"Claude Colombini-Frémeaux, fondatrice des éditions sonores Frémeaux & Associé s'explique sur le choix de Dani.
« En tant qu'éditrice sonore je m'intéresse à la voix, c'est une passion. Et celle de Dani m'a beaucoup plu, c'est une voix extraordinaire, rauque, puissante et douce à la fois, idéale pour être associée aux haïkus. C'est d'ailleurs grâce à elle, lors de l'enregistrement, que j'ai véritablement plongé dans l'écoute de ces poèmes et que j'ai visualisé les images. Dani ajoute quelque chose à cette poésie. » Une tessiture qui se pose sur des chants d'oiseaux. « Ce sont des ambiances naturelles, des enregistrements d'oiseaux dans différentes régions du Japon réalisés par un ornithologue et qui font partie de notre catalogue. » C'est donc une Dani lectrice et interprète d'une des poésies les plus délicates que l'on découvre avec ce double CD.
La chanteuse sort un double album consacré à l'art ancestral japonnais du haïku, ces petits poèmes de trois vers s'attachant à l'évanescence des choses. Explication avec l'artiste perpignanaise.
Le haïku est une forme poétique très codifiée, comme la plupart des disciplines japonaises. Il s'agit d'un poème extrêmement bref, sorte d'instantané pouvant se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. C'est au lecteur ou à l'auditeur de se créer sa propre image, car le haïku ne décrit pas, il se contente d'évoquer. Contactée par Frémeaux ² Associés (Librairie sonore), Dani a enregistré 99 haïkus de cinq des plus grands poètes japonais traduits par Joan Titus-Carmel. Une nouvelle expérience dont nous parle l'artiste.
- Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
Les éditeurs me l'ont proposé alors que jamais je n'aurais pensé faire ce genre de chose, surtout avec des haïkus. Ce qui me motive en général et que j'ai trouvé avec ce projet, c'est ce lâcher prise que permettent les mots, la poésie. Et ces petits poèmes sont extrêmement pertinents.
- Aviez-vous pour habitude de lire des haïkus ?
Je lis de la poésie. Ce qui m'intéresse-là, c'est aussi l'histoire de cette forme d'écriture qui est liée à la peinture, au geste de la calligraphie, au paysage et à la contemplation. C'est une poésie empreinte d'esprit zen qui parle de la vie, de la mort, des saisons, de la nature, de toutes ces choses que nous vivons sans vraiment les voir et les ressentir.
- Vous êtes chanteuse, comédienne. Comment avez-vous préparé cet enregistrement ?
J'ai travaillé avec un coach pour la voix, le son de la voix. Mais, il y a une vraie musicalité dans les haïkus. Je suis très sensible à ça, comme pour les accents. Et le haïku est très musical.
- Que pensez-vous du résultat ?
Je n'aime pas trop m'écouter, mais quand je l'ai fait, j'étais à fond dedans, je m'y suis littéralement plongée. Certains haïkus m'ont interpellée, mais c'est du domaine de la réflexion et pour que l'émotion passe, il faut se laisser aller, lâcher prise."
Propos recueillis par J.M.C - L'INDEPENDANT
« En tant qu'éditrice sonore je m'intéresse à la voix, c'est une passion. Et celle de Dani m'a beaucoup plu, c'est une voix extraordinaire, rauque, puissante et douce à la fois, idéale pour être associée aux haïkus. C'est d'ailleurs grâce à elle, lors de l'enregistrement, que j'ai véritablement plongé dans l'écoute de ces poèmes et que j'ai visualisé les images. Dani ajoute quelque chose à cette poésie. » Une tessiture qui se pose sur des chants d'oiseaux. « Ce sont des ambiances naturelles, des enregistrements d'oiseaux dans différentes régions du Japon réalisés par un ornithologue et qui font partie de notre catalogue. » C'est donc une Dani lectrice et interprète d'une des poésies les plus délicates que l'on découvre avec ce double CD.
La chanteuse sort un double album consacré à l'art ancestral japonnais du haïku, ces petits poèmes de trois vers s'attachant à l'évanescence des choses. Explication avec l'artiste perpignanaise.
Le haïku est une forme poétique très codifiée, comme la plupart des disciplines japonaises. Il s'agit d'un poème extrêmement bref, sorte d'instantané pouvant se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. C'est au lecteur ou à l'auditeur de se créer sa propre image, car le haïku ne décrit pas, il se contente d'évoquer. Contactée par Frémeaux ² Associés (Librairie sonore), Dani a enregistré 99 haïkus de cinq des plus grands poètes japonais traduits par Joan Titus-Carmel. Une nouvelle expérience dont nous parle l'artiste.
- Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
Les éditeurs me l'ont proposé alors que jamais je n'aurais pensé faire ce genre de chose, surtout avec des haïkus. Ce qui me motive en général et que j'ai trouvé avec ce projet, c'est ce lâcher prise que permettent les mots, la poésie. Et ces petits poèmes sont extrêmement pertinents.
- Aviez-vous pour habitude de lire des haïkus ?
Je lis de la poésie. Ce qui m'intéresse-là, c'est aussi l'histoire de cette forme d'écriture qui est liée à la peinture, au geste de la calligraphie, au paysage et à la contemplation. C'est une poésie empreinte d'esprit zen qui parle de la vie, de la mort, des saisons, de la nature, de toutes ces choses que nous vivons sans vraiment les voir et les ressentir.
- Vous êtes chanteuse, comédienne. Comment avez-vous préparé cet enregistrement ?
J'ai travaillé avec un coach pour la voix, le son de la voix. Mais, il y a une vraie musicalité dans les haïkus. Je suis très sensible à ça, comme pour les accents. Et le haïku est très musical.
- Que pensez-vous du résultat ?
Je n'aime pas trop m'écouter, mais quand je l'ai fait, j'étais à fond dedans, je m'y suis littéralement plongée. Certains haïkus m'ont interpellée, mais c'est du domaine de la réflexion et pour que l'émotion passe, il faut se laisser aller, lâcher prise."
Propos recueillis par J.M.C - L'INDEPENDANT