habaneras qui, elles, proviennent de Cuba, à cause de la parenté manifeste qu’elles ont entre elles. Et pour cause. Tout ayant démarré à Cuba, plus exactement à Santiago de Cuba. Ainsi « Flor de Yumuri » et, bien sûr « La Paloma », jouée ici par Xavier Cugat. Les danses brésiliennes sont des baiãos (danses paysannes du Nordeste), des frevos (danses urbaines de Pernambouc), des maxixes, un coco, une marcha de rancho (une marche pour fatigués ou amoureux, voire même amoureux fatigués), des choros, des polcas, un chote, des valses brésiliennes qui ont peu à voir avec celles de Vienne et un tango, brésilien lui aussi, qui se démarque de son cousin argentin. Les interprètes ont déjà été rencontrés dans des CDs précédents : Severino Auraujo et son orchestre Tabajara, Jacob do Bandolim, Radamès Gnatalli. Mais il en est également de nouveaux : l’ac [...]

  • Le livret, intelligent, et pas faux-derche pour un sou, raconte cela clairement
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Le neuvième volume, consacré au calypso, commence, et c’est justice, parce que c’est lui qui lui fit faire le tour du monde, par Harry Belafonte (« Day-O » et « Man Smart »). Il est suivi par la plage historique des Andrews Sisters (« Rum and Coca Cola ») qui ne s’avouait pas calypso, mais en était bien un. En effet, la caractéristique des calypsos était d’être des chansons caribéennes en anglais, avec paroles à double sens, coquines souvent (« A Conch ain t got no bones » - Y’a pas d’os dans une conque), traitant de la vie sur la plage à l’ombre des palmiers, avec nanas en pagne (ou sans) et boissons alcoolisées. Ou avec beaux gigolos musclés dans la version féminine (« Big Bamboo »). Inconscience de l’époque, ces chansons ne voyaient aucun mal à ce que les Antilles soient le bordel des Américains puritains, mais faux-jetons. Le livret, intelligent, et pas faux-derche pour un sou, raconte cela clairement et montre combien, paradoxalement, le calypso s’inscrivait dans la lutte po [...]

  • Bref, du beau linge et une ambiance je ne vous dis que cela. par On-Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    "Cette Anthologie pharaonique des musiques de danse du monde se clôt par un volume sur la biguine, la valse et la mazurka des Antilles françaises. Les familiers du jazz à l antillaise reconnaîtront les grands noms qui, juste après guerre, apportèrent des sonorités sentant bon les îles. Aux saxes, Robert Mavounzy qui joua avec Django Reinhardt et Gus Viseur, Al Lirvat au trombone, Honoré et Barel Coppet, le premier au sax, le second à la clarinette, Ernest Léardée aux percussions jouaient du jazz, mais également de la biguine, qui pourrait être une créolisation du quadrille par la syncope africaine. Les compilateurs de cette anthologie, qui aiment manifestement le jazz, ne les ont pas oubliés. Les quatorze biguines, les trois valses créoles et les trois mazurkas du même métal vous entrainent bien évidemment dans la danse, mais ce sont en outre de très beaux morceaux de jazz créole à écouter, par les orchestres Félix Valvert, Maurice Jallier, Abel Beauregard et les noms cités précéd [...]

  • Le ton est invariablement joyeux, d’un entrain et d’un brio jamais démenti. par
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    En 40 titres et deux CD, cette compile survole l’époque des grands orchestres. Du son de Kansas City, ronflant comme un train lancé à pleine vitesse, du Count Basie Orchestra aux arrangements raffinés de Duke Ellington et de ses magnifiques solistes, le swing est décliné sur tous les tons. Cab Colloway capte la lumière dans ses zoot suits, Lionel Hampton entame une carrière d’une longévité phénoménale. Les arrangements de ces formations sont huilés comme une mécanique suisse. Le ton est invariablement joyeux, d’un entrain et d’un brio jamais démenti.Par Romain GROSMAN – SO JAZZ

  • Des histoires que les comédiens parviennent à faire revivre avec opulence par Qu
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Ode à la nature, qu’elle soit humaine ou pas, Les lettres de mon moulin, autrefois contées par Fernandel, le sont à présent par deux comédiens dont l’un, s’il n’est pas provençal, s’y entend quand même pour nous faire écouter les cigales…Le 26 février prochain, c'est-à-dire demain, cela fera quarante ans exactement que Fernandel nous a quittés, lui qui, entre autres faits d’armes, a immortalisé – et avec quelle verve – Les lettres de mon moulin, d’Alphonse Daudet. Un demi-siècle plus tard, Ariane Ascaride et Roland Giraud ont repris le flambeau, se partageant l’intégralité des lettres [en deux volumes]. Dans cette deuxième partie, on retrouve des œuvres moins connues, comme Les oranges ou Nostalgie de caserne, mais aussi de plus célèbres, qui ont laissé en mémoire la voix du grand comédien marseillais : Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, ou le succulent Le sous-préfet au champs, des histoires que les deux comédiens parviennent à faire revivre avec opulence [...]

<< 1 ... 319 320 321 322 323 >>