« 1950 : Jacques Canetti, imprésario et fondateur du cabaret des Trois Baudets, séjourne à Montréal. On lui recommande un jeune animateur radio : Félix Leclerc. Il l’auditionne. C’est une immédiate révélation. D’emblée il lui propose un contrat. Le natif de La Tuque, qui chantait « en secret » depuis des années son quotidien, celui des siens – la « sève » même de son inspiration –, débarque alors à Paris. Venu pour quelques semaines en France, il y reste finalement jusqu’en 1953. C’est cette histoire, puis toute la carrière de Félix Leclerc que nous suivions, en deux volets, l’année dernière. L’histoire du « seul canadien dont le nom est connu de tous les Français », écrivait le chanteur Jacques Bertin. En effet, Félix Leclerc est probablement le plus français des chanteurs canadiens. D’abord parce que c’est à Paris, sous la férule de Canetti, qu’il a construit ses premiers succès et ouvrit une longue carrière qui le verra maintes fois fouler les scènes de l’Hexagone. Ensuite parce qu’il finira par faire de la France, et il le répétera à l’envi, une seconde patrie. »
Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE
"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologique, essentiel, l’emporte rarement sur le principe de rentabilité à court terme.)"
Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE
"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologique, essentiel, l’emporte rarement sur le principe de rentabilité à court terme.)"