« Comme Django, Il faut s’incliner » par Vibrations

L’éditeur Frémeaux & Associés ne nous laissera donc plus aucune possibilité de passer à côté du grand talent que fut Oscar Aleman. Après un premier et indispensable volume consacré aux jeunes années du guitariste argentin à Buenos Aires et Paris où tout ce qui comptait de musiciens inoubliables a cherché à se frotter à son jeu original et inventif – Django Reinhardt en tête qui voyait en lui son meilleur rival – on retrouve Oscar Aleman chez lui au crépuscule de sa carrière pour des faces inédites en Europe. Louvoyant entre répertoire typique où les rythmes latins sont roi et un swing trépidant du meilleur goût, Aleman parvient même à dynamiter l’impérissable scie qu’est « Besame Mucho », Comme Django, il faut s’incliner.
Par Bruno GUERMONPREZ - VIBRATIONS