La disparition récente de Fats Domino rappelle le rôle primordial qu’il joua dans l’émergence du rock & roll. Cette compilation (120 des 200 enregistrements Imperial de Domino) se charge de d’établir un lien entre le bleu des origines et l’adoption du vernaculaire afro-américain par la jeunesse de l’Amérique triomphante des années cinquante. S’il n’a pas été l’unique artisan de ce phénomène, sa bonhommie lui a permis d’entrer dans les salons américains sans effrayer les classes moyennes blanches que l’hypersexualité d’un Little Richard ou le culot affirmé d’un Chuck Berry rebutaient.
Par LE SON DU MONDE
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