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  • « Le genre de soirée qu’on n’oublie pas » par Les Amis de Georges Brassens
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    En descendant la rue Brassens, aujourd’hui, j’ai le cœur léger : il flotte ici comme un air de bonheur paisible. Les gens déambulent, tranquilles. On se croirait hors du temps et à mille lieues de l’effervescence urbaine. J’ai même vu une jeune femme prendre le temps de se pencher vers un des nombreux bacs de fleurs, les yeux mi-clos, comme pour mieux en respirer le parfum. Sur le banc voisin, un vieux monsieur moustachu fumait sa pipe en l’observant d’un œil attendri. Il faisait beau, il faisait bon vivre. Mes trois amis m’attendaient chez le libraire. Nous avons pris tout notre temps, après les salutations d’usage, pour partager nos coups de cœur. C’est le disquaire qui a commencé : « vous vous souvenez de cette soirée du 30 Septembre 2004, à l’Européen ? ». Quelle question ! Nous nous y étions retrouvés pour le récital de Pierrre Louki et c’est, bien sûr, le genre de soirée qu’on n’oublie pas. « Eh bien, je suppose que vous le savez, mais il faut le dire et le redire : un DVD p [...]

  • « Nègre je suis, nègre je resterai » par Libération
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    Aimé Césaire, poète, dramaturge et homme politique, est mort hier matin à Fort-de-France. Il était né le 26 Juin 1913 dans une famille modeste de Basse-Pointe, dans le nord-est de la Martinique. Son père était petit fonctionnaire, sa mère couturière. Le jeune Aimé a fréquenté le lycée Schoelcher de Fort-de-France, dont il a été un élève exceptionnellement brillant. Quand il s’ennuyait en classe, il écrivait un ou deux actes d’une tragédie à la manière des tragédies grecques, avec son ami guyanais Léon Gontran Damas. A 15 ans déjà, la culture grecque et latine était pour lui  comme un antidote au monde colonial martiniquais qu’il s’était mis à détester, raconte t-il. Ce monde « fermé, étroit », ces petits-bourgeois de couleur, snobs et superficiels, qui singent l’Europe…Il déteste tout ça et veut partir en France. Dans le livre réunissant les entretiens qu’il a accordé à Françoise Vergès (lire aussi page 4), il raconte : « Je me disais : « ils me foutront la paix, là-bas, je serais [...]

  • « Une forme contemporaine » par Le Journal de Instituteurs (DDI) Mensuel des En
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    L’excellente musique créée par V. Bouchot et F. Martin n’est pas le moindre charme de cette adaptation de la première partie des Voyages de Gulliver. Les musiciens proposent, entre autres, une forme contemporaine de l’univers baroque, surtout anglais, citent et aménagent de façon élégante certaines œuvres, comme cette « Marche Turque » qui vient à point nommé au moment de la guerre contre Blefuscu, rappelant combien les musiques de janissaires furent à la mode en Europe à partir du XVIIe siècle. L’adaptation d’O. Cohen est très réussie, et bien servie par des comédiens justes, dont Pierre Richard, en Gulliver-récitant. Le livret plein d’humour rappelle les Lettres ou écrits satiriques de Jonathan Swift. Les enseignants curieux de l’ironie, parfois terrible,de l’écrivain d’origine irlandaise trouveront chez Mille et Une Nuits (1995) le petit pamphlet montrant comment accommoder les enfants surnuméraires en gigot : c’est la Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d [...]

  • « Redécouvrir le passé de cette nation » par Historia
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     La guerre, entre 1978 et 1988, a dévasté l’Afghanistan. Le bruit des armes semble encore résonner autour de l’Hindu Kush, principal massif montagneux du pays. Il n’y aurait plus rien à voir,il n’y a jamais eu rien à dire…Pourtant, André Velter réveille en chacun de nous l’enfant rêveur, avide de grandes épopées, pour l’inviter à redécouvrir le passé de cette nation perdue, celle d’avant l’invasion soviétique. Pendant trois heures, le voyageur d’Orient ravive « les voix de ceux qui vécurent ou passèrent en ces lieux et n’en revinrent jamais tout à fait » : Joseph Kessel, Jacques Dars, Marie-José Lamothe, Peter Brook, Roland Michaud, Michael Barry, etc.V.B. - HISTORIA

  • « Les ambiances de la préhistoire » par Historia
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    Entendre des dinosaures évoluer dans des forêts de séquoias géants, alors que l’on est au chaud dans son salon, ce n’est ni une plaisanterie ni un poisson d’avril ! Faisant partie de la sérieuse collection « bio acoustique » de Frémeaux & Associés, ce CD reconstitue les ambiances de la préhistoire d’après les dernières découvertes scientifiques.V.B. - HISTORIA

  • « Texte fondateur illustré » par Le quotidien du médecin
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    En novembre 2000, les Éditions Frémeaux & Associés faisaient paraître un énorme livre sonore – un coffret de 10 compact disques illustré par le peintre surréaliste Chica (Marcel Chikhanovitch), représentant onze heures d’écoute, plus un livret de 44 pages présentant « L’Iliade et l’Odyssée » d’Homère, dans la traduction de Lecomte de Lisle (le coffret : 79.99 euros). Ce texte fondateur de l’Occident, conçu et récité près de dix siècles avant notre ère, étant une œuvre faite pour être dite, voire chantée, et par conséquent pour être entendue plutôt que lue. Renouant avec la tradition, de grands acteurs, Michael Lonsdale, Sapho, Jean-Pierre Michaël, Emmanuelle Galabru et Claude Lesko, lui ont ainsi redonné toute sa saveur. LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN

  • « La sobriété et la clarté» par Écouter Voir
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    Enregistrement numérique 1994, orchestre de chambre de Prague sous la direction de Michaël Zuber. Les cinq concertos pour violon de Mozart (1756-1791) composés en 1775 (joués ici avec un stradivarius de 1704 utilisé par Paganini lui-même) sont contemporains de la période de l’adolescence. Mozart a 19 ans, il achèvera sa production concertante pour violons deux ans plus tard. Des sept ou huit concertos pour violon écrits par Mozart (et pour certains la paternité a été contestée) cinq datent de 1775. Marqués 218, 207, 216, 219 et 211 au catalogue Köchel (KV), ces concertos pour violons seul et orchestre (l’Orchestre de Chambre de Prague en l’occurrence) sont tous composés de trois mouvements et en mode majeur (en ré, en sol et en la). Ils sont ici brillamment interprétés et dirigés par Michaël Zuber, jeune violoniste d’origine Alsacienne qui excelle dans la sobriété et la clarté. Le coffret de deux disques et le livret se veulent de caractère scolastique d’où, dans le phrasé et l’in [...]

  • « La lettre des partitions » par Le Temps
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    On se souvient de la prestation de Michaël Zuber au Festival de Strasbourg dans ses concertos de Bach, accompagné par Menuhin. Le jeune violoniste alsacien poursuit sa carrière en la construisant pas à pas. Après nous avoir fait plaisir avec les concertos de Mozart et (surtout) après un disque Vierne-Debussy de toute première force, Michaël Zubert affronte aujourd’hui une discographie « bachienne » où les plus grands noms de l’archet se bousculent : Perlmann, Menuhin, Suk, sans compter les innombrables tentatives sur instruments anciens. Zuber se place dans la tradition, tout en respectant la lettre des partitions. J’apprécie particulièrement le style italianisant du soliste ; son style, l’élégance naturelle de son jeu rendent Bach humain et simple. L’accompagnement de l’orchestre de chambre de Prague est pertinent. Une belle version d’un musicien dont nous aurons l’occasion de parler.P.B. – LE TEMPS

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