« Témoignages, documents historiques, traces, tout ce qu’on voudra: il arrive à cette monumentale intégrale Armstrong de pécher par excès de zèle. Après l’abondance d’émissions radio des volumes précédents aux insuffisances techniques souvent lassantes, on retrouve ici, dans ses œuvres plus ou moins officielles, un Louis premier choix. 1947, c’est le grand tournant qui le voit congédier son big band et renouer avec les petites formations de ses débuts: on veut parler de l’époustouflant concert du Carnegie Hall. Un virage amorcé l’année précédente avec le film New Orleans, retentissant ratage cinématographique mais très émouvante expérience musicale qu’on retrouve ici avec ravissement. »
Par Michel BARBEY – LE TEMPS