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  • Des instants rares (...) nous restituant un Camus sensible par Joël Jégouzo
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    "Une table ronde sur Camus dans l’auditorium du Monde… Autour des registres habituels tout d’abord : l’engagement, les rapports avec Sartre, sa vision de la Justice, les nietzschéismes de l’époque… Rien que l’on ne sache déjà et puis, sans crier gare, sans doute sous l’effet de la présence affable d’un Jean-Daniel soudain livré à sa mémoire, tout un volet inusité, une histoire éclipsée filant sous la conversation et dévoilant presque à mots perdus, peu à peu, l’image des relations complexes de Camus avec l’Algérie, son pays natal. Moins des révélations que des confidences offertes en filigrane par Jean-Daniel, des instants rares, causeries amicales, apartés de bar nous restituant un Camus sensible, témoignant de ses hésitations, de ses convictions, de ses contradictions. Les silences sur l’Algérie du dernier Camus, par exemple. Troublants en effet, lorsqu’on les rapproche de ces entretiens rediffusés il y a quelques mois sur France culture, d’un Camus s’énonçant lui-même plus algé [...]

  • « La p’tite ceinture » n’a pas fini de marquer les esprits par Zicazic
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    "Si le père peut s’enorgueillir d’une carrière hors du commun, le fils n’en est encore pratiquement qu’à ses premiers balbutiements mais occupe déjà une place évidente dans le patrimoine bluesistique familial et c’est avec beaucoup d’humilité et surtout de fierté que l’un et l’autre se produisent ensemble, donnant des concerts où la bonne humeur et le bon blues sont toujours présents, Patrick à la guitare et Steve à l’harmonica n’ayant de cesse de faire briller les douze mesures derrière le nom de Verbeke qui les réunit à vie. Chanteur à la voix éraillée par le temps et les bonnes choses de la vie, l’aîné partage ainsi le micro avec son brillant rejeton dont le timbre est forcément plus pur mais tout aussi déterminé et la réunion des deux est tellement réjouissante, d’autant que chacun apporte sa patte personnelle à l’exercice de création, qu’il fallait bien que cet album des Verbeke & Fils voit le jour pour le plus grand plaisir des vrais amateurs d’un blues qui fleure bon la lan [...]

  • C'est le meilleur de l'un et de l'autre par Blues Again
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    "La P'tite Ceinture sort chez Frémeaux. Deux Verbeke pour le prix d'un, dopés par l'énergie du désespoir et par une formidable émulation filio-paternelle. La paire de Verbeke signe un enfer pavé de tueries, où la pénombre épaisse des non-dits le dispute à la rage de casser le bocal. Leur 'Catfish Blues' surclasse toutes les versions enregistrées auparavant. Parole ! Pareil pour ce 'Let me Go Home Whisky' d'outre-tombe, vraiment flippant, comme une épitaphe qu'aurait gravée Fats Domino, la nuit où il fut visité par Freddy Krueger ! Eh, les gars, qu'est-ce qui vous prend ? Je ne savais pas qu'il y avait autant de vitamines dans la vache enragée !Le petit segment dynastique rassemble ses gènes dans un exercice où l'un et l'autre excellent : la chanson française américaine, tellement française et tellement américaine qu'elle n'est plus vraiment l'une ni tout à fait l'autre, devenue un genre en soi, un exotisme vernaculaire, rock'n'roll franco-louisianais vaguement folk, tissé de slide [...]

  • « Une page d’histoire du blues à écouter sans aucune espèce de modération. » Par
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    « Clin d’œil au blues. Il y a quelques semaines, nous chroniquions un double CD de Bill Big Bronzy. Voici cette fois, en deux CD toujours (le standard de la collection « Blues » chez Frémeaux), Muddy Waters (1915-1983). Ce coffret retrace la première partie de la carrière d’un des musiciens les plus importants de l’histoire du blues, père spirituel des Rolling Stones et inspirateur des premières générations de rockeurs. De 1941 à 1950, depuis la plantation Stovall au cœur du Delta (il y est enregistré pour la première fois, totalement inconnu, par les Lomax, un couple d’ethnomusicologues) jusqu’au South Side de Chicago, McKinley Morganfield de son vrai nom, conducteur de tracteurs, devient Muddy Waters, le Roi du Chicago blues. Gérard Herzhaft a sélectionné trente-six plages datant de cette féconde décennie. Elles sont ouvertes par deux titres sobres, ensorceleurs - définitifs est-on tenté de dire : « Country Blues » et « I Be’s Troubled ». En fait deux des sept morceaux gravés pa [...]

  • « Ses premiers succès » Par France Musique
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    « Portrait de l’artiste ne croyant pas à lui-même »… C’est ainsi, fin 2005, que nous intitulions notre émission consacrée à Marcel Mouloudji (1922-1994), car dès le début de sa carrière, au théâtre et au cinéma dès l’avant-guerre, puis dans la chanson à partir du début des années 1950, il fut toujours un peu surpris, de son aveu même, par son succès. Un succès rapide pour la chanson : en 1951, il enregistre un premier disque qui comprend « Rue de Lappe », « Si tu t'imagines » et «Barbara». Dans la foulée il monte pour la première fois sur la scène de Bobino, grâce à l’entregent de Jacques Canetti. Il est distingué dès 1952 et 1953 par le Grand Prix du disque et par le Prix Charles-Cros. Voici un chanteur vite reconnu. Et cependant, il s’évertuait à considérer, toujours, qu’il n’était pas l’artiste talentueux que l’on disait, que la chance avait beaucoup commandé pour lui… En homme de conviction et de franchise, ce n’était certainement pas une pose qu’il affectait là, même si, en p [...]

  • « Les mots de la musique » par Par France Musique
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    « Nul n’ignore Jean Giono l’écrivain – le père du " Hussard sur le toit " ou de la sublime " Trilogie de Pan " (" Collines ", " Un de Beaumugnes " et " Regains "). Une autre facette est moins connue : sa passion pour la musique, chevillée, intime, innervant jusqu’à sa prose. Une passion militante puisqu’au temps du Contadour, il éduquait les jeunes intellectuels et artistes qui le visitaient en Provence aussi bien à la littérature qu’à la musique. »Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologiq [...]

  • « Un témoignage irremplaçable » Par France Musique
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    « Égérie de Saint-Germain-des-Prés. Muse de la Rive gauche de l’après-guerre… On n’échappe pas facilement à sa légende. Juliette Greco, sans en être jamais prisonnière, a dû composer avec elle très tôt. Qu’on en juge : en 1951 – et on en entendra des extraits ici –, la radiodiffusion française l’invitait déjà pour témoigner de cette légende encore en pleine construction. Nous retrouvons donc Juliette Greco dès cette époque. Au micro de la RDF elle dresse un portrait exotique des années 1940-1950. Elle peint aussi son autoportrait, avec une distance objective, amusée : la mode du noir dont elle fut la première ambassadrice, celle du chandail et du pantalon, sa coiffure, l'oeil de biche qu'elle a lancé... Elle parle des «universités» qu'elle a faites dans les bistrots, de sa vie au jour le jour, des cabarets de ses débuts, là où, à contrecœur, elle débuta dans la chanson car elle ne croyait pas en son talent et avait un immense respect pour ce genre artistique. Elle raconte alors co [...]

  • « Les débuts de l’artiste » Par France Musique
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    « Montand, il fallait, comme beaucoup de ces artistes de music-hall, le voir sur scène, sa bouche, son visage et ses mains, son corps sculpté par la rigueur des exercices à la barre. La radio ne rendrait donc qu’un maigre aperçu de l’artiste ? Mais il y a la voix. Montand nous raconte l’enfance marseillaise – dans un univers marqué par l’utopie communiste qu’il ne reniera que sur le tard –, puis ses débuts fulgurants, en 1939, sur la scène de l’Alcazar, la grande salle marseillaise qui fait les succès ou détruit les espoirs, et qui ovationne le jeune homme tout juste âgé de 18 ans. La guerre ensuite, parenthèse douloureuse où il est métallurgiste, puis docker sur le port de Marseille… Il remonte sur la scène l’Alcazar en 1941. Désormais, le succès ne le quittera plus. Les Greniers se sont attardés sur les débuts de l’artiste, dans les années 1948-1950. Il est déjà célèbre, mais la voix, encore, se façonne, se cherche un registre, de la matière, des cadences. »Par Karine Le Bail et [...]

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