Ce douzième volume débute le 10 janvier 1946 avec l’Esquire All-Americans Award Winners parmi lesquels Satchmo est environné d’ellingtoniens et de figures comme Don Byas et Charlie Shavers. La suite n’est pas moins prestigieuse, où pour la première fois il donne la réplique à Ella Fitzgerald. Mais le cœur de ce volume est ailleurs, avec le film « New Orleans », une idée originale d’Orson Welles massacrée à la sauce hollywoodienne. Par bonheur, les musiques enregistrées pour la BO furent conservées telles qu’avant sélection, montage et mixage. Rien d’inédit pour les collectionneurs, mais une somme qui fait souvent défaut aux amateurs. Armstrong s’y trouve à la tête d’un Hot Seven reconstitué : Kid Ory, Barney Bigard, Charlie Beal, Bud Scott et Zutty Singleton (plus, selon les plages, Billie Holiday, Mutt Carey, Lucky Thomson et différents musiciens de studio). Swing et Victor profitèrent de ce séjour hollywoodien pour enregistrer quelques faces supplémentaires en septette. L’autre gros morceau de ce recueil : les « acetates » gravés à Carnegie Hall le 8 février 1947 par Armstrong avec Edmund Hall et son orchestre du Café Society, sextette au format néo-orléanais, remplacé en fin de programme par le big band de Louis que rejoint Billie sur « Do You Know What It Means ». Le mois suivant, Louis Armstrong livre ses dernières faces à la tête de son big band et le disque s’achève par trois titres d’une émission préservée sur V-Disc avec un septette comprenant notamment Jack Teagarden, Sidney Catlett et…l’accordéoniste Roy Ross.
Par Benjamin ZIX- JAZZMAG-JAZZMAN
Par Benjamin ZIX- JAZZMAG-JAZZMAN
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