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« Une anthologie très utile » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Comme le rappelle Bruno Blum dans les généreuses notes du livret de cette très utile anthologie, La Nouvelle-Orléans était, et demeure à plus d’un titre, une ville créole comme La Havane. C’est donc assez naturellement que le jazz fut un langage commun à nombre de musiciens de Cuba (et vice et versa avec Dizzy Gillespie et Charlie Parker). Après les déferlante rumba et chacha qui inondèrent particulièrement les États-Unis, ce fut au tour du boléro et du cancion de se laisser amadouer par le jazz, notamment au cours des descargas enflammées que le disque ne se privait pas d’enregistrer abondamment. C’est Cachao, contrebassiste et arrangeur très doué et passé par l’orchestre de Machito, qui domine le propos avec la moitié de la sélection et personne ne s’en plaindra, bien que les orchestres de Julio Gutierez, Nino Riviera ou Walfredo de Los Reyes, dédiés à la danse, montrent de belles dispositions et d’intéressants solistes. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
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« Un retour aux sources rafraîchissant » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nouveauté. Interprétés par un quartette anglais, les grands standards du jazz originel prennent ici les couleurs les plus pimpantes. Un retour aux sources rafraîchissant dans la mesure où souffle ici l’esprit des pionniers de la Nouvelle-Orléans, Jelly Roll Morton ou Sidney Bechet. Il imprègne ces versions qui ne tombent jamais dans les excès, copie servile ou actualisation intempestive, mais témoignent d’une fidélité aux figures tutélaires du premier jazz. Par Jacques ABOUCAYA – JAZZ MAGAZINE
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« Une biographie informée et admirative » par L’Enseignement
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Bernard Phan, professeur d’histoire et bon conteur, donne ici une biographie du Général de Gaulle informée et admirative. Personnage « majeur » de l’histoire de France au XXe siècle, de Gaulle a toujours cru qu’il avait un « destin » et a su en convaincre les autres. « Mon frère est sûr de réussir. Au collège, il savait déjà qu’il sauverait la France, et il l’a sauvée. Aujourd’hui, il sait qu’il la sauvera une seconde fois, il faut le suivre », déclarait son frère Pierre à des députés RPF en 1952. Projeté sur la scène de l’histoire en 1940 à presque 50 ans, on l’admire ou on le déteste, mais il ne saurait laisser indifférent. Par M.B. – L’ENSEIGNEMENT
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« Pour notre plus grand bonheur » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On se laissera enfin entraîner par deux monstres sacrés du jazz, le légendaire pianiste Willie « The Lion » Smith, roi du style stride, et le grand batteur Jo Jones qui dialoguèrent en 1972, revisitant pour notre plus grand bonheur des standards qu’ils maîtrisent jusqu’au bout des doigts et des baguettes.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Un chanteur-pianiste très à l’aise » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sur fond de « folk blues revival » amorcé aux Etats-Unis dans les années 1950 et appelé à culminer à plus grande échelle durant la décennie suivante, Memphis Slim se produit au printemps 1961 à l’Olympia, où l’enregistre Europe N°1. (Un an plus tard avec son compère Willie Dixon, il sera l’un des instigateurs de la tournée inaugurale de l’American Folk Blues Festival en Europe de l’Ouest, et se Fixera définitivement en France). Devant un auditoire de quelques centaines de spectateurs, le chanteur-pianiste se montre très à l’aise, fort d’une présence naturelle et d’une distinction étudiée, déjà mise à l’épreuve de New York à Tel Aviv. Celui qui avait remplacé Josh Altheimer comme pianiste de Big Bill Broonzy en 1940 ne manque pas de rappeler ses années déterminantes à Memphis et Chicago, mais il prend soin d’introduire ses morceaux en conférencier formel ou pince-sans-rire (« Memphis est la ville la plus formidable du monde pour ce qui est d’en venir »). Son programme se partage en [...]
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« Une irrésistible polyrythmie » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au cours des années 1940, les musiciens cubains prirent l’habitude de jammer « after hours » dans les clubs de La Havane, improvisant sans limite sur les figures obstinées du répertoire local comme le « montuno ». Stimulé par les échanges new-yorkais entre bop et mambo, le genre prit le nom de « descarga ». En 1952, en fin d’une séance cubaine Mercury, le pianiste Bebo Valdès (père de Chucho) lança un riff de piano, prétexte à 6 minutes d’improvisations débridées titrées « Con Poco Coco », première « descarga » destinée au disque. La présente compilation commence en 1956 avec « Descarga Caliente » de l’orchestre de Julio Gutiérrez (16 minutes), mais c’est le contrebassiste Cachao qui s’octroie la part du lion, multipliant les séances dévolues au genre à partir de 1957, sous son nom ou ceux de Walfredo de Los Reyes et Chico O’Farrill. Faute de solistes armés pour se renouveler sur ces tourneries harmoniques rudimentaires, les plus longues plages ne sont pas les plus passionnantes e [...]
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« Un panorama édifiant » par Paris-Move
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Œuvre ambitieuse que celle à laquelle s’attaquent ici François Jouffa et Pierre Layani : proposer une écoute comparative des enregistrements anglo-saxons que la nouvelle vague française adapta à la langue de Molière, à l’avènement d’une première tentative de rock hexagonal. On le sait, ces premières transpositions se firent d’abord sous l’angle de la parodie (via Boris Vian et Henri Salvador). Il suffit d’écouter l’adaptation du “See You Later Alligator” de Bill Haley par le dénommé Mac Kak (“T’es Pas Tombé Sur la Tête”) pour mesurer l’étendue du malentendu ! En 75 titres (alternant donc systématiquement versions françaises et anglophones), nos deux exégètes brossent donc un panorama édifiant de la question. “Kili Watch” s’avère ainsi à peu près aussi inepte dans sa transposition en français par Johnny, mais son arrangement local (avec l’appoint d’un excellent guitariste jazzy) surpasse celui de l’original par The Cousins. À l’inverse, si sa traduction en préserve le sens, “Ma P [...]
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« N’importe qui doté d’une paire d’oreilles fond à vue » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« The Sound arpente la scène de l’Olympia, le 3 janvier 1959 : il a 32 ans. Les spécialistes placent Getz au sommet du saxophone ténor. A juste titre. Le virtuose vient d’enregistrer une rivière de joyaux sur le label VERVE. Ce soir-là, au piano : Martial Solal. A la contrebasse, Pierre Michelot. A la batterie Kenny Clarke. A la guitare, Jimmy Gourley. Ebahissement palpable : Getz est soufflé par les pointures qui composent la section rythmique. Mais le patron, c’est lui. Alors, pour épater son monde, il varie les mélodies, rallonge les solos du collier brillantissime de standards qu’autorise le Great American Songbook. La volupté de la sonorité fait déborder Tenderly, Softly as a Morning Sunrise. Et bourdonner Round Midnight (Thelonious Monk). N’importe qui doté d’une paire d’oreilles fond à vue. »Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION