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  • La seule présence du violoniste suffit à valoriser chacun des morceaux par Jazz
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    Qu’il y ait eu pour Stéphane Grappelli une vie avant et après Django, on l’oublie trop souvent tant, pour le grand public, leurs noms sont étroitement associés. L’un des mérites de cette compilation est, justement, de prouver avec éloquence que le violoniste, pianiste à l’occasion, ne vécut nullement dans l’ombre du génial Manouche. Leurs carrières respectives se croisèrent en 1934. Ils naviguèrent de conserve jusqu’à la guerre pour se retrouver ensuite, mais épisodiquement, Hubert Rostaing ayant intégré le Quintette du HCF pendant que Stéphane menait sa barque en Angleterre. C’est ainsi que Django n’intervient que dans quelques plages de cette sélection. Avec le brio que l’on devine – qu’on écoute Ol’Man River enregistré pour la radio fin 1947. Le premier disque, qui s’ouvre sur Fit As A Fiddle où Stéphane est associé à Michel Warlop chez Grégor et ses Grégoriens, fait donc une large place à la période londonienne. Le violoniste y est associé à des formations diverses, celle d’Ar [...]

  • Romane a ajouté les pistes rythmiques à la suite de l’album par Jazz Mag-Jazzman
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    On retrouve Romane sur la réédition d’« impair & valse », enregistré en 1999. A la rythmique et aux solos, Romane y témoignait de son amour des valses manouches, avec la contrebassiste Alice Bassié. Mystérieuse de Joe Privat, Swing Valse de Gus Viseur ou La Valse des Niglos de Gusti Malha sont les pièces de choix de cette sélection exhalant une mélancolie légère. Toujours pédagogue, Romane a ajouté les pistes rythmiques à la suite de l’album, les partitions étant disponibles en insérant le CD dans un ordinateur.Par JAZZ MAG-JAZZMAN

  • Magistrale version solo du vieux Tzigane par Jazz Mag-Jazzman
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    La même maison [Frémeaux & Associés] réédite un album rare d’Angelo Debarre, « Impromptu », enregistré à Londres en mai 2002 avec une équipe anglaise : Chris Garrick (vin), Dave Kelbie (g rythmique) et Pete Kubryk-Townsend (b). L’album fait la part belle aux compositions de Django (huit sur onze morceaux, dont la valse Montagne Ste Geneviève) et voit les chorus acrobatiques du véloce Angelo fuser avec le lyrisme et l’articulation soignée qui le caractérisent (magistrale version solo du vieux Tzigane).Par JAZZ MAG-JAZZMAN

  • Une inépuisable fontaine de joie et de bonheur par Lion
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    L’histoire du jazz vocal est jalonnée par les groupes parfois attachés à des big bands ou indépendants comme le plus célèbre, le plus original et le plus talentueux de tous, celui de Lambert-Hendricks-Ross ou des Manhattan Transfer. En France, le plus bel ensemble du genre est celui des double six animé par Mimi Perrin. Les Six et demi rallument la flamme avec infiniment de talent, à la hauteur de leurs prédécesseurs. Pas de demi-mesure, ils sont bien six : Pierre-Gérard Verny (direction musicale et arrangements), Guylem Delassus, Bruno Kerhoas, Patricia Ouvrard, Marc Thomas, Olivia Houser, accompagnés par le trio de l’excellent pianiste Pierre de Bethman avec, pour quelques plages, des invités de marque comme Stéphano di Battista (sax), Flavio Bulito (bugle), Olivier Ker Ouro (harmonica), Marc Fosset (guit), et Claude Bolling (p). Leur premier CD les avait déjà fait remarquer il y a dix ans et leur avait valu une nomination aux cinquièmes Victoires de la musique. Ce deuxième disq [...]

  • L’explosion d’une personnalité hors norme par Jazz Mag-Jazzman
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    En 2010, une intégrale Charlie Parker est-elle nécessaire ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’absence d’un tel travail est flagrante. On connaît des intégrales par catalogue, « The Complete Savoy and Dial Studio Recordings » (1944-1948). On se souvient des six volumes « Young Bird » de Masters of Jazz. Le choc provoqué par la musique de Bird engendra un appétit inédit pour les alternate takes et les captations privées, ce dont témoigne le coffret « The Complete Dean Benedetti Recordings » publié chez Mosaic (1947-1948). Au point de rendre fou les collectionneurs, tel Paolo Piangiareli avec sa collection « Bird’s Eyes » aux 76 volumes dont seules 25 références semblent publiées selon des logiques de regroupements si variées qu’on peut lui préférer les 18 CD de « Live and Private Recordings in Chronological Order » (New Sound Planet en Italie ou Sound Hills au Japon). Si l’intégrale Frémeaux arrive à point nommé, prévenons d’emblée les collectionneurs invétérés : ils n’y t [...]

  • Nevers nous déniche une foule de raretés Selection Noël par Jazz Mag-Jazzman
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    Ce coffret reprend à l’identique les six derniers doubles de l’intégrale établie par Daniel Nevers, pour un prix préférentiel (79,99 € pour 12 CD accompagnés de livrets totalisant 196 pages). Django découvre la guitare électrique et le bop, Nevers nous déniche une foule de raretés.Par JAZZ MAG-JAZZMAN

  • On entend là l’impératrice du blues Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jaz
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    Pour se faire une image un peu sérieuse, et juste, de Bessie Smith, il faut oublier le film dans lequel elle joue (St Louis Blues) qui en donne une vision de défaite, les légendes pathétiques mais passablement fausses tissées autour de sa mort, et surtout lire le livre que Florence Martin lui a consacré aux éditions du Limon. On écoutera par exemple (tiré du double CD Frémeaux) l’extraordinaire Sobbin’ Hearted Blues où elle dialogue avec un jeune cornettiste nommé Louis Armstrong. Militante, libre dans sa sexualité et dans sa vie, on entend là l’impératrice du blues. Et pour ceux qui (comme moi) font trop systématiquement référence à cette rencontre, reste la réponse qu’elle fit elle-même un jour à quelqu’un qui lui posait la question : « Louis Armstrong ? Je ne me souviens pas ».Par PM – JAZZ MAG-JAZZMAN

  • Pour une asiatique comme moi, le jazz, c’est Lui Interview de Youn Sun Nah par J
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    Cette mélodie, j’avais du mal à la chanter. C’est très moderne. Pour une Asiatique comme moi, le jazz, c’est Lui. On ne voyait jamais Ella ou Sarah à la télé, mais on voyait Louis Armstrong. Sa voix est unique. C’est un inventeur. Mais à la télé, il devait faire le show, avec derrière lui des blondes qui claquaient des doigts. C’est terrible ce que les musiciens noirs ont supporté ! C’était reçu de façon paradoxale en Corée, parce que ça représentait l’impérialisme américain, l’occupant, alors nous étions nous-mêmes très américanisés. L’exotisme a joué en ma faveur. En Europe, comme en Corée. Au Cim, j’étais une curiosité, on venait voir comment je chantais le jazz. Et quand je suis retournée en Corée, on voulait savoir s’il y avait vraiment du jazz en France. Depuis, les jazzmen coréens viennent en Europe. Avant, ils allaient en priorité aux Etats-Unis.Par Youn Sun NAH – JAZZ MAG-JAZZMAN

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