Avant d’achever sa vie comme chauffeur de taxi parisien, le clarinettiste martiniquais Eugène Delouche, fut, à l’instar de la star absolue du genre Alexandre Stellio, artisan de la rencontre parfumée et swing entre biguine et jazz (il adoptera par la suite le saxophone alto). Industrieux, Delouche créera après guerre son propre label (Les disques Ritmo), et une maison d’édition. Le propos évident des presque cinquante thèmes proposés ici reste la danse : mazurka, boléro, valse antillaise – il en fut le plus éminent des spécialistes – et le mambo s’offrent ici une syncope parfaitement charmeuse, et Fort-de-France et la Place Blanche, enfin unis, se nimbent de toute la sensualité des Antilles
Christian LARREDE – Jazz News
Christian LARREDE – Jazz News