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  • « … charme vénéneux de ces scènes de genre aux trottoirs mouillés » par Écouter
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    La Piaf de ces années-là est incontestablement la plus fascinante. La voix d’abord. Ce « velours noir » dont parlait Cocteau : quelque chose de voilé, de sensuel et d’âpre, de rauque et de doux à la fois qui caresse et entête. L’interprète ensuite qui fait encore dans l’intime, le proche, le nuancé. Le grand spectacle de la gueulante sera pour après-guerre. Le répertoire enfin, ces histoires d’un pessimisme sans fond de filles entichées de « beaux indifférents » mais avec cette ironie sous-jacente et la distance des arrangements qui nous rappellent que le swing commençait à se répandre en France. Un mélange entre chanson réaliste et blues qui justifie tout à fait ce parallèle que fait dans son excellente notice E. Rémy avec Billie Holiday. Et même la « pluie » de fonds qui tombe sans cesse sur les enregistrements (les mauvaises cires de Polydor) ajoute encore au charme vénéneux de ces scènes de genre aux trottoirs mouillés.Alfred CARON - ÉCOUTER VOIR

  • « Huitième volume » par Écouter Voir
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    Dans ce huitième volume (le 7ème a été présenté en février, dans EV n°74), outre le Quintette du Hot Club, on trouvera Léo Marjane (Bei Mir Bist Du Schön), Jean Sablon (peut-être sans Django, d’ailleurs), l’harmoniciste Larry Adler, des medley captés à la Grande Nuit du jazz, et, enregistrés à Londres, deux titres en solo et quatre avec Grappelli… au piano. Du nanan.François JOANNY - ÉCOUTER VOIR

  • « Gourmandises d’anniversaire » par Écouter Voir
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    Pour célèbrer dignement le centenaire de la naissance de George Gershwin, Daniel Nevers à puisé dans les enregistrements du domaine public consacré au compositeur et nous propose une belle anthologie en deux disques qui est une parfait introduction à l’univers de celui que Schoenberg, n’en déplaise à quelques possibles grincheux, tenair fort justement pour un novateur. Au hasard des 37 titres : les v.o. de Rhapsody in Blue et An Amercian in Paris, deux medleys par Gerswin lui-même au piano, Astaire, Fitzgerald, Ellington, Judy Garland, Armstrong, Billy Holiday, etc, etc. A vous de découvrir toutes ces gourmandises d’anniversaire. Un beau cadeau.François JOANNY - ÉCOUTER VOIR

  • « Une anthologie variée, bien équilibrée » par Répertoire
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    La voici cette anthologie de fado qu’on était en droit d’attendre de la part d’un éditeur français. Voici, en un double CD formule Frémeaux, les débuts enregistrés de ce chant et de cette musique que le Portugal tente tant bien que mal de continuer à exploiter en lui attribuant un cachet indélébile marqué du saut de la saudade, cette mélancolie typique de l’âme lusitanienne. Cette musique née dans les villes, à Lisbonne d’abord, puis à Coimbra, a eu ses heures de gloire – entendez par là ses meilleurs moments où l’expression du fado correspondait à un contexte social. On le chantait dans les cafés, dans les brasseries, il est né sur les lèvres des prostituées et des classes désoeuvrées. Le fado est une plainte, un chant de douleur, d’émotion, de résignation. Petit à petit, il se fera roi de la vie nocturne, rebondissant de créateur en créateur, de chanteuse en chanteuse. A Coimbra, plus proche de l’université, il sera plus intellectuel. L’avantage de ce coffret, outre son livret c [...]

  • « Pour une émotion à fleur de peau » par World Mag
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    « Le Fado est la lassitude d’une âme intense… », c’est un spleen, une « saudade » comme nous le dit Fernando Pessoa, c’est « ni gai, ni triste ». Les instruments de prédilection du Fado sont la vida (guitare à 4 ou 5 cordes) ou le luth guitarra. Ses rythmes sont binaires, le sentiment de fatalité à l’écoute du Fado provient peut-être de son mode mineur, qui est le plus couramment utilisé. Le Fado est une musique urbaine, qui respire la vie nocturne, la solitude des capitales. 1925 c’est le temps de créativité le plus intense à Lisbonne. Les chanteurs et chanteuses de Fado, des stars comme Maria Alice, Maria Silva, ou Alberto Riveiro, Alfredo Rodrigo Duarte, sont d’ailleurs tous présents sur la réédition. Ce coffret 2 cd contient des enregistrements historiques, de la période 1926-1931, entre Lisbonne et Coimbra, deux villes, deux modes d’interprétations, le tout avec 36 titres pour une émotion à fleur de peau. Les compositions sont soit chantées ou instrumentales, de toute façon e [...]

  • « Le fado dans tous ses états! » par Télérama
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    Le fado dans tous ses états! Du plus rustique, avec de guillerettes guitares (Lisboa-Coimbra), au plus urbain, porté par des arrangements modernisants qui intègrent les cuivres (Fado). Entre les deux, des voix de femmes. Celles, gaies et primesautières, ou âpres et vindicatives, des chanteuses de saudade, enregistrées avant 1945, avec des clins d’œil à l’Espagne ancienne ou au tango argentin (As senhoras do fado). Celle d’Amalia Rodriguez enfin, la grande dame du fado, en une compilation d’enregistrements des années 50, époque où hélas elle se lassait tenter par les grands orchestres. Pour pimenter ce parcours dans des musiques qui, selon Fernando Pessoa, disent la « lassitude d’une âme intense ».   Eliane AZOULAY - TÉLÉRAMA

  • « Un univers bouillonnant » par Inrockuptibles
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    Joué par les mauvais garçons et des filles de petite vertu, le fado suit le tracé de la nostalgie humaine. Dans la tragédie antique d’un destin fatal, il rebondit ainsi des rives du Mississippi (blues) aux goualantes de Damia. Car, bien davantage qu’à travers une exposition universelle, le Portugal existe par cette musique d’appel du large et d’incitation à la mélancolie. Qu’on lui attribue des origines maritimes, mauresques ou brésiliennes, le fado conte la sempiternelle romance impossible entre aristocrates s’encanaillant dans les quartier chauds et gitanes à la sensualité exubérante. Qu’on tente la césure entre une Lisbonne populaire, périlleuse dans ses tentations érotiques, et le centre universitaire de Coimbra, générateur de formes musicales plus élégantes, le fado chante toujours la prééminence des femmes et d’un dieu, aussi nécessaires que méprisés. Qu’on tente, enfin, d’en définir les contours techniques, et on l’asséchera. Joué sur les quatre ou cinq cordes de la viola e [...]

  • « Une impressionnante collection dédiée au genre » par Répertoire
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    Le fameux fado tel qu’il s’est développé dans la seconde moitié du siècle. Un panorama que Frémeaux réalise grâce à la collaboration du label portugais Strauss. Spécialiste du fado, ce catalogue a édité une impressionnante collection dédiée au genre. Frémeaux a alors décidé en commun accord avec Armando Martins créateur de Strauss, d’éditer une anthologie en double CD. L’intérêt est multiple. On est à la source, Martins écrit une notice très intéressante sur le fado, il connaît la matière et les interprètes. Enfin, ceux-ci nous font sortir de la poignée de grands noms, souvent excellents, toujours resservis (qu’ils s’agissent des anciennes chanteuses ou de celles d’aujourd’hui). On découvre d’autres noms, de superbes voix et d’excellentes guitares. RÉPERTOIRE

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