« L’exposition Great Black Music, qui débute aujourd’hui et se tient jusqu’au 11 août à la Cité de la musique à Paris, offre une vision décloisonnée des musiques noires et de leurs trajectoires complexes. Entretien avec l’ethnomusicologue Emmanuel Parent, qui a apporté son concours à la manifestation. […]
Quel est le but d’une telle exposition ?
Chacun a une idée de ce que sont les musiques noires, selon son goût. Dans cette expo, le visiteur va s'interroger : il va voir des styles musicaux qu'il n'avait pas forcément reliés avec ses prédilections, et se poser la question de ces liens un peu mystérieux. Les musiques noires, c'est l'expression musicale du panafricanisme. Au XXe siècle, différentes personnes des diasporas noires ont essayé de s'associer politiquement, de voir les points communs qu'il y avait entre un Antillais, un Noir américain et éventuellement un Africain d'un pays en lutte pour son indépendance. Au fur et à mesure du XXe siècle, la circulation de la musique, la mondialisation aidant, les musiciens se sont rendu compte qu'il y avait des liens entre le hip hop et le reggae, entre la bossa nova et le jazz West coast, entre la rumba congolaise et la rumba cubaine. »
Par Bertrand LAVAINE - RFI
Quel est le but d’une telle exposition ?
Chacun a une idée de ce que sont les musiques noires, selon son goût. Dans cette expo, le visiteur va s'interroger : il va voir des styles musicaux qu'il n'avait pas forcément reliés avec ses prédilections, et se poser la question de ces liens un peu mystérieux. Les musiques noires, c'est l'expression musicale du panafricanisme. Au XXe siècle, différentes personnes des diasporas noires ont essayé de s'associer politiquement, de voir les points communs qu'il y avait entre un Antillais, un Noir américain et éventuellement un Africain d'un pays en lutte pour son indépendance. Au fur et à mesure du XXe siècle, la circulation de la musique, la mondialisation aidant, les musiciens se sont rendu compte qu'il y avait des liens entre le hip hop et le reggae, entre la bossa nova et le jazz West coast, entre la rumba congolaise et la rumba cubaine. »
Par Bertrand LAVAINE - RFI