De la fin de la nuit au lever du soleil (une seule plage), on assiste d’abord à l’éveil discret de la faune pour passer à un concert assourdissant. On ne perçoit jamais aucune modification et pourtant tout change constamment, exactement comme dans les œuvres de Philip Glass. Ce disque n’a rien de pédagogique ni même d’indispensable, mais il séduira ceux qui sont sensibles aux sons de la nature. De quelques chants on passe à une polyphonie à cent voix. Il faut régler son lecteur sur un volume assez élevé si l’on veut vraiment restituer son éclat au coloris sonore. Si on a un jardin, il est conseillé de diffuser ce disque en extérieur, la concurrence avec les autres oiseaux est divertissante.
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