-
« Un discours précieux » par Elle
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les CD de la collection Lectures, lancée et poursuivie par Frémeaux & Associés, offrent d’évidence un discours précieux pour les non-voyants et, pour les autres, permettent de renouer avec le plaisir perdu qui était autrefois prodigué par les lectrices (ou les lecteurs bien sûr). Entre autres titres : « Le joueur » dit par Jacques Bonnafé et qui donne l’illusion que Dostoïevski a choisi de se confier à vous ; Des nouvelles de Maupassant lues par Claude Lesko et Christian Benedetti. « Le Banquet » de Platon par Michel Aumont (admirable), « Le Prince » de Machiavel par Michel Galabru et bien d’autres textes enregistrés, sans oublier la Bible en 10 CD (Brigitte Fossey, Dominique Valadié, Michaël Lonsdale, Michel Duchaussoy, Jean-Pierre Michaël), un coffret qui rappelle comme le précise la notice que « la bible a été écrite pour être écoutée ». Il sera plus facile de faire écouter aux enfants « Le Scarabée d’Or » d’Edgar Poe que de devoir surmonter leur méfiance avec les livres. Essay [...]
-
« On se laisse envoûter » par La Classe
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les meilleurs passages de Notre Dame de Paris – parmi lesquels la description de Quasimodo -, sont lus sur ce CD par André Dussolier. A l’écoute du comédien, on se laisse envoûter par le rythme et la musique d’un des plus grands textes de la littérature française.LA CLASSE
-
« Chef d’œuvre absolu » par Notes Bibliographiques
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Notre Dame de Paris a pu être qualifié, à juste titre, de roman pseudo-historique, livre d’images à la manière gothique de 1830. Est-il nécessaire d’en rappeler l’intrigue, située en 1482 ? Dans le monde entier, Quasimodo, difforme, bossu, sourd, sonneur des cloches de la cathédrale, est connu comme est connu son amour pour Esmeralda, la bohémienne et sa chèvre aux cornes dorées. Sont des héros quasi mythiques le poète Pierre Gringoire, le capitaine Phoebus, l’archidiacre Claude Frollo. Enlèvements, bagarres, prison, pleurs, tout est là pour écrire l’aventure la plus mélo-dramatique qui soit. Encore fallait-il le génie de Victor Hugo pour en réaliser un chef d’œuvre absolu. André Dussolier par sa voix, son talent, son autorité, est Victor Hugo. Sa diction parfaite permet à tous de redécouvrir un texte aux extraits judicieusement agencés qu’on croyait pourtant bien connaître.MH – NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
-
« L’histoire est tellement belle » par Écouter Voir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Est-ce vraiment une bonne idée d’enregistrer Hugo, du moins ses romans ? Le malentendu, car il y a peut-être un malentendu, vient de l’excellence des histoires en elles-mêmes. Leur trame a toujours fait des scénarios en or pour les adaptations, même les plus schématiques. Il se dit qu’on peut recenser, par exemple, plus de trente versions des Misérables réalisées pour le cinéma, la B.D. et la télévision (Gérard Depardieu n’a pas été le seul Jean Valjean du petit écran français, se souvient-on de Georges Géret au début des années 70 ?). Les arguments des fresques hugoliennes sont toujours passionnants, passionnés, indiscutablement faits pour toucher le plus grand nombre. Seulement voilà, si on en revient à la source, c’est à dire aux textes originaux, cela ne se passe plus du tout de la même façon. Pour les lecteurs d’aujourd’hui, il est probable que ces œuvres, que l’on croit si populaires, deviennent, bien souvent, extrêmement complexes, voire difficiles. Notre Dame de Paris qu’o [...]
-
« Lecture magistrale » par France Inter
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Lorsque Victor Hugo s’attela à ce monument qu’est resté Notre Dame de Paris, s’imaginait-il que Walt Disney s’en emparerait un jour ? L’heure était au roman historique, inauguré par Walter Scott, et dont la version magistrale allait naître , en neuf mois à peine, sous la plume de l’auteur, déjà, Hernani, des Orientales, des derniers jours d’un condamné, mais aussi de Marion de Lorme. On le sait, cette fresque du Paris du XVe siècle fut publiée en mars 1831, soit près d’un an après que Victor Hugo a reçu une mise en demeure de son éditeur, Gosselin, de rendre une copie promise pour le mois d’Avril 1829. Dès sa parution, l’œuvre inspira Euterpe (Louise Bertin, aujourd’hui oubliée, puis Massenet, Franz Schmidt) et Melpomène (en 1836, elle prit même la forme d’un vaudeville au théâtre Saint-Antoine) avant que le cinémascope, au siècle qui est le nôtre, n’inspire à Jean Delannoy, en 1956, de confier le rôle de Quasimodo à Anthony Quinn, celui d’Esméralda à Gina Lollobrigida et celui de [...]
-
« Un ravissement » par Marie France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On a lu, bien sûr, Victor Hugo au lycée ou après. Vite ou mal, souvent, en sautant les descriptions, ce poids des mots quand on ne comptait pas sur la photo. Mais ces mots, dits par André Dussolier (« Notre Dame de Paris »), rendent aux textes toute leur force. Avant, personne n’avait retenu les pages superbes sur le ravalement calamiteux de la cathédrale Notre-Dame au fil des siècles et l’arrivée de l’imprimerie, achevant le mode d’expression humaine qu’était l’architecture ? Lire dans les encombrements, c’est dangereux. Écouter ces CD, c’est un ravissement.MARIE FRANCE
-
« Un calque de la vie » par Écouter Voir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Réédition en CD de ce célèbre roman où le jeu dévore et finit par devenir un calque de la vie. Jacques Bonnafé, le lecteur, déjà bien connu comme étant un excellent comédien n’a pas besoin d’être présenté. Le petit fascicule joint est un plus appréciable qui n’existait pas dans l’édition en cassette (toujours disponible). Pour les cinéphiles dont la mémoire serait rebelle, rappelons que cette œuvre a fait l’objet de plusieurs adaptations, la plus célèbre en France étant celle de Claude Autant-Lara en 1958 avec Gérard Phillipe dans le rôle principal mais avec aussi Bertrand Blier, Liselotte Pulver, Françoise Rosay et même…Alice Sapritch dans un personnage de seconde importance.Gérard FOREAU - ÉCOUTER VOIR
-
« Étoile de meilleure nouveauté » par Notes Bibliographiques
Catégories : Article de presse ( Article de presse )A travers le portrait de la bonne société Russe du XIXe siècle et celle plus cosmopolite des villes d’eau, Dostoïevski s’attache plus particulièrement à décrire la folie des différents types de joueurs dans l’ambiance enfiévrée des salles de jeu, qu’il ne connaît que trop bien. Il y excelle, et malgré la longueur du récit, si bien interprété par Jacques Bonnafé, l’intérêt ne se relâche pas. Réédition bienvenue en CD de cassettes analysées dans les Notes Bibliographiques (sept.1993, p.1122) et ayant obtenu une étoile de meilleure nouveauté. En annexe un commentaire illustré de Jean-Yves Patte.NOTES BIBLIOGRAPHIQUES