« Marc Benham est un pianiste «rare». Tous ceux qui ont assisté à ses concerts ou écouté Herbst, son précédent album solo en conviennent. Une technique accomplie, un toucher précis (qui l'autorise à jouer sur les redoutables pianos Fazioli), un sens aigu de la mise en place et une culture phénoménale de l'histoire du piano jazz (Thelonious Monk compris) ne sont que quelques-unes de ses qualités. Au répertoire de Fats Waller annoncé par le titre, (mais aussi de James P. Johnson), il ajoute quelques-unes de ses compositions personnelles et même un extrait d'un thème de François Couperindont il donne une interprétation «stride» tout à fait dans le ton malgré son anachronisme... mais Marc Benham a aussi le sens des surprises inattendues et le culte du mystère (ainsi le logo du pingouin en loden qui figurait déjà sur Herbst, lui-aussi très réussi). Chapeau (melon...) l'artiste! »
Par Daniel CHAUVET – JAZZ HOT
Par Daniel CHAUVET – JAZZ HOT