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  • « Au festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1961, Ray Charles fut l’incontestable v
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    Les premières apparitions de Ray Charles à Paris, en octobre 1961, ont déjà été documentées sur Frémeaux & Associés, tout comme le premier concert à Newport en 1960. Au tour, cette fois, de ses tout premiers concerts en Europe. Ceux du festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1961 dont Ray Charles fut l’incontestable vedette, clôturant quatre des sept soirées. Ce sont ces quatre concerts qui sont restitués dans leur intégralité. Ce qui implique des redites d’une soirée à l’autre. Mais beaucoup moins que prévu. Face à quatre thèmes récurrents, l’inspiration du moment semble guider Ray Charles dans le choix du répertoire. Chaque concert présente de nouveaux titres alors que d’autres évoluent, même si le déroulé des prestations reste immuable : une séquence instrumentale avec l’octette, puis deux titres chantés en solo avant l’arrivée des Raelets, et le final sur « What’d I Say ». Loin de la routine à venir, Ray Charles s’investit autant au piano qu’au chant, il faut l’entendre crier le b [...]

  • « Un jazz vivant et festif, avec un jeu mature » par Jazz Magazine
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    Le hasard – ou le destin – a voulu que Francis Lockwood termine l’enregistrement de son nouvel album la veille du décès de son frère Didier. Rien d’étonnant donc à ce que « Minton’s Blues » soit dédié au violoniste disparu. Et ce, même si la musique pratiquée aujourd’hui par le pianiste n’a plus grand-chose à voir avec le Jazz-rock fougueux et aventureux que les « frangins » exploraient à grands renforts d’électricité à leurs débuts, dans les années 1970. De fait, Francis est revenu à un jazz plus « mainstream », clairement enraciné dans la tradition. Mais sans perdre pour autant son énergie ni son imagination. Surtout quand il est, comme ici, propulsé par une rythmique bouillonnante et stimulé par un Baptiste Herbin en pleine forme – pour ne pas dire incandescent ! A défaut d’innover, Lockwood prend un plaisir évident à développer ses compositions sur des charbons ardents, en exploitant toute sa palette pour libérer son énergie et son inspiration. Passant allégrement du « hard bo [...]

  • « A placer dans la partie « bonnes anthologies » par Jazz Magazine
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    Pour de nombreux discophiles, Kurt Weill pose un sérieux problème de classement. Doit-on mettre sa musique dans la partie « classique » ou « populaire » ? Et avec cette anthologie « jazz », les choses se compliquent encore un peu plus ! On oublie pourtant ce modeste problème dès que l’on plonge dans les 54 plages qui constituent ce coffret. Outre quelques indispensables tel le « Mack the Knife » d’Ella Fitzgerald à Berlin en 1960, le jazzfan découvre nombre de trésors oubliés, des plus emmiellés (Frank Sinatra) aux plus audacieux (le « Bilbao Song » de Gil Evans), le tout entre 1938 et 1961 (avec un centrage sur la décennie 1950). On trouve par exemple : côté interprètes, Ernestine Anderson ou Joe Loco : quelques chansons moins connues de Weill comme « It Never Was You » ou « Here, I’ll Stay ; les étonnants arrangements très « third stream » des quintettes de Chico Hamilton ; les formidables reprises « classifiées » de Dick Hyman ; Le troisième disque porte une attention particuli [...]

  • « L’orchestre est splendide, inspiré, avec un drive sans équivalant » par Jazz H
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    « (…) Le Duke et l’Orchestra, comme d’habitude, sont très attendus à Paris par le public (Duke fait la couverture de Jazz Hot d’octobre). Il y eut deux jours de concerts en octobre : le 28 au Théâtre national populaire de Chaillot, le 29 à l’Alhambra, celui (soirée) qui est restitué assez complètement ici, puis un concert le 20 novembre à la Salle Pleyel, point final de la tournée, restitué partiellement ici. Les concerts d’octobre furent doublés en matinée (18h) et en soirée (21h), et même si la critique, après Hodeir en 1951, fait la fine bouche sur le Duke coupable de jouer du Duke, cette fois par la plume admiratrice mais anormalement blasée de Charles Delaunay, il n’en est pas de même de Claude Bolling qui donne, dans Jazz Hot n°138 (décembre 1958, couverture Louis Armstrong-Good Book), un très précis, excellent et enthousiaste compte rendu (complémentaire de celui de Charles Delaunay pour Chaillot) du concert de l’Alhambra du 29 octobre 1958 en soirée, repéré pour être le me [...]

  • « Ce disque complète ainsi l’œuvre enregistrée non connue jusque-là de géants du
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    « Dans le cadre des tournées du producteur britannique Harold Davison qui, à l’instar de Norman Granz, voulait proposer des all stars du jazz sur les grandes scènes européennes –une volonté éphémère, on retrouve ces enregistrements effectués à Paris à l’automne 1958, et renseignés comme dûs à Europe 1 et à l’équipe Ténot-Filipacchi. Il se déroule à l’Olympia où l’équipe Ténot-Filipacchi avait ses habitudes. Le all stars réunit des musiciens d’horizons différents, bien que de génération commune dans l’ensemble, et tous les musiciens connaissent déjà le lieu pour y être venus, notamment par l’intermédiaire de Norman Granz. De fait, ils alternent selon les thèmes, comme c’était l’habitude dans ces formules. Le duo J. J. Johnson-Kai Winding, Lee Konitz, étant accompagné par la rythmique de luxe. La tournée parcourt les places fortes du jazz européen (La Grande-Bretagne, la Scandinavie, les Pays-Bas, l’Allemagne et la France. Deux des trois bandes de ce concert ont disparu selon le liv [...]

  • « Louis Armstrong fut et reste indispensable » par Jazz Hot
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    « Frémeaux & Associés poursuivent donc cette intégrale faite de coffrets de 3 CDs. Alors que tant de projets du même ordre se sont interrompus, nous ne pouvons que nous en réjouir. Aujourd'hui, Satchmo s'est installé dans les incontournables, au moins comme un nom. Beaucoup le citent encore, mais très peu l'écoutent vraiment. Bien sûr et on n'a cessé de l'écrire, à cette époque, Louis Armstrong n'est plus l'innovateur de «West End Blues» ou de «I Can't Give You Anything But Love», incontournables leçons de trompette et de chant jazz. Mais il n'a alors que 47 ans et à cet âge un trompettiste est à maturité artistique et en pleine possession de ses moyens physiques. En outre, ce premier All-Stars qui s'illustre dans la majorité de ces titres peut être considéré comme le meilleur avec Earl Hines et Sid Catlett, mais aussi Barney Bigard et Jack Teagarden, de grands marqueurs de l'histoire de leur instrument respectif. Ce coffret n'est constitué que d'enregistrements radiophoniques ou [...]

  • « Il n’y a qu’à savourer ces vingt-quatre faces » par Jazz News
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    Clifton Chenier a connu deux carrières, qui vont toutes les deux figer sa figure d’accordéoniste cajun. Mais au-delà du style purement régional – le zydeco – qu’il a contribué à faire connaitre jusqu’en Europe, bien aidé par le label Arhoolie à partir des années 60, il a auparavant montré d’exceptionnelles qualités qui font de lui un des plus intéressants hérauts du rhythm and blues naissant. Spécialement par cet art vocal violemment expressif et mordu aux chevilles par le shuffle d’un groupe d’enfer, Chenier dynamite le two-steps des bayous en y insufflant du blues et de la soul. Il n’y a qu’à savourer ces vingt-quatre faces toutes aussi efficaces que poisseuses pour s’en rendre compte. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS

  • « Une magnifique leçon d’histoire » par Musiques & Culture
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    « Il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Prés » mais il y eut un pendant, cette décade prodigieuse (1952-62) tant de jazzmen américains à Paris. Ils se dénommaient Lucky Thompson, Roy Haynes ou Clifford Brown. Le tout gravitait autour de quelques lieux mythiques (les clubs Le Tabou et le Club Saint-Germain, les studios de la rue Jouvenet) et de personnalités qui ne l’étaient pas moins : Eddie Barclay planifiait, Charles Delaunay chroniquait et le pianiste Henri Renaud s’improvisait fil conducteur d’une brigade mobile de boppers. Cette anthologie en double album rafraîchit les mémoires avec une sélection de sessions qui brassent rien moins que Zoot Sims, le guitariste Tal Farlow, Art Farmer, Art Farmer ou Oscar Petitford. Une magnifique leçon d’histoire.Par Christian LARREDE – MUSIQUES & CULTURE

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