Ses onomatopées « Zaz-Zuz-ZAz » lui valurent d’être considéré comme le père de nos zazous. Toutefois, Cab Calloway fut avant tout un incomparable entertainer. Personne n’oserait le nier à l’écoute de The Scat Song, Minnie the Moocher ou You Rascal You (ce que confirment ses prestations filmées). Le chanteur, qui remplaça Duke Ellington au Cotton Club, possédait tout autant de remarquables qualités de chef d’orchestre. Ayant rassemblé sous sa houlette de valeureux solistes, il savait laisser la parole aux meilleurs d’entre eux, le saxophoniste Hilton Jefferson (Willow Weep for Me), l’incomparable ténor Chu Berry (Lonesome Nights, A Ghost of a Chance), le batteur Cozy Cole (Paradiddle)ou Dizzy Gillespie débutant (Hot Air, Are You All Reet?). Un recueil qui, en sus, n’engendre pas la mélancolie.
Par A.T. – L’EXPRESS – LA DISCOTHEQUE IDEALE
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