J’ai commencé à écouter la musique de Django en même temps que j’apprenais la guitare, quand j’avais vingt ans et que j’habitais vers Montmartre, à côté du Clairon, un café ou jouaient des guitaristes manouches. J’ai essayé de comprendre comment ça se jouait, mais je n’y suis bien sûr pas arrivé tout de suite. Il a fallu très longtemps avant que ça marche ! Les disques de Django, il y en a des millions. A partir de là, j’ai acheté tout ce que j’ai pu trouver sur lui, notamment en compact, car à ce moment-là, au début des années 80, les vinyles n’existaient quasiment plus, et que c’était presque une honte d’en avoir encore. Sur ce coup, les fabricants nous ont bien eus. On s’est fait enfler, je leur en veux à mort ! On a été con, on a marché, les vinyles sont devenus un truc de collectionneur alors que ça a un son quinze fois meilleur. J’ai quasiment l’intégrale de Django en coffrets édités par Frémeaux & Associés.
Par SAN SEVERINO
Par SAN SEVERINO