« C’est le charme à l’état pur ! Danielle Darrieux règne alors sur les cœurs masculins. Sentimentale certes mais avec ce piquant – il n’était pas encore question d’émancipation… – propre aux jeunes filles indépendantes de l’avant-guerre. Un regard d’azur qui vous transperce jusqu’aux cieux. Jolie façon d’accéder au septième degré de la félicité ! Car la comédienne ne se contente pas de son joli minois.
Dès son premier rôle cinématographique (elle n’a pas encore 14 ans), Danielle Darrieux se découvre des talents de chanteuse. Le film s’appelle Le Bal. Il date de 1931, c’est-à-dire des débuts du parlant. D’autres films suivront, avec des romances comme il se doit. Certaines, signées Werner Richard Heymann (l’auteur de “Avoir un bon copain”), se tailleront même un petit succès. Ce qui incitera Polydor à les graver pour le phonographe. Très vite, Mlle Darrieux devient une habituée des studios. Les duos se multiplient – avec albert Préjean, partenaire à l’écran, mais le plus souvent avec Pierre Mingand.
A cet égard, Daniel Nevers – maître d’œuvre du collectage et des pochettes de cette passionnante collection – propose différentes versions d’un même titre. Une initiative qui ravira les amateurs. D’un côté, une bande-son avec son chapelet de souvenirs des salles obscures. De l’autre, une séance dont la pétulance laisse parfois pantois. Il est vrai que les arrangements sont dus, en la circonstance, à Wal-Berg – un chef d’orchestre féru d’innovations jazzistiques avec lequel Danielle Darrieux enregistrera par ailleurs “Le petit moulin tout vermoulu”. Un bijou de swing (1934) faisant aussitôt penser à Mireille et Jean Nohain.
Outre les raretés et les standards : “Si j’avais su” (du film adapté de l’opérette Dédé), “C’est un mauvais garçon” (du film Un mauvais garçon), ce coffret aux merveilles offre l’occasion de réentendre le fameux “Premier rendez-vous” que Patrick Bruel a eu le bon goût d’inclure dans son tout récent double album Entre-deux (cf. Chorus 40, p. 55) où Danielle Darrieux pousse de nouveau la chansonnette avec “A Paris dans chaque faubourg”, clin d’œil au cinoche et à la rengaine populaire. » Serge Dillaz – Chorus
Dès son premier rôle cinématographique (elle n’a pas encore 14 ans), Danielle Darrieux se découvre des talents de chanteuse. Le film s’appelle Le Bal. Il date de 1931, c’est-à-dire des débuts du parlant. D’autres films suivront, avec des romances comme il se doit. Certaines, signées Werner Richard Heymann (l’auteur de “Avoir un bon copain”), se tailleront même un petit succès. Ce qui incitera Polydor à les graver pour le phonographe. Très vite, Mlle Darrieux devient une habituée des studios. Les duos se multiplient – avec albert Préjean, partenaire à l’écran, mais le plus souvent avec Pierre Mingand.
A cet égard, Daniel Nevers – maître d’œuvre du collectage et des pochettes de cette passionnante collection – propose différentes versions d’un même titre. Une initiative qui ravira les amateurs. D’un côté, une bande-son avec son chapelet de souvenirs des salles obscures. De l’autre, une séance dont la pétulance laisse parfois pantois. Il est vrai que les arrangements sont dus, en la circonstance, à Wal-Berg – un chef d’orchestre féru d’innovations jazzistiques avec lequel Danielle Darrieux enregistrera par ailleurs “Le petit moulin tout vermoulu”. Un bijou de swing (1934) faisant aussitôt penser à Mireille et Jean Nohain.
Outre les raretés et les standards : “Si j’avais su” (du film adapté de l’opérette Dédé), “C’est un mauvais garçon” (du film Un mauvais garçon), ce coffret aux merveilles offre l’occasion de réentendre le fameux “Premier rendez-vous” que Patrick Bruel a eu le bon goût d’inclure dans son tout récent double album Entre-deux (cf. Chorus 40, p. 55) où Danielle Darrieux pousse de nouveau la chansonnette avec “A Paris dans chaque faubourg”, clin d’œil au cinoche et à la rengaine populaire. » Serge Dillaz – Chorus