-
« Une musique d’émotion double » par Daily Passions
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La musique me fascine. C’est qu’elle m’émeut, surtout lorsqu’elle sort des moules appréciés, lorsqu’elle se rit de codes établis pour donner à entendre des personnes plutôt que de simples paysages sonores. Là, je suis gâté, j’ai droit à une musique d’émotion double. (…) C’est à mon humble avis une musique faite pour former le goût… »Par Noé GAILLARD – DAILY PASSIONS
-
« Un jazzman européen à redécouvrir absolument » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Trop peu connu du grand public, le saxophoniste-ténor et flûtiste belge Bobby Jaspar (1926 - 1963), accessoirement marié à la chanteuse Blossom Dearie, fut une décennie durant - avant son décès à l'issue d'une opération à cœur ouvert à New York - un instrumentiste hautement apprécié et recherché. "Bobby Jaspar - The Quintessence - Paris-New-York-Europe - 1953-1962" (Frémeaux & Associés) est un coffret de 3 cds qui compile admirablement ces dix années essentielles au cours desquelles ce saxophoniste au son suave, sensuel et caressant, avait côtoyé des figures majeures du jazz d'alors comme Chet Baker, Jay Jay Johnson (trombone), Milt Jackson, Mal Waldron (piano), Sacha Distel (alors guitariste !), Henri Renaud piano), Herbie Mann (flûte), André Hodeir (arrangement & composition), Miles Davis voire John Coltrane ! Sans oublier d'accompagner son épouse, à la voix gacieuse et acidulée, ou la chanteuse Helen Merrill et de diriger de solides formations. Un jazzman européen à redécouvr [...]
-
« L’un des plus beaux fleurons [de la collection Live in Paris] » par Le Salon l
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Tout d’abord une plongée dans le passé, plus précisément la fin des années 50, avec « Stan Getz 1959 Live In Paris » (1). Le saxophoniste, alors âgé de 32 ans, est déjà auréolé d’une réputation justifiée. Surnommé « The Sound », ce ténor a derrière lui un début de carrière des plus prometteurs. Mieux, les revues américaines Métronome et Down Beat le classent parmi les meilleurs ténors de l’époque. Pour son concert parisien du 3 janvier 1959 à l’Olympia, il est entouré de Martial Solal au piano, Jimmy Gourley à la guitare, la section rythmique étant complétée par le bassiste Pierre Michelot et le batteur Kenny Clarke. Deux Américains et deux Français qui sont tour à tour mis en valeur (Martial Solal, notamment, brille de mille feux sur Lover Manet sur sa composition Special Club) et offrent à Getz un écrin idéal pour non seulement la suavité d’un son inimitable, mais la fécondité d’une imagination qui se déploie sur des standards du bop, Round ‘Bout Midnight,The Squirrel, Yardb [...]
-
« Un témoignage précieux » par Le Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mai [...]
-
« Présage des succès à venir et rend ce coffret indispensable » par Le Salon lit
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur (…). Disparue en août dernier, Aretha Franklin (1942-2018) présente avec Ray Charles plus d’un point commun. Chanteuse et pianiste, elle aussi, son surnom de Queen of Soul dit assez le rayonnement qui fut le sien et la place qu’elle occupe dans la longue saga de la musique noire américaine. Son domaine, celui du gospel, de la soul et du rhythm’n’blues, est celui du Genius et son essor coïncide à peu près avec sa signature chez Atlantic, le label qui propulsa Ray Charles vers les sommets. Si la vie professionnelle de celle que Mahalia Jackson prit très tôt sous son aile connut des hauts et des bas (elle fut relancée dans les années 80 par le célèbre film de John Landis The Blues Brothers, au générique duquel figurent aussi Ray [...]
-
« Un spectacle solide et cousu main » par Chant...Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au moment où il revient arpenter la scène de l’Olympia, en ce mois d’avril 1962, Charles Aznavour n’est pas en terrain inconnu, loin de là. Dans ce temple du music-hall qui a réouvert en 1954, Aznavour s’y est produit pour la première fois en juin 1955 (en première partie de Sidney Bechet), ensuite en décembre 1955 et janvier 1956 avec Roger Pierre et Jean-Marc Thibault et encore à compter du 28 février 1957. Suite à une brouille avec Bruno Coquatrix en 1958, Aznavour restera quatre ans sans se produire dans la salle du boulevard des Capucines. En 1962, malgré les critiques de certains sur sa voix si particulière, nasale, malgré une rude concurrence des Bécaud, Gainsbourg et autre Brel, Aznavour est devenu un auteur-compositeur important de la scène française. A 38 ans Aznavour est déjà en pleine maîtrise de son art et de sa technique de showman. Le costume de scène est anthracite, la chemise blanche, la coupe de cheveux courte. Pour l’accompagner sur scène, il a choisi pour un [...]
-
« Formidable recueil » par ABS Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Antoine “Fats” Domino nous a quittés le mardi 24 octobre 2017. Sa famille était originaire de La Vacherie, sur un coin de la célébrissime Plantation Laura, à quelques miles de New Orleans où il est né en février 1928 dans le Lower 9th Ward et où il a toujours habité même après que l’ouragan Katrina ait dévasté sa maison en août 2005. Réfugié sur son toit, il avait dû être évacué avec sa femme par hélicoptère, mais il avait fait reconstruire sa maison au même endroit. Il fut un Pionnier du R&B style New Orleans et sa carrière a été prestigieuse en star mondiale du Rock‘n’Roll. Toutefois, il faut reconnaitre que le succès planétaire de faces comme Blueberry Hill, Blue Monday et I’m Walkin’ To New Orleans – entre autres (et reprises dans ce coffret) – a mis de l’ombre sur les blues et boogies qu’il avait enregistrés pour Imperial Records dès 1949. C’est à cette carence que remédie le premier album de cette série avec The Fat Man et Hide Away Blues de 1949, Little Bee, Boogie Woogie [...]
-
« Tout ça est délicieux » par Vinyl
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« A la suite de toutes ces modes / danses successives apparues dans la frénésie de l'après-guerre (mambo, cha-cha, calypso, latino) rapidement suivies par le rock'n'roll ou le twist, on se souvient de quelques pas plus ou moins météoriques, tels le hully-gully, le locomotion ou le madison... Dans sa grande mansuétude, Frémeaux & Co nous rappelle en un CD de 23 titres cette belle époque d'insouciance que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Initié par Billy Bridge (Jean-Marc Brige pour l'état civil, disparu précocement à moins de 50 ans), le madison apparaît en 1962 et les pas sont expliqués en toutes lettres par notre "Bibi Fricotin du rock" : "Tu fais le M, tu fais le A, tu fais le D, tu fais le M.A.D, etc..." Il sera aussitôt suivi par notre Johnny, sa Sylvie (qui chantait alors comme un trousseau de clés !), Les Pirates (avec Dany Logan), Nancy Holloway, Burt Blanca, Chris Carol et bien d'autres avec plus ou moins de bonheur. On a même droit à un bonus de 5 titres "+ [...]