« Tremé incarne la tradition » par Jazz News

Depuis la série de HBO, le quartier qui jouxte le Carré Français, est devenu un passage touristique obligé. Mais avant de devenir cette caricature, en proie avec la gentrification, Tremé fut l’âme de la ville, l’antichambre où nombre de musiciens ont grandi. Trombone Shorty fut ainsi formé dans les rangs de son brass band. Et c’est d’ailleurs un autre Andews (grande lignée) que l’on retrouve à la coulisse de cet enregistrement de 1990. A l’époque, alors que l’heure est au renouveau des brass Bands, avec le Dirty Dozen pour mener la danse, celui de Tremé incarne la tradition, ce nécessaire lien qui fait la vitalité de la ville. Et dans le genre, la bande drivée par Lionel Batiste, tambour majeur et pilier de Tremé, en donne une version conforme. Jacques DENIS – JAZZ NEWS