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  • Excellente sélection par le Monde de la Musique
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    « Né en 1891, Georges Guibourg est un homme de transition. S’il fit entrer un jazz (ainsi appelait-on les nouveaux orchestres avec batterie) dès 1925 au café-concert, son esthétique de référence reste pourtant celle du XIXe siècle : plus polka (au mieux plus fox-trot) que swing, il méconnaît le micro et sait se faire entendre jusqu’au poulailler grâce à une diction aisément datable (mais d’autant moins datée qu’elle n’est jamais forcée). C’est dans ses textes qu’il prend ses distances avec le siècle précédent. Débutant vers 1908 avec un répertoire de romances, opérettes et chansons réalistes pour ne pas faire honte à ses parents (c’est pour les épargner qu’il prit le pseudonyme de Georgius), il prit celui-ci en horreur en même temps qu’il en découvrait les mécanismes. Aussi était-il tout désigné pour en réaliser la plus exacte parodie. Renonçant aux accessoires et aux effets de la tradition satirique et comique, habillé d’un simple frac noir puis d’un habit blanc, il sut captiver [...]

  • Le public, finalement, fut bon juge par Chorus
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    « Lorsque Montant commence à enregistrer pour Odéon en 1945, il a déjà gommé un certain nombre des tics de ses débuts. Bref, il a un style bien à lui. Les chansons que Piaf lui confie alors révèlent néanmoins combien celle-ci a été déterminante dans cette rapide évolution. L’influence de la Môme, en effet, déclenche à la fois une libération et un mimétisme. Instinctivement, le jeune homme adopte les intonations, le phrasé de la vedette.Son répertoire lui-même va puiser dans les richesses des auteurs-compositeurs maison : Contet, Emer, Monnot… Dans ses prestations scéniques, en revanche, il utilise une gestuelle où sa dégaine de prolo (chemise, pantalon) annonce une autre transformation – de fond, celle-là –, mettant à l’honneur la condition ouvrière qu’il vient de quitter.A cet égard, la rencontre avec Francis Lemarque sera déterminante. En l’espace de quelques mois, il enregistre plusieurs titres (“A Paris”, “Mathilda”, “Je suis venu à pied”, “Ma douce vallée”) de ce nouveau venu [...]

  • A suivre ! par Centre Ouest
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    « Yves Montant déjà historique…Montant ? Il a commencé tout de suite à fond, le bougre ! Protégé de Piaf, il connaît le succès dès son arrivée à Paris en 1944. Ses premières chansons sont des monuments historiques, oui, comme “Les feuilles mortes” !Car Jacques Prévert est l’autre enchanteur qui veille, avec la fée Piaf, sur le prodige de la chanson, du music-hall et bientôt du cinéma. Ici, on écoute Montand réciter “Barbara” de Prévert…A suivre ! » Christophe Deshoulières – Centre France Ouest

  • L'incomparable Lucienne Boyer par Ecouter Voir :
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    « Pour nous parler d’amour avec cette voix au timbre ouaté et plein d’émotion, il y avait Lucienne Boyer qui fera de ce refrain un des plus célèbres au monde. Lucienne Boyer fut aussi l’interprète d’un auteur inconnu : Jean Tranchant, puis Jean Delettre, son compagnon d’alors, composera des musiques pour celle qu’on surnommait “la dame en bleue”, laquelle épousera plus tard Jacques Pills. Après Parlez-moi d’amour, son second grand titre de gloire sera Que reste-t-il de nos amours, signé Charles Trenet. Dans ce double album, on retrouvera 36 titres de l’incomparable Lucienne Boyer. » Ecouter Voir

  • Moins tragique que Damia, intense aussi dans un registre plus léger par Télérama
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    « C’était une très belle dame aux yeux très bleus. Lucienne Boyer, née Emilienne-Henriette en 1903, fut modiste, modèle (notamment pour Foujita), doublure au music-hall avant de gagner le devant de la scène. Toujours vêtue de bleu (on l’appelait “le bleu Royer”), la ravissante, en qui Vian voyait Eve elle-même, créa des succès intemporels comme Parlez-moi d’amour. Broadway, Hollywood lui firent un triomphe. Elle revint quelque vingt ans plus tard chanter à Carnegie Hall, accompagnée par Toscanini. A Paris, l’Olympia la fêta une dernière fois en 1976, sept ans avant sa disparition. Cette anthologie, qui ne couvre qu’une partie de sa carrière, donne à entendre ce qui fit de la dame une vamp : cette note voilée dans la voix, qui accentue sa sensualité ; ce répertoire énormément amoureux, mélanco, malicieux, épicé de quelques kitscheries, fantaisies d’opérettes ou vignettes coloniales (Estampe marocaine). Moins tragique que Damia, intense aussi dans un registre plus léger, Lucienne Bo [...]

  • Triomphe international dans les années 1930 par Le Figaro
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    « Lucienne Boyer a connu un triomphe international dans les années trente, en interprétant Parlez-moi d’amour. Elle a ensuite accumulé les succès. L’intégrale de ses chansons enregistrées entre 1930 et 1948 vient de sortir en CD. » Le Figaro

  • Abondamment illustré par Ecouter Voir :
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    « Né à Carpentras dans le Vaucluse en 1889, Alibert est, avec Tino Rossi, l’un des chanteurs qui ont fait connaître le soleil méditerranéen. D’une voix joyeuse, d’une diction parfaite qui lui vaut de s’illustrer dans l’opérette marseillaise, Henri Allibert dit Alibert use volontiers de l’accentuation provençale dont il était fier. Souvent relégué au rang de second, il accède au vedettariat dans les années 1930 au moment où les Marseillais comme Pagnol se font connaître à Paris. Le Trio Vincent Scotto (qui lui écrit la majeure partie des chansons), René Sarvil et Alibert triomphe dans La Revue Marseillaise. Mais c’est Un de la Canebière qui battra des records de popularité avec notamment Cane… Cane … Canebière. Des deux disques du coffret, le premier est consacré aux bouquets de chansons qui firent les belles heures de ses opérettes ensoleillés alors que le deuxième est composé de chansons beaucoup moins connues mais qui contiennent quelques joyaux comme Le Noël des petits santons. [...]

  • Le talent du chanteur à la voix de soleil par Viva
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    « Grâce à André Bernard, grand amateur-collectionneur de chansons marseillaises, voici réunis en un double CD tous les succès d’Henri Alibert : Cane… Cane… Canebière, la Chanson du cabanon, Adieu Venise Provençale, Le Plus Beau Tango du monde… – la plupart écrits par le duo Scotto-Sarvil –, ainsi que quelques raretés (dont quatre ou cinq avec l’accent pointu), qui témoignent du talent du chanteur à la voix de soleil. » Viva

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