Accordéon : On vous a découvert avec « Paris Musette » au début des années 1990. Quel souvenir gardez-vous de cette épopée ?
François Parisi : Ca a été une sacrée aventure. Il y avait Marcel Azzola, Daniel Colin… Jo Privat aussi, un immense créateur dans l’âme, un chef de file du style musette. Nous étions bien entourés, grâce à Didi Duprat qui avait une rythmique hors pair. Didi, c’est le fils spirituel de Django Reinhardt. Dans le volume 1, je joue une de mes compositions que j’avais faite à l’époque, la valse qui s’appelle Annie-zette. Grâce au succès du CD, mon morceau est devenu un classique du musette. Dans le volume 2, je joue un titre de Louis Ferrari, La Rabouine, et sur le 3, Roger le Vénitien. Patrick Tandin a été un personnage central dans cette aventure. Il a eu cette géniale idée de réunir tous ces accordéonistes. Moi, mon aventure s’est faîte grâce à Didi Duprat. Quand Patrick Tandin lui a demandé d’accompagner tous les accordéonistes, Didi a dit : « Oui, mais à une seule condition, c’est que François Parisi joue ».
Accordéon : Après ces trois disques, il y a eu de nombreux concerts et tournées. Qu’avez-vous fait après ?
François Parisi : Des concert, on en a fait beaucoup. A chaque tournée, c’était de nouvelles découvertes : Le Japon, L’Australie, Le Canada, La France aussi bien sûr. C’était formidable quand il y avait Jo Privat, un personnage unique en son genre. Il y avait rarement Marcel Azzola et Joë Rossi. On les voyait surtout pour les enregistrements mais ils ont peu participé aux tournées . Il y avait également Daniel Colin, Armand Lassagne, Didi Duprat, Didier Roussin… Nous étions de joyeux lurons. Il y avait une bonne ambiance, beaucoup de musicalité, un bon public. Il faudrait que cette époque revienne… Suite à « Paris musette », mon morceau Annie-zette a été pris dans une publicité diffusée durant tout l’été 1992. C’est sûr que ça m’a fait connaître. Après « Paris Musette », la vie continue. Je suis comme Joe Privat. Il disait toujours : « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je fais même plus mon âge. » ACCORDEON
François Parisi : Ca a été une sacrée aventure. Il y avait Marcel Azzola, Daniel Colin… Jo Privat aussi, un immense créateur dans l’âme, un chef de file du style musette. Nous étions bien entourés, grâce à Didi Duprat qui avait une rythmique hors pair. Didi, c’est le fils spirituel de Django Reinhardt. Dans le volume 1, je joue une de mes compositions que j’avais faite à l’époque, la valse qui s’appelle Annie-zette. Grâce au succès du CD, mon morceau est devenu un classique du musette. Dans le volume 2, je joue un titre de Louis Ferrari, La Rabouine, et sur le 3, Roger le Vénitien. Patrick Tandin a été un personnage central dans cette aventure. Il a eu cette géniale idée de réunir tous ces accordéonistes. Moi, mon aventure s’est faîte grâce à Didi Duprat. Quand Patrick Tandin lui a demandé d’accompagner tous les accordéonistes, Didi a dit : « Oui, mais à une seule condition, c’est que François Parisi joue ».
Accordéon : Après ces trois disques, il y a eu de nombreux concerts et tournées. Qu’avez-vous fait après ?
François Parisi : Des concert, on en a fait beaucoup. A chaque tournée, c’était de nouvelles découvertes : Le Japon, L’Australie, Le Canada, La France aussi bien sûr. C’était formidable quand il y avait Jo Privat, un personnage unique en son genre. Il y avait rarement Marcel Azzola et Joë Rossi. On les voyait surtout pour les enregistrements mais ils ont peu participé aux tournées . Il y avait également Daniel Colin, Armand Lassagne, Didi Duprat, Didier Roussin… Nous étions de joyeux lurons. Il y avait une bonne ambiance, beaucoup de musicalité, un bon public. Il faudrait que cette époque revienne… Suite à « Paris musette », mon morceau Annie-zette a été pris dans une publicité diffusée durant tout l’été 1992. C’est sûr que ça m’a fait connaître. Après « Paris Musette », la vie continue. Je suis comme Joe Privat. Il disait toujours : « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je fais même plus mon âge. » ACCORDEON