Les Années Saravah par Le Monde de la Musique

“L’épopée artistique et humaine du label Saravah fait partie de la légende des années 60-80, lorsque la liberté devint une question majeure pour certains artistes, inacceptables par le monde des variétés refusant de se croire américains en jouant du rock et rétifs aus formes anciennes de la chanson française. Aujourd’hui, se remémorer Saravah, c’est forcément citer Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, Jean-Roger Caussimon, Carole Laure, Philippe Léotard, Pierre Akendengue, David Mc Neil, la Mauranne des débuts ou la Françoise Hardy dans ses échappées hors de la gloire, et évidemment Pierre Barouth, fondateur et maître à penser (ou plutôt à ne pas suivre la pensée commune) du label, crée avec les revenus de son adaptation de la samba Saravah et du reste de la musique du film Un homme et une femme. (...) Le point est ici fait de manière superbe avec une des plus belles écoles de la chanson française.”
Bertrand DICALE, LE MONDE DE LA MUSIQUE

“L’épopée artistique et humaine du label Saravah fait partie de la légende des années 60-80, lorsque la liberté devint une question majeure pour certains artistes, inacceptables par le monde des variétés refusant de se croire américains en jouant du rock et rétifs aux formes anciennes de la chanson française. Aujourd’hui, se remémorer Saravah, c’est forcément citer Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, Jean-Roger Caussimon, Carole Laure, Philippe Léotard, Pierre Akendengue, David Mc Neil, la Mauranne des débuts ou la Françoise Hardy dans ses échappées hors de la gloire, et évidemment Pierre Barouth, fondateur et maître à penser (ou plutôt à ne pas suivre la pensée commune) du label, créé avec les revenus de son adaptation de la samba Saravah et du reste de la musique du film Un homme et une femme.
Le même esprit, sur plus de trente ans d’enregistrements, donne des fruits parents : fantaisie narquoise, grinçante gravité, une sorte de légèreté aristocratique que l’on trouve dans les célèbres C’est normal par Brigitte Fontaine et Areski ou Cet enfant que je t’avais fait par Brigitte Fontaine et Jacques Fontaine, que dans Allo viens je m’emmerde par Pierre Louki ou les chansons de Fred Poulet. Après le témoignage Dites 33,volume 1 Le Monde de la Musique n° 241, mars 2000), sur les expériences les plus débridées des artistes de Saravah, le point est ici fait de manière superbe avec une des plus belles écoles de la chanson française.”
Bertrand DICALE, LE MONDE DE LA MUSIQUE