« En 1955, Little Richard jouait la musique la plus extrême qui soit. Des chansons comme Lucille ou Tutti Frutti semblaient littéralement débarquer d’une autre planète, mais les oreilles chastes de l’Amérique d’Eisenhower se sont vite converties à sa folie, pendant un temps au moins. Soixante ans plus tard, l’éditeur de patrimoine Frémeaux consacre au rock’n’roller un triple-CD qui contient tous les morceaux qui l’ont fait entrer dans la légende, le tout avec un son démentiel. Une débauche d’énergie propre à faire passer Elvis Presley pour un gentil fils à sa maman. »
Par Rémi BONNET – L’ECHO REPUBLICAIN