"L’entreprise encyclopédique initiée par la maison de disques continue pour le plus grand bien du plus grand nombre. Ce superbe coffret contient 64 morceaux dont 46 tubes du Rhythm & Blues et 18 faces jazz. Deux cents minutes pour redécouvrir le Genius et le suivre pas à pas vers ce qui sera ensuite son firmament. Bien sûr que l’on croise des standards inoubliables comme ‘I’Ve Got A Woman’ ou ‘Georgia On My Mind’, mais là n’est pas le plus important.
Ce qui importe justement, ce sont tous les autres titres que l’on a oubliés ou même, peut-être, jamais écoutés. C’est là que se trouve la genèse de l’œuvre. Ce sont tous ‘les exercices de style’ qui ont construit l’édifice sonore devenu patrimoine de l’humanité. N’oublions pas, en effet, que le chanteur-pianiste a su s’approprier tous les genres de musique: blues, jazz, gospel, soul, country & western, et même pop music, plus tard. Mais les concepteurs de ce coffret ont justement choisi de s’arrêter là où le Show Business avait commencé…
Le premier titre date de 1949 et le dernier est publié en 1960. Les musiciens qui l’ont accompagné sont plus d’une centaine, et ce, dans différentes formations. Cela va du Maxim Trio en passant par le Ray Charles Trio, l’orchestre façon Big Band ou le Ray Charles & His Orchestra. Les endroits où les enregistrements ont été captés vont de Seattle à Los Angeles en passant par Hollywood et New York City, où la grande majorité des morceaux a d’ailleurs été enregistrée. Et l’ensemble dure un peu plus de trois heures.
Le plus troublant, à l’écoute de ce triple CD, c’est l’actualité déconcertante de ces morceaux qui ‘datent’ un peu! Ils auraient été créés la semaine dernière, qu’ils seraient les mêmes tant ils sonnent comme des créations contemporaines. Bien sûr que les arrangements diffèrent, que les cuivres ne sonnent plus ainsi, mais rien de suranné ou de vieillot dans l’ouvrage. Le livret qui accompagne le coffret fait une brève référence au film de Taylor Hackford, RAY, en 2005. Dites-vous aussi que ce petit texte autant que le film sont des compléments indispensables à cette récapitulation discographique."
par Dominique BOULAY - PARIS-MOVE & BLUES MAGAZINE
Ce qui importe justement, ce sont tous les autres titres que l’on a oubliés ou même, peut-être, jamais écoutés. C’est là que se trouve la genèse de l’œuvre. Ce sont tous ‘les exercices de style’ qui ont construit l’édifice sonore devenu patrimoine de l’humanité. N’oublions pas, en effet, que le chanteur-pianiste a su s’approprier tous les genres de musique: blues, jazz, gospel, soul, country & western, et même pop music, plus tard. Mais les concepteurs de ce coffret ont justement choisi de s’arrêter là où le Show Business avait commencé…
Le premier titre date de 1949 et le dernier est publié en 1960. Les musiciens qui l’ont accompagné sont plus d’une centaine, et ce, dans différentes formations. Cela va du Maxim Trio en passant par le Ray Charles Trio, l’orchestre façon Big Band ou le Ray Charles & His Orchestra. Les endroits où les enregistrements ont été captés vont de Seattle à Los Angeles en passant par Hollywood et New York City, où la grande majorité des morceaux a d’ailleurs été enregistrée. Et l’ensemble dure un peu plus de trois heures.
Le plus troublant, à l’écoute de ce triple CD, c’est l’actualité déconcertante de ces morceaux qui ‘datent’ un peu! Ils auraient été créés la semaine dernière, qu’ils seraient les mêmes tant ils sonnent comme des créations contemporaines. Bien sûr que les arrangements diffèrent, que les cuivres ne sonnent plus ainsi, mais rien de suranné ou de vieillot dans l’ouvrage. Le livret qui accompagne le coffret fait une brève référence au film de Taylor Hackford, RAY, en 2005. Dites-vous aussi que ce petit texte autant que le film sont des compléments indispensables à cette récapitulation discographique."
par Dominique BOULAY - PARIS-MOVE & BLUES MAGAZINE