<< 1 ... 571 572 573 574 575 >>
  • D’indéniables qualités de crooner, à l’américaine par Chrous
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « L’apprentissage d’Henri Salvador au côté des Collégiens de Ray Ventura vaut le détour. Crochet exotique, au demeurant, puisque à l’époque l’orchestre s’était exilé en Amérique du Sud en raison du séjour prolongé des troupes teutonnes en terre française. A dire vrai, Salvador avait alors déjà tâté de l’expérience orchestrale, avec l’ensemble de Bernard Hilda, mais la présente “intégrale” fait l’impasse sur ces enregistrements (peu nombreux), encore enfouis peut-être au fond des tiroirs de collectionneurs distraits.Pour ce qui concerne Ventura, elle offre par contre une incomparable diversité, allant même jusqu’à proposer plusieurs prises d’une même chanson (“J’aurais bien donné dix ans de ma vie”, “Open the door, Richard !”, par exemple) dans lesquelles Salvador déconne à qui mieux mieux.La quintessence “salvadorienne” transparaît dans la plupart des pièces de ce coffret, que ce soit à la guitare, de façon anonyme au sein d’un collectif de jam session ou, de manière plus évidente [...]

  • Virtuose de la guitare swing par Epok
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « On imagine son rire hénaurme – et les ricanements de certains – en découvrant à la page jazz ce premier volume de l’intégrale qui lui est (enfin) consacrée. Voici les débuts du seul crooner génial que la France a produit. Les facéties nomades de Ray Ventura en feront (jusqu’à nos jours) la seule star gauloise au Brésil. Virtuose de la guitare swing, c’est déjà en même temps le Cab Calloway et le Frank Sinatra français, qui fera bientôt génie commun avec Boris Vian. » Epok

  • Pimpante nostalgie... par Le Monde de la musique
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « La carrière plurielle de Henri Salvador est un phénomène unique en France : venu du jazz de grand public (on disait “le swing”, à l’époque), il s’est fait un double nom de charmeur et d’amuseur. Après un travail exemplaire sur les années 40 de Charles Trenet (cinq doubles CD), déjà publié chez Frémeaux & Associés, Daniel Nevers propose un premier volume d’intégrale des enregistrements de Salvador. Sources et matières sont hétérogènes pour ces années 1942-48 : extraits d’émissions radiophoniques, bande originale du film Mademoiselle s’amuse, disques des différentes formations de Ray Ventura (chez qui le guitariste Salvador prit de plus en plus d’importance), premières faces enregistrées sous son propre nom… On découvrira ainsi que le fantaisiste fit plus difficilement ses armes que le chanteur de jazz : imitateur approximatif de Guitry, Jouvet et Raimu dans un sketch d’après-guerre mais infiniment séduisant dans J’aurais bien donné dix ans de ma vie ou dans Le Petit Souper aux ch [...]

  • Formidable travail par Le Monde
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Formidable travail que celui réalisé par Daniel Nevers, à qui l’on doit notamment L’Intégrale Charles Trenet pour le compte du même éditeur, Frémeaux & Associés. Le collectionneur et historien de la chanson et du jazz est allé traquer Henri Salvador dans ses premiers retranchements : en 1943, à Buenos Aires, chanteur dans l’orchestre de Ray Ventura, que Salvador avait accompagné dans sa fuite en Amérique latine (Ray Ventura et Paul Misraki, un des piliers de l’orchestre, étaient juifs). En Suisse, à Londres, à Bruxelles, Daniel Nevers a retrouvé cette bande de joyeux lurons aimant la plaisanterie, le jazz, les sketchs – deux versions de Maria de Bahia, tube composé par Paul Misraki de passage au Brésil. Tournant la page Ventura, Henri Salvador prend sa guitare pour fredonner Maladie d’amour, Clopin-clopant ou Le Petit Dîner aux chandelles. Joie, rythme, tendresse. » Véronique Mortaigne – Le Monde

  • Des perles en abondance par Ecouter Voir :
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « La magnifique longévité de Salvador, légitimement couronné par l’Académie Charles Cros il y a peu, à l’occasion de la parution d’un album délicieux, est la récompense d’une carrière et d’une vie dévorées avec gourmandise et une générosité artistique sans faille. Dans ce second volume de l’intégrale des enregistrements du chanteur aujourd’hui libres de droits, on assiste à la fin de l’aventure avec Ray Ventura, aux premiers disques en vedette et aux débuts de la collaboration avec Boris Vian. Les 47 titres présentés illustrent tour à tour les quatre orientations décelées par Daniel Nevers dans son introduction (prolixe et précise, excellente comme toujours) : la chanson jazz/swing/be-bop, la chanson sentimentale où brille le crooner, la chanson marrante – qui s’épanouira dans les années soixante et enfin la chanson exotique. Des perles en abondance, du fameux Loup qui donne son titre au coffret à Bédélia, d’Adieu foulards, Adieu madras à Saint Germain-des-Prés. Indispensable. » F [...]

  • Les fans se doivent de posséder ce document par Vibrations
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Suite au succès mérité de “Chambre avec vue”, il pleut des compilations consacrées à Henri Salvador en ce début d’année, comblant des lacunes et les bacs à disques, bien mal fournis il y a peu.Nul procès d’intention à Frémeaux qui avait anticipé le mouvement en publiant un volume précédent, et le prolonge avec ce double disque, toujours aussi complet (livret documenté à satiété), mais plus intéressant. En effet, le premier album documentait la carrière du Guyanais en accompagnateur, s’arrêtant à ses primes enregistrements. A partir de 1948, Henri Salvador entame pour de bon une carrière en solitaire, et donc cette fois, on l’entend pleinement. Et tout ce dont tous se régalent désormais était bien entendu déjà présent il y a cinquante ans. Jolis arrangements en grand orchestre ou en petite formation, voix d’ange, accords soignés, thématique entre jazz, romance et musiques en version latine, et même une bonne dose d’humour entre les lignes. Rien à redire, les fans (et les amoureux [...]

  • A suivre... par Centre Ouest / Ouest France
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « “Comment classer un garçon comme Henri Salvador, qui sait tout faire et qui fait tout parfaitement ?” se demandait Boris Vian dans “En avant la zizique”.Aujourd’hui encore, cinquante ans après ce compliment, l’Académie Charles Cros ne sait pas s’il faut privilégier le chanteur créole, le guitariste swing ou le premier rocker français en lui décernant son grand prix “pour l’ensemble de son œuvre” !Ce deuxième album de “l’intégrale” abonde en vieilles choses comiques ou tendres, souvent reprises d’émissions de radio en direct. C’est l’époque où Henri Salvador cesse peu à peu de faire le clown dans l’orchestre de Ray Ventura pour s’afficher comme la vedette principale de ses tours de chant. A suivre… » Christophe Deshoulières – Centre Ouest / Ouest France

  • Frémeaux & Ass. poursuit ses investigations dans le répertoire ancien par le Mon
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Après un premier volume qui levait le voile sur beaucoup de plages oubliées des années 1942-48 (Le Monde de la Musique n° 243, mais 2000), Frémeaux & Associés poursuit ses investigations dans le répertoire ancien de Salvador. Enfin, répertoire ancien… Car on trouve dans cette période de 1948-1950 beaucoup de ses chansons qui deviendront des classiques et qu’il réenregistrera à plusieurs reprises, à commencer par Le loup, la biche et le chevalier (“Une chanson douce / Que me chantait ma maman / En suçant mon pouce / J’écoutais en m’endormant”). Période pendant laquelle il endosse souvent le rôle du chanteur “typique”, affirme sa passion du jazz et se livre à ses plaisirs de chanteur sentimental sans paraître jamais rompre l’unité de son art. Entre autres instants stimulants, son interprétation de Saint-Germain-des-Prés, écrit par Léo Ferré. » Bertrand Dicale – Le Monde de la Musique

<< 1 ... 571 572 573 574 575 >>