"A vingt-neuf ans, Hervé Krief est un des plus passionnants musiciens de l’Hexagone : riche musicalement et humainement. Artiste sans frontières, il revendique sa gueule de métèque. Il crée une musique ingénieuse et chamarrée. Les étiquettes volent en éclats. Avec une agilité de mathématicien, Hervé Krief explore les combinaisons harmoniques, rythmiques et mélodiques. Il invente des sentes buissonnières luxuriantes, qui permettent de relier les styles, du jazz aux racines africaines, du funk à la fusion… Il le rappelle magnifiquement dans son dernier album « La dolce vita » (Hopi/Harmonia Mundi), enregistré avec son fulgurant big-band. Dix-huit musiciens, des cuivres qui fouettent l’imaginaire (trompettes, saxophones et trombones), des rythmes qui déferlent sur des rivages riants (Afrique, funk, jazz..). Hervé Krief fait escale les 16 et 17 septembre au Duc des Lombards. Embarquez sans hésiter dans son navire du swing.
Hervé Krief puise au meilleur, sans imiter. Il est nourri de Miles Davis (le sens de l’espace), de Jaco Pastorius (la jubilation rythmique), Fela Anikulapo Kuti (la pulsation, la transe), James Brown (la fougue du funk) et Duke Ellington (les senteurs des couleurs). Ses compositions en tirent une saveur originale. Il rassemble dans son grand orchestre des solistes venus d’horizons divers, d’Afrique, de France et d’ailleurs, dont les expériences (jazz, latino, rock…) s’enrichissent mutuellement. Le saxophoniste Toups Bebey, d’origine camerounaise, mêle en son haleine les parfums de la forêt et l’urbanité du jazz, avec des airs de réjouissance rappelant Sonny Rollins. Philippe Sellam, ancien saxophoniste de l’Orchestre national de jazz (et heureux aventurier d’une pérégrination musicale en Afrique Centrale avec son guitariste complice Gilles Renne), peint de poésie ses notes. François Corneloup (compère libertaire de Bernard Lubat), parmi les saxophonistes les plus intéressants de sa génération, développe une démarche d’improvisation remarquable par son audace et par sa qualité d’écoute.
Hervé Krief - nous l’avons déjà souligné dans nos colonnes - méritait qu’on lui donnât les moyens de son inspiration et de ses aspirations. Au cours des années quatre-vingt, sa formation SAEP (Swinging’ Art Ensemble of Paris) a été un modèle pour les jeunes générations françaises férues de funk, qu’il a conquises lors de ses nombreuses tournées. Il en reste un disque, « SAEP, Comme c’est bizarre » (La Lichère, devenu Frémeaux & Associés). A l’époque, Krief n’a pas eu, de la part des médias, l’attention dont il aurait été digne. Le nouveau label Hopi, fondé par l’ingénieur du son Fabrice Postel (également producteur des CD « Est » de Gérard Marais, « Aborigènes » de Michel Godard, « KONPS » de Jean-François Canape etc.), lui a rendu justice. Enfin !" Fara C - L'HUMANITE
Hervé Krief puise au meilleur, sans imiter. Il est nourri de Miles Davis (le sens de l’espace), de Jaco Pastorius (la jubilation rythmique), Fela Anikulapo Kuti (la pulsation, la transe), James Brown (la fougue du funk) et Duke Ellington (les senteurs des couleurs). Ses compositions en tirent une saveur originale. Il rassemble dans son grand orchestre des solistes venus d’horizons divers, d’Afrique, de France et d’ailleurs, dont les expériences (jazz, latino, rock…) s’enrichissent mutuellement. Le saxophoniste Toups Bebey, d’origine camerounaise, mêle en son haleine les parfums de la forêt et l’urbanité du jazz, avec des airs de réjouissance rappelant Sonny Rollins. Philippe Sellam, ancien saxophoniste de l’Orchestre national de jazz (et heureux aventurier d’une pérégrination musicale en Afrique Centrale avec son guitariste complice Gilles Renne), peint de poésie ses notes. François Corneloup (compère libertaire de Bernard Lubat), parmi les saxophonistes les plus intéressants de sa génération, développe une démarche d’improvisation remarquable par son audace et par sa qualité d’écoute.
Hervé Krief - nous l’avons déjà souligné dans nos colonnes - méritait qu’on lui donnât les moyens de son inspiration et de ses aspirations. Au cours des années quatre-vingt, sa formation SAEP (Swinging’ Art Ensemble of Paris) a été un modèle pour les jeunes générations françaises férues de funk, qu’il a conquises lors de ses nombreuses tournées. Il en reste un disque, « SAEP, Comme c’est bizarre » (La Lichère, devenu Frémeaux & Associés). A l’époque, Krief n’a pas eu, de la part des médias, l’attention dont il aurait été digne. Le nouveau label Hopi, fondé par l’ingénieur du son Fabrice Postel (également producteur des CD « Est » de Gérard Marais, « Aborigènes » de Michel Godard, « KONPS » de Jean-François Canape etc.), lui a rendu justice. Enfin !" Fara C - L'HUMANITE