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  • « On le suit dans ses périples, on l’écoute et le lit comme on aime écouter un c
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    Quatrième double CD dans la série confiée à Deben Bhattacharya et à ses centaines d’heures d’enregistrements. Le premier CD de ce nouveau coffret explore la Bosnie, Macédoine, et Bulgarie. L’autre volet nous emmène en Afghanistan avant la guerre. Bhattacharya a choisi comme thème commun la musique musulmane de ces quatre pays. Mais il ouvre le coffret sur un chant de berger qui, à l’époque, était chanté par trois femmes, membres des trois religions de Bosnie : Judaïsme, Christianisme et Islam. L’auteur ajoute que s’il n’était guère conscient du caractère exceptionnel de cette situation, il l’est aujourd’hui mais avec une profonde tristesse. Musiques de danses populaires, fêtes de mariage, chants d’amour, musiques modales et improvisations taksim se suivent et s’enchaînent parfaitement dans une diversité instrumentale et une unité thématique qui caractérisent parfaitement l’œuvre didactique passionnante de Deben Bhattacharya. On le suit dans ses périples, on l’écoute et le lit comm [...]

  • « Un bon complément d’informations bien commenté et illustré » par Vibrations
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    Ici, l’histoire-géo s’écrit en de belles leçons de musique. Car on ne peut bien s’y entendre sans rappeler que le Bengale est marqué par la culture musulmane depuis le XIIIe siècle et qu’en 1971 il fut le théâtre d’une violente guerre d’indépendance avec le Pakistan. « Bengale » présente un excellent tour d’horizon, du chant des Baules, ces « Fous de Dieu » animés d’un syncrétisme marqué par la culture moyen-orientale du récit jusqu’aux extraits d’épopées en sanskrit influencées par des conteurs de la musique classique indienne. Entre ces deux visions du monde, on découvre aussi la flûte de bambou, instrument de prédilection des Bengali, et deux chansons mélancoliques qui rapprochent de la frontière birmane. Malgré des sources aussi diverses tant dans l’époque (de 1954 à 1997), dans le contexte (festival, sur le terrain), dans le lieu (Calcutta, Dhaka), voire dans le répertoire (Baul, Bathiali et Sari), les deux disques de Deben Bhattacharya évitent la monotonie sans rompre une re [...]

  • « Échos du Bangladesh » par World
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    Il s’agit effectivement d’échos (chantés) de cette région bengalie devenue Pakistan Oriental au moment de la partition de 1947 puis Bangladesh après la guerre de 1971. Les enregistrements, effectués par Deben Bhattacharya pour sa célèbre collection, datent de 1954, 1971 et 1997 et concernent des musiciens professionnels ou amateurs rencontrés soit en festival à Calcutta, soit en exil à Varanasi (Bénarès) ou Kalyani, soit encore tout simplement à Dhaka, la capitale du Bangladesh. Ce sont essentiellement des mélodies de type bhatiali et baul, interprétées surtout en solo ou en duo. Chants de fleuves qui racontent la séparation des amants ou la vie solitaire des pêcheurs, chants d’exil, de dévotion et d’amour, chants patriotiques pour la libération du pays dont le contenu nous est donné dans un livret d’une rare précision. L’émotion naît d’abord de la beauté de ces mélodies, chantées parfois a cappella ou plus souvent avec accompagnement au luth dotara et aux tablas.J.-L. M. - WORLD

  • « Une page de l’histoire en musique » par Trad Magazine
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    Nouveau double CD de la collection d’enregistrements de Deben Bhattacharya. Le sous-titre précise : « Chants d’amour, de vie et chants du fleuve. Chants des combattants pour la liberté ». Les enregistrements s’échelonnent entre 1954, 1971 et 1997. Ils sont le reflet de l’histoire douloureuse d’une région déchirée par des guerres et des partitions successives. Ils sont exactement ce que Deben Bhattacharya a toujours cherché à travers sa quête des musiques du monde : l’homme, l’être humain qui s’exprime, bien plus qu’une virtuosité musicale esthétique mais détachée de la réalité. Une fois de plus, livret et enregistrements nous plongent au plus profond de la vie de tous les jours, de ses chants d’amour qui louent la beauté d’un fleuve, d’un jardin, de l’amour divin ou humain, autant que de ces chants poignant poussés  à même le trottoir par des réfugiés en mal de pays, en quête de dignité. Le chant est essentiel ici, comme son texte (traduit dans le livret), il est simple, parfois a [...]

  • « L’étonnant brassage de cultures de l’Etat d’Israël » par Le Monde de la Musiqu
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    Tiré des inépuisables archives de Deben Bhattacharya, ce double album présente une sélection d’enregistrements réalisés en Israël en 1957. Les multiples communautés de la diaspora juive qui y convergeaient alors avaient conservé leurs particularités culturelles que, par la force des choses, l’actuel melting-pot israélien a quelque peu atténuées. Consacré aux musiques profanes des juifs d’Orient, le premier CD s’ouvre sur un choix de chants d’amour interprétés dans le style marocain par le chanteur et luthiste Sebag Hehuda, dont les accents nostalgiques évoquent parfois les parfums tenaces de la terre andalouse. Après quelques chants de mariage tunisiens et yéménites accompagnés de percussions de fortune tel un bidon de kérosène, cette sélection orientale se termine sur les airs de fête du répertoire de Boukhara, conservé par un ensemble amateur où l’on retrouve, outre la voix d’une chanteuse, les principaux instruments de la musique ouzbèke : cithare chang, vièle kamancha, luth ta [...]

  • « Ces documents rappellent opportunément qu’il existe bien des avatars de la vie
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    Parus pour les cinquante ans de l’Etat d’Israël, ces deux disques apportent bien des réponses à des questions de la plus brûlante actualité… En effet, les partis religieux intégristes veulent donner en ce moment une image unifiée de la culture juive ; or ces documents rappellent opportunément qu’il existe bien des avatars de la vie juive – et qu’il est vain de vouloir assimiler le Polonais avec le Yéménite, le Perse avec le New-Yorkais ! Comme en Europe, le malentendu culturel entre Ashkenazes et Séfarades produit de savoureuses histoires drôles dans la communauté. Ces musiques émouvantes en témoignent : plus que jamais, culture et religion ne sont pas réductibles l’une à l’autre, même si elles se nourrissent l’une de l’autre. Tandis que la religion aspire à l’unité, la culture tendra toujours vers la diversité. Christophe DESHOULIÈRES – L’ECLAIR, LE COURRIER DE L’OUEST, PRESSE OCÉAN, LE MAINE LIBRE

  • « Musique bouleversante » par Le Monde de la Musique
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    Le travail de compilation de ces faces commercialisées entre 1910 et 1935 est un curieux retour de l’histoire qui réactualise soudain l’intérêt que Liszt, en écho à ses prédécesseurs romantiques et préromantiques, portait à la musique des musiciens professionnels tziganes. Le livret de vingt et une pages montre combien les influences étaient baladeuses entre musiques savantes, musiques de divertissement et traditions populaires, autrement dit entre la cour, la ville et les campagnes, avec pour vecteur les musiciens tziganes, leur incroyable virtuosité et leur sens de la variation. Le texte d’Alain Antonietto, animateur des Etudes tziganes, est passionnant, bourré de mille anecdotes au fil desquelles on se perd un peu mais avec un bonheur constant. Quant à la musique, elle est bouleversante. Chaliapine, Picasso et Jascha Heifetz comptaient au nombre des plus chauds admirateurs du violoniste Jean Gulesco, et Grigoras Dinicu passionna Pablo Casals, Jaques Thibaud et Yehudi Menuhin. C [...]

  • « Un éclairage singulier sur l’actualité des musiques tsiganes » par Le Monde de
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    La compilation consacrée à la musique tzigane du début du XXe siècle par Jean-Yves Patte fournit un éclairage singulier sur l’actualité des musiques tsiganes de ce début de XXIe siècle. On remarquera le « z » de la première, venu en souligner l’exotisme, et le « s » des secondes qui revendiquent une plus grande authenticité. Car certains spécialistes de la musique tsigane sont très pointilleux sur cet usage du « z » qui servirait à signaler la place ambiguë des musiques tsiganes dans l’imaginaire occidental. Les musiques tziganes de la belle époque n’ont certes de tsigane que le nom. Si leurs interprètes sont parfois d’authentique musiciens tsiganes (rien cependant de tsigane chez le célèbre violoniste polonais Jan Kubelik qui interprète Der Zephir en 1905), ils ne font que jouer les airs à la mode vaguement tsiganisés (Fragson, Franz Lehar, Léo Delibes, Offenbach, Puccini, Robert Stolz). Il y est question d’ivresse, de passion et de sensualité (Amoureuse, Fascination, Douce attir [...]

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