« Parmi les “Collégiens” du chef d’orchestre Ray Ventura figurait… Henri Salvador. Pour fuir les lois racistes et antisémites de l’occupation allemande, Ray Ventura (qui était juif) réussit in extremis, en novembre 1941, à entraîner son orchestre au Brésil et en Argentine. Son swing francophone pour grandes formations façon années 30 (Tout va très bien madame la marquise, Les Chemises de l’archiduchesse) se colore alors d’exotisme à base de tchic-tchic-tchic-boum-boum. Cela donne un pimpant Rio de Janeiro pour trombones, tambourins et maracas, chanté en portugais d’une voix glamoureuse à souhait ; et toutes sortes de sambas et de fox-trot instrumentaux dont les arrangements romantico-solennels sonnent savoureusement rétro.
Les refrains sont chantés en français, en anglais ou en espagnol par des voix doucereuses à la Frank Sinatra ou roucouleuses à la Maurice Chevalier. Et puis, il y a l’inimitable timbre caressant (il n’a pratiquement pas changé soixante ans plus tard) d’Henri Salvador qui interprète Premier Rendez-vous et C’est la première fois. » Eliane Azoulay – Télérama. Ce disque a reçu la distinction 3 clefs Télérama.
Les refrains sont chantés en français, en anglais ou en espagnol par des voix doucereuses à la Frank Sinatra ou roucouleuses à la Maurice Chevalier. Et puis, il y a l’inimitable timbre caressant (il n’a pratiquement pas changé soixante ans plus tard) d’Henri Salvador qui interprète Premier Rendez-vous et C’est la première fois. » Eliane Azoulay – Télérama. Ce disque a reçu la distinction 3 clefs Télérama.