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  • De sublimes contrechants Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jazzman
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    Lester fut le seul homme qu’elle aimât de tendresse, elle qui préféra toujours comme amants des voyous veules et violents. Le Prez était trop proche, trop doux, trop fragile pour qu’elle songeât à s’en amouracher. Il faut dire qu’il savait la faire rire. Il la rendait heureuse. Lester et Billie étaient « trop émerveillés d’être ensemble pour ne pas rester des amants chastes qui n’enlacent que leurs musiques. Qui se moquent des fêlures dans les ciels de faïence. Et qui font des miracles comme on fait des chansons. » (Alain Gerber). Ce triple album rassemble chronologiquement toutes les faces enregistrées par Lester et Billie, entre janvier 37 et juin 46, extraites des treize séances Brunswick ou de concerts du JATP. Ce monument s’impose à l’évidence comme « le seul duo d’amour vraiment spectaculaire du jazz » (Francis Marmande). A preuve, Without your Love et Trav’lin All Alone. Le saxophone funambule de Prez y tisse sur l’étoffe irisée de sa voix juvénile de sublimes contrechants. [...]

  • Elle chante avec une férocité de grand fauve Les plus grandes chanteuses par Jaz
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    Comment ne pas citer Mahalia Jackson parmi nos « historiques », tant elle incarne à elle seule cette puissante ferveur de l’église noire qui a si profondément marqué les grandes chanteuses noires et qui constitue finalement le seul critère excluant pour toute la partie du jazz vocal actuel qui fait problème aux puristes ? On retrouve d’ailleurs ici Mahalia Jackson au sommet de la première partie de son œuvre enregistrée, celle que le label Apollo destinait au public noir, avant que la grosse production de Columbia ne l’entraîne vers un chant spirituel d’une indéniable grandeur mais beaucoup plus policée. Bien que l’on y trouve déjà sa grande complice, la pianiste Mildred Falls aux côtés de l’organiste Herbert J. Francis, elle chante avec une férocité de grand fauve qui n’avait d’égale que – dit-on – sa pugnacité en affaires, les désordres de sa vie sentimentale et une présence scénique charnelle dont les déhanchements la firent condamner par les fidèles les plus prudes et adorer p [...]

  • Elle est au faîte de sa gloire Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jazzman
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    Impossible de résister au plaisir de vous faire (re)découvrir cette grande voix qui fit à plusieurs reprises froncer le sourcil aux autorités religieuses noires pour s’être aventurée du côté de la musique profane avec l’orchestre de Lucky Millinder. Sur le présent volume de l’intégrale établie par Jean Buzelin, elle est au faîte de sa gloire, et l’enregistrement de sa cérémonie de mariage est l’occasion d’entrer au cœur de l’église noire, accueillie par le prêche du révérend Kelsey. Mais on l’entend également sur ses disques de l’époque, entourée de divers groupes vocaux, de ses plus fidèles comparses, le Sammy Price Trio, le James Roots Quintet, ou de sa partenaire Marie Knight dont la voix savait si bien enlacer celle de son aînée.Par AS – JAZZ MAG-JAZZMAN

  • La relecture de ces mythes délaissés nous invite à une spiritualité laïque Le Mo
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    "Dieu est mort. Et alors ? Plus personne ne croit en la nation, en la révolution. Et alors ? Ferry le libéral croit, après le siècle des idéologies dont nous sommes en deuil, en « l'émergence d'une nouvelle forme de sacré » : l'amour ou « l'hypersentimentalité » érigés en loi de société. Il est catégorique : « Une chose est sacrée lorsqu'on peut se sacrifier pour elle. Et nous ne saurions plus désormais capables que de nous sacrifier pour l'autre. » Ainsi, après l'ère de la famille bourgeoise, qui inaugura le temps de la transgression et du bordel, nous entrons, avec Ferry, dans l'ère du mariage d'amour et qui permettra (qui sait ?) une réconciliation de l'homme et du cosmos. La relecture de ces mythes délaissés nous invite à une spiritualité laïque. Une doctrine du salut à hauteur d'homme : il y a du chaos en chacun de nous (le laid Dionysos ne fait-il pas partie de l'Olympe ?), mais si l'homme choisit de ne pas céder aux avances de Calypso, il pourra être heureux sur terre..." p [...]

  • Ferry défend la vision d'une spiritualité laïque. par Le Nouvel Observateur
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    "Trois événements ont, selon lui, caractérisé le XXe siècle. En premier lieu, la déconstruction des valeurs initiée par Nietzsche jusqu'à Heidegger et Derrida. Cette démolition, parfois géniale, des traditions s'est traduite en art et en politique par le phénomène des avantgardes et, sur le plan social, par l'émergence d'un type humain nouveau : le bohème. Rapins, « fumistes », hippies se veulent les ennemis jurés du bourgeois et de ses conventions. Mais, deuxième élément marquant, les bohèmes « n'ont été pour l'essentiel que le bras armé du capitalisme mondialisé, l'instrument de la réalisation parfaite de la société de consommation ».Luc Ferry montre comment Mai-68, en arasant l'autorité et les tabous, a permis l'émergence de l'individu consommateur, affamé de nouveautés, aussi vite appâté que lassé. Sous les pavés, non pas la plage mais la Bourse, le marché. Il note la connivence entre les grands capitaines d'industrie, comme François Pinault, et l'art contemporain le plus en p [...]

  • ... ces légendes trouvent un écho dans notre vie de tous les jours. par La Croix
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    "Elles s’appellent Louise et Clara, elles ont 8 et 9 ans et leur père, philosophe, écrivain et ancien ministre de l’éducation nationale, leur raconte tous les soirs des horreurs. Les petites Ferry se délectent des meurtres et autres trahisons dont fourmille la mythologie grecque. Cet homme de 57 ans serait-il tombé sur la tête ?« Voyez les histoires de sorcières ou les contes de Grimm, s’amuse-t-il. Les enfants adorent les histoires horribles, surtout quand elles sont racontées par leurs parents. Je pense que leur raconter les grands textes est le plus beau cadeau qu’on puisse leur faire, le meilleur moyen de leur faire prendre de la distance vis-à-vis de la consommation, du zapping, des stupides dessins animés qu’on leur inflige. Noël approche. Quel parent n’a constaté avec regret que les jouets, aussitôt ouverts, étaient aussitôt négligés ? Moi, j’ai voulu offrir à mes filles ce livre plein d’histoires qui durent ».Vieilles de plusieurs millénaires, ces légendes trouvent un écho [...]

  • Le présent coffret [...] permet de retrouver l’éclat incarné de son oeuvre par S
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    Pierre Louki, disparu le 21 décembre 2006, restera une figure singulière de la chanson française et de la poésie, entre humour, amour, gravité légère et fantaisie profonde. Sa postérité, la fidélité de ses musiciens et le nombre de ses interprètes actuels (au premier rang desquels Claire Elzière qui lui a consacré un bel album) en témoignent. Le présent coffret – précédemment distribué par Universal pour Rym Musique et réédité en accord avec la « succession Pierre Louki » - permet de retrouver l’éclat incarné de son œuvre lors d’un concert enregistré intégralement en décembre 1999 à l’Espace Kiron, à Paris. Cet artiste rare (qui accueillit Chorus chez lui pour une belle interview parue dans le n°49 de l’automne 2004) était en quelque sorte le chaînon manquant entre Georges Brassens (qui introduit ce coffret en chantant le début de Mes copains, superbe chanson) et Pierre Perret. Par Fred HIDALGO – SI ÇA VOUS CHANTE

  • Déjà le neuvième de cette intégrale extrêmement pointue par Si ça vous chante
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    « Le premier auteur-compositeur-interprète français que l’on puisse dire vraiment inspiré par le jazz est ce garçon du nom de Charles Trenet. […] Cette pulsation nouvelle, cette extraordinaire joie de vivre apportée par les chansons que ce garçon ébouriffé lançait à la douzaine, étaient nées de la conjoncture d’un remarquable don poétique et de la vitalité du jazz assimilé pleinement par une fine sensibilité. » De qui cette appréciation ? D’un certain Boris Vian, dans son livre En avant la zizique… Dans ce coffret (déjà le neuvième de cette intégrale extrêmement pointue), Trenet est accompagné successivement par les orchestres de Jean Faustin, Jo Boyer, Albert Lasry, Jacques Hélian, Wal Berg ainsi que par le Trio Raisner. A noter aussi quelques interventions parlées, des imitations (de Suzy Solidor, Damia et Jean Cocteau !), une demi-heure extraite de l’émission La joie de vivre d’Henri Spade, en compagnie notamment de Mireille et de Jean Sablon, outre des « compléments » de 1935 [...]

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