« A sa mort le 24 octobre, les médias ont réservé les grands espaces. Il y a de quoi! La gloire de Fats ne se borne pas aux célébrissimes Blueberry Hill, ou Ain’t That a Shame. Soulevé par la marée rock du milieu des années cinquante, le rythm’n’blues du Louisianais enjambait déjà les genres. Le succès s’amplifie. Des émeutes annoncent les concerts. Fats le rassurant devient la première star noire universelle. Pop, jazz, rock, blues : tous les publics, tous les classements l’accueillent. En 1962, le festival de jazz d’Antibes invite le fédérateur. Voici 126 titres, preuve de la production fertile, populaire, et diversifiée d’Antoine Dominique Domino, le rescapé, en 2005 - sur son toît - de l’ouragan Katrina ! Né en 1928 pour que chaloupent les hémisphères. »
Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION
Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION