« Oh yeah » par les Shadows Of Knight, « Diddy Wah Diddy » par les Remains (et Captain Beefheart), « I’m A Man » par les Yardbirds (ainsi que les Who et Dr. Feelgood, qui reprenait également « I Can Tell », « Roadrunner » (ainsi que « She’s Fine, She’s Mine » et… « Pretty Thing ») par les Pretty Things, « Cadillac » par les Kinks, « Who Do You Love » par les Doors (mais aussi Quicksilver Messenger Service et Los Lobos), « Story Of Bo Diddley » par les Animals, « Pills » par les New York Dolls, “Diddley Daddy” par les Rolling Stones (ainsi que “Mona”, “Crackin’Up” et “Cops And Robbers”), “Before You Accuse Me” par Creedence (et Clapton aussi), sans parler du “Not Fade Away” de Buddy Holy ( également adapté par les Stones), du “Magic Bus” des Who, du “Mannish Boy” de Muddy Waters, du « I Want Candy » des Strangeloves (adapté plus tard les Count Bishops), ou encore de « Hey There, Little Insect » de Jonathan Richman et « You’ll Be On My Mind » chez Ponareff… La liste est loin d’être exhaustive, et vouloir éradiquer toute trace de Bo DIDDLEY dans le Grand Livre du rock’n’roll contraindrait à en arracher un bon tiers des pages. Hèlas, depuis l’immémorial Golden Decade de Chess, ses premières faces ne se trouvaient plus que chichement disséminées sur de douteuses compiles fourre-tout. En 64 plages réparties sur trois CD, cette anthologie Made In France ‘assortie d’un livret rédigé par Bruno Blum) répare donc cette injustice.
Par Patrick DALLONGEVILLE - PRESTO
Par Patrick DALLONGEVILLE - PRESTO