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  • « Au sommet de la maîtrise de son art » par Classica
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    Réunissant une séance légendaire pour Norman Granz en juin 1952, des concerts mémorables (Birdland, Rockland Palace, Carnegie hall et Hi-Hat de Boston), ces trois CD témoignent une fois encore du génie d’improvisateur dont Charlie Parker était doué. On reste à nouveau ébahi à l’écoute d’une telle liberté, d’une imagination mélodique et rythmique si inépuisable surgissant d’un mode de vie qui était plus qu’épuisant. Au sommet de la maîtrise de son art, il livre pour l’éternité quelques-uns de ses solos les plus inoubliables, notamment au cours d’une belle séance en compagnie de quatre musiciens qui formeront peu après le Moder Jazz Quartet. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Un discours prémonitoire ? » par Le journal du Médecin
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    Conférence de Michel Onfray enregistrée à Cannes au mois d’avril dernier et prenant pour sujet l’esprit français. Conférence qui intervient évidemment après les attentats de janvier 2015 et qui bien sûr entre en résonance avec ces évènements, et ceux qui allaient se produire six mois plus tard, notamment lorsqu’Onfray évoque la question de la laïcité et l’assimilation en affirmant que la République ne s’est pas rendue désirable de ce point de vue. Et lorsque le philosophe pointe que les imams des mosquées devraient être soumis au contrôle de l’Etat et non pas financés par le Qatar ou l’Arabie saoudite, son discours de position ferme de gauche empreint parfois de dérives sécuritaires, s’agissant de la NSA notamment, en devient prémonitoire. Prémonition ? Il se fait que l’auteur de ces lignes a écouté ce double cd dans sa voiture, un certain 13 novembre…Par B.R. – LE JOURNAL DU MEDECIN

  • « Une petite merveille » par Jazz Magazine
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    Enregistré en janvier 1959 à l’Olympia, ce live in Paris » est tout simplement une petite merveille. D’abord parce que c’est Stan Getz et que celui que l’on surnomme « The Sound » est entouré d’un quartette d’exception franco-américain, mené par Martial Solal. Ce qui frappe dès la première plage (Cherokee), c’est la cohésion des cinq musiciens, ravis d’être ensemble pour jouer ce répertoire de standards, comme si c’était la première fois, devant un public averti qui manifesta à loisir son approbation, voire sa ferveur. Martial Solal a rapidement établi une complicité avec le saxophoniste et Getz laisse s’exprimer « l’impalpable et voluptueuse qualité de son timbre » (Jacques Réda) dans une relecture personnelle de ces classiques du Great American Song book, démontrant l’unité d’un style où règne l’élégante sureté du phrasé, cette « manière de tourner sans fin autour de l’accord » évoquée jadis par le pianiste. Impressionné par Solal, il le laisse jouer en trio (Lover Man, Special [...]

  • « Un disque rare à ne pas laisser passer » par Jazz Magazine
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    La combinaison vibraphone-piano-guitare-basse-batterie du quintette de George Shearing a marqué le monde de l’accordéon, des Etats-Unis où Art Van Damme l’adopta dès 1947, à la France où les as de l’accordéon populaire s’en emparèrent souvent pour échapper au périmètre où le succès les retenait. Marcel Azzola fut de ceux-ci, notamment sur ce disque du label Black & Blue où le vibraphone hamptonien de Dany Doriz associé au bopper Georges Arvanitas et à l’inclassable brillantissime Marc Fosset (dont Azzola fréquentait à l’époque le duo Fosset-Caratini) fait « chauffer Marcel » comme il se doit. Originaux de Doriz (Fanfreluche) et Marcel Azzola (ses fameux « Double Scotch », « Pich’nette » et les riffs et variations moins connues de « Lina’s Blues »), tendres ballades de Vernon Duke ou  George Gershwin (mais aussi Percy Mayfield), morceaux de bravoure du swing (« Rockin’in Rhythm » et « Perdido », occasion d’une longue variation bop à l’unisson conclue par une folle collective), mais [...]

  • « Délicat et élégant » par Jazz Magazine
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    Ce disque est un adieu de Jean-Louis Wiart à son activité de producteur et à son label Axolotl. Délicat et élégant adieu dont il confie la responsabilité à la chanteuse Do Montebello et à ce disque qu’elle présente comme « un climat ». La mélancolie en est profondément marquée par la bossa nova, mais elle chante aussi « Peace » d’Horace Silver et « Never Let Me Go » parmi les originaux et les reprises de Tom Jobim ou Tonino Horta (ici guitariste auprès du violoncelle de Jacques Morelenbaum ou de l’accordéon de Marc Berthoumieux sur des arrangements dominés par les cordes pincées). Par François MARINOT – JAZZ MAGAZINE

  • « Une déambulation jazz en apesanteur » par Télérama
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    « Portée par le swing de ses musiciens (guitares, violoncelle, contrebasse et accordéon), sa voix claire et alanguie caresse des rivages brésiliens multilingues (portugais, anglais et français) et devient soupir sur les chansons les plus délicates de son nouveau répertoire : une déambulation jazz en apesanteur, scellée sur le disque Birdy Heart. »Par Anne BERTHOD - TELERAMA

  • « Une pierre majeure de plus à apporter à l’œuvre unique de Ray Charles » par So
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    « Les admirateurs de Ray Charles sont gâtés : après les concerts parisiens d’octobre 1961 et mars 1962 et le festival de Newport de 1960, c’est au tour des prestations du Genius à Antibes de l’été 1961 – sa première visite européenne – d’être documentées, pour la première fois dans leur intégralité (13 titres inédits), dans un coffret de quatre CD. Chacune des quatre soirées se déroule de la même façon : des introductions parlées par André Francis puis Joe Adams, le bras droit de Ray Charles, puis quelques standards de jazz instrumental interprétés par l’orchestre avec Ray au piano, une série de titres chantés par Ray et enfin l’arrivée des Raelets. Mais le répertoire, autour de quelques incontournables dont l’indispensable What’d I say final, varie chaque soir, mêlant les tubes (Georgia on my mind, débarrassé de ses cordes et porté par la flûte de “Fathead” Newman, I believe to my soul…) et des morceaux moins communs, y compris With you on my mind, emprunté à Nat King Cole et jam [...]

  • « Un génie absolu » par Hot club de France
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    Dans la collection « The quintessence » publiée par la maison Frémeaux, voici venir le second coffret de deux CD consacré à Sidney Bechet, seul jazzman dont « les mélodies appartiennent de plein droit à notre patrimoine culturel national, indissociables qu’elles sont de notre mémoire collective », comme le fait justement remarquer l’auteur du livret. Et c’est bien vrai : nous avons beau nous trouver maintenant plus de soixante ans après l’enregistrement du dernier album de Sidney Bechet, il y aura toujours des danseurs pour demander quelques increvables de son répertoire, qu’il s’agisse de « Petite fleur, des Oignons » ou des « Rues d’Antibes ». Peut-être même y ajouteront ils « Si tu vois ma mère » ou « En attendant le jour » … sans parler de « Passport to Paradise ». Voilà pour la face de Bechet la plus connue du grand public, bien présente dans la seconde des deux galettes du coffret. On appelle cela la « période française » de Sidney Bechet, que l’après-guerre amena de ce côté [...]

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