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« C’est la mémoire du musette » Par l’Humanité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Il avait l’humilité de ses gens de la rue, lumineux, qui marchent sous le soleil de leur dignité et ne courbent pas l’échine. Il nous a quittés avec trop discrétion. Didier Roussin, guitariste unique en son genre (régulier compagnon musical de Jo Privat), était amoureux d’un autre instrument (l’accordéon) et figurait parmi les plus éminents connaisseurs de musette. Il a été emporté par un cancer le 5 juillet 1996, à l’âge de quarante-six ans. Nous l’avions programmé à la Fête de l’Humanité dans le cadre de l’espace jazz (1). Son groupe maintient sa participation, car il tient à rendre hommage à celui qui était aimé autant pour ses qualités humaines que musicales. « C’est la mémoire du musette qui s’envole , parce qu’il en était le seul véritable historien, nous rappelle avec émotion Franck Bergerot, journaliste et spécialiste du genre. C’est une médiathèque anéantie, celle qu’il avait rassemblée autour de lui : disques (du 78 tours au Cd), livres et correspondance. Elle est réd [...]
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« Emotion particulière quand on entend un morceau de piano à bretelles » Par Jaz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Cette compilation donnera à l’auditeur curieux une belle approche de ce que fut l’accordéon durant cette première moitié du XXe siècle. Avec des morceaux introuvable, repiqués d’on ne sait où, nous donnant l’occasion d’entendre des musiciens qu’on connaissait surtout jusqu’ici de réputation, Comme Peguri, Emile Vacher ou Robert Trognée. Avec des succès archi-connus comme « l’accordéoniste » d’Edith Piaf, ou le « Quand on se promène » de Jean Gabin. Avec des airs où le jazz arrive (Gus Viseur, ou Guérino, par exemple, qui ont pour guitariste, selon les morceaux, Django Reinhardt, Baro Ferret, Challain Ferret, Matelo Ferret, Sarrane Ferret, Oscar Aleman, Gusti Malha et je ne vous parle pas de l’accordéoniste Jean Vaissade qui a pour guitariste un certain Jiango Renard dont le jeu est identique à… devinez donc.). Cela dit, il nous faut prévenir l’amateur de jazz que certains morceaux le confirmeront dans cet adage d’André Hodeir selon lequel « l’accordéon, c’est l’anti-jazz ». Mai [...]
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« Copain Django » Par Jazz Mag-Jazz Man
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Citons Marcel Campion qui joue ses thèmes préférés sur le bien titré « Copain Django », laissant judicieusement les solos à son fils Chris et son ami Romane (arrangeur d’un discret quatuor à cordes). »Par Alfred Sordoillet — JAZZ MAG –JAZZ MAN
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« La plus jolie surprise de la vague récente du jazz manouche » Par Jazz Mag - J
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le groupe Django à la Créole qui marie le boisé de la clarinette néo-orléanaise et les braises du répertoire reinhardtien (en l’ouvrant désormais à Billy Taylor, Louis Moreau Gottschalk et Sidney Bechet) reste la plus jolie surprise de la vague récente du jazz manouche. Reste Evan Christopher, toujours merveilleux clarinettiste.»Par Alfred Sordoillet — JAZZ MAG –JAZZ MAN
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Même le grandiloquent We Will Rock You, de Queen, prend des ailes... par Le Mond
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après Pop in Swing, en 2007, le septette Pink Turtle est Back Again (« à nouveau de retour ») avec un album de reprises de chansons pop dans la même veine, mais plus réussi que le précédent. Le décalage par rapport aux originaux donne de belles fantaisies, les arrangements sont bien trouvés et le clin d’oeil ne vire pas à la farce.Satisfaction, des Rolling Stones, est joué salsa ; les deux slows parmi les plus mémorables du genre, Nights in White Satin, des Moody Blues, et Hey Jude, des Beatles, virent l’un à la poussée swing, l’autre au rock de la Nouvelle-Orléans ; Même le grandiloquent We Will Rock You, de Queen, prend des ailes dans une ambiance à la Ellington... »par Sylvain SICLIER - LE MONDE
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« Mêlant fantaisie, poésie et humour grinçant » Par L’Alsace
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Né dans l’immédiat après-guerre, le quatuor vocal des Frères Jacques a connu l’une des plus longues carrières de la chanson française puisque les frères Bellec, François Soubeyran et Paul Tourenne, sans oublier leur pianiste Pierre Philippe, se sont produits jusqu’en 1982. Mêlant fantaisie, poésie et humour grinçant, le groupe, célèbre pour son look (collants, justaucorps et gants blancs agrémentés de chapeaux), excellait dans le jeu avec les mots et les harmonies vocales… Dans un triple coffret, on retrouve des titres totalement inédits (dont la pièce La belle Arabelle) et deux récitals publics jamais réédités sur CD… Pour savourer aussi des classiques comme La Marie-Joseph ou la Truite de Schubert dans la délicieuse version de Francis Blanche. »Par L’ALSACE
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« En toute décontraction » Par Jazz Mag - Jazz Man
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au piano, au Wurlitzer, au Hammond, comme au chant, l’ancien accompagnateur de Nico Wayne Toussaint revisite en toute décontraction un univers composite qui mord sur ceux du New-Orleans, du latin jazz, du gospel ou de Nat King Cole, avec le soutien de Cedric Callaud et Matthieu Charzarenc (dm). »Par FB — JAZZ MAG – JAZZ MAN
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« D’une belle fraîcheur et d’une réelle originalité » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Enregistrement raffiné, magnifiquement spatialisé.Finesse est un bon titre. Il rend parfaitement compte de la qualité première de cette musique, qui pour être d’une belle fraîcheur et d’une réelle originalité, se donne à entendre de façon privilégiée et choisie à travers le chuchotement, le raffinement mélodique, la souplesse des timbres. Mariant avec bonheur l’univers des séances haïtiennes du clarinettiste Sidney Bechet, la souplesse des petites formations ellingtoniennes, la musique créole, voire le choro brésilien, avec l’univers de Django Reinhardt, ce quartet d’une élégance à toute épreuve charme immédiatement. D’abord parce que la musique créole et la biguine ont une histoire en France. Ensuite parce que Sidney Bechet et Django Reinhardt furent aussi de grandes vedettes françaises. Enfin, plus important encore, parce que cette musique en demi-teintes, parfois presque diaphane, réveille au sein de notre mémoire musicale parfois assourdie ces magiques soirées de Pigalle où [...]