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« Orchestre national de Jazz » par Jazz Notes
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Superbe CD de l’O.N.J sous la direction de Didier Levallet qui avait été salué d’une façon unanime par la presse Il faut bien dire que l’ensemble se surpasse pour créer un univers toujours changeant, tout en étant d’une cohérence subtile et onctueuse. Plus une Jeanne Lee qui vient donner l’éclat au débat. Il n’est pas trop tard pour l’apprécier.JAZZ NOTES
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« Un des plus beaux adieux que pouvait nous dire cet ONJ. » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Plus qu’un testament, c’est un approfondissement que Didier Levallet nous livre pour son dernier enregistrement en tant que directeur musical de l’orchestre national de jazz. On y retrouve en effet ce qui avait fait la qualité et l’originalité des deux premiers cd signé avec cet orchestre : l’évocation de la tradition des big band qui permet de s’en évader, une pâte sonore mobile et subtile, une dynamique rythmique en cohérent mouvement de nébuleuse. Souvent les pièces sont amorcées par un ou plusieurs instruments de la rythmique, non pour assoir ou fixer, mais pour lancer l’évolution d’ensemble. Les mélodies sont rarement énoncées d’un seul tenant mais émergent des appels et répons, des tuilés, des jonctions entre lignes jouées par des section qui ne sont pas toujours instrumentalement homogènes et le sentiment de mouvement est, bien sûr, accentué par la complémentarité des deux batteries. Le sens des couleurs donne un son très personnel à cette dense polyphonie : la gageur tenue [...]
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« Vivre comme cet orchestre joue » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Mai 1998:l’ O.N.J, en tournée, débarque à Kiève pour deux concerts à l’Académie de Musique. Rien ne peut rendre compte de ce que nous avons ressenti là, à la rencontre d’un public neuf, donc sans préjugés, et disponible. Rien sauf peut être la parole d’un homme, anonyme dans la salle, s’écriant entre deux morceaux : « nous voulons vivre comme cet orchestre joue ». Une parole comme celle-ci peut suffire à contenter ne vie de musiciens. » Ainsi Didier Lavallet pressente-t-il Deep feelings, ultime CD enregistré par l’Orchestre National de Jazz (aux destinées duquel il préside pour la troisième et dernière saison, comme le veut l’usage maison) et dédié à ce thuriféraire ukrainien par ailleurs immortalisé l’espace de 6,01 minutes sous l’intitulé l’homme de Kiev (solistes : Sophia Domancich au piano, Phil Abraham au piano au trombone). Le mélomane inconnu a bien de la chance, qui bénéficie là de la dédicace du disque le plus abouti d’une formation qui a décidément accompli un sacré bou [...]
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Jécoute la ferme par la bibliothèque Pompidou
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La basse-cour, l'étable, la porcherie,... impeccable prise de son pour ces cris d'animaux et ambiances sonores qui retracent une journée à la ferme. S'il le souhaite, l'éducateur pourra utiliser de l'histoire qui sert de fil conducteur à tous ces bruits. Un chaton perdu à la recherche de sa mère- qui figure uniquement par écrit dans le fascicule. 3-7 ans.BIBLIOTHEQUE POMPIDOU
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Sapho, une artiste universelle par Musique Info Hebdo
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Depuis le balayeur du Rex, premier album sorti chez RCA en 1977, Sapho a publié une dizaine de disques sur différents Labels. Chanteuse mais aussi comédienne et romancière, cette quinquagénaire marocaine n’a eu de cesse tout au long de sa carrière de militer pour les causes qui lui sont chères, comme le rapprochement israélo-palestinien, la défense des droits de l’homme ou encore la libération de Florence Aubenas et Hussein Hannoun en 2005. Le 20 octobre, elle revient avec un nouveau disque produit par Basaata et Frémeaux & Associés. Sur ce bien nommé Universelle (Frémeaux/Nocturne), la chanteuse explore l’ensemble des ses identités, entre musique arabo-andalouses, arrangements argentins, blues francophone et sonorités rock. Mis en bacs à 2200 Copies, l’opus bénéficiera d’un site web dédié, du travail de cinq attachés de presse, d’une large campagne d’affichage à Paris et d’espaces publicitaires dans Mondomix, World ou encore Le Monde. Enfin, Sapho sera sur la scène du Café de la [...]
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« Hélène Labarrière nous offrent huit moments précieux » par Ecouter Voir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En duo intime, le clarinettiste Sylvain Kassap et la contrebassiste Hélène Labarrière nous offrent huit moments précieux. Ici rien d’autre qu’une conversation ; Les chuchotements les montées en colère, les retombées, les silences et les doutes, l’art des nuances. La parole surtout ; celle que prennent les deux musiciens, unis dans la même complicité de l’instant, celle que prit de force en son temps Billie Holiday dans le déchirant Strange Fruit, ici merveilleusement ranimé. Un disque important.ECOUTER VOIR
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« Disque de musicalité et de surprise » par Jazz Man
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sans oeillères stylistiques, le parcours des Montreuillois, tous deux anciens du collectif Incidences, témoigne d’une étonnante curiosité. Condensée dans l’intimité du duo, l’expérience du clarinettiste et de la contrebassiste engendre une musique où se côtoient le recueillement et la folie. Improvisations libres et collectives, guidées par des thèmes dont la complexité n’altère pas la saveur folklorique (bavardage), blues nomade peuplé de silences (Désert) inflexions orientales (Héllène), évocation de toute beauté de Strange Fruit. Chacun apporte des compositions et se livre à une intrépide exploration de son instrument. Deux clarinettes soufflées en même temps donnent l’illusion d’un harmonica, l’archet fait vibrer une note qui vacille, les cordes puissamment triturées martèlent une pulsation chaotique. Dans ce disque de musicalité et de surprise, la matière sonore est modelée par un débit double et furieux, palpitant.JAZZ MAN
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« Sylvain Kassap Hélène Labarrière. » par JAZZMAGAZINE
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Une de ces conversations dont on suit avec une curiosité passionnée les moindres digressions, tensions, paroxysmes, allusions, citations. Les sujets en sont graves, gais nostalgiques, voire douloureux et parfois mélangés, mais, d’un Brouhaha au Désert en passant par la mélodie de Strange Fruit, la densité de l’échange est constante. Au point que corps et paroles, à la manière d’objets virtuels ou de « fantômes », semblent émerger du magma, du feu du dialogue si le mot vif n’avait pas existé, il eut fallu l’inventer pour qualifier un tel moment.Philippe CHARLES – JAZZMAGAZINE