EMBRUN, Éliane (Éliane Branchard, née en 1923) interprète
Née à Argelès-Gazost, elle chante et danse durant son enfance et, jeune mariée, suit son époux à Paris. Elle prend des cours de chant avec Paulette Vétheuil qui lui écrit la musique de Au chant des mandolines, son premier disque en 1947. Elle commence à chanter dans des cabarets comme Le Drap d’Or et donne des galas à travers la France et la Belgique. En 1949, Éliane Embrun remporte le Prix Lucienne Boyer avec Qu’il était doux, texte d’Henri Contet avec qui elle sera liée durant plus de dix ans. La même année, elle grave Congo et, surtout, Si j’étais une cigarette qui restera sa chanson fétiche. À partir de 1950, elle apparaît et chante dans plusieurs films, se produit au Brésil et au Moyen-Orient et participe à plusieurs émissions de télévision. Elle ralentit ensuite ses activités et se retire dans ses Pyrénées natales en 1963. En 1990, Éliane Embrun réapparaît à “ La Chance aux Chansons ” et reprend la route des galas et des casinos en France et en Belgique. Quelques années plus tard, elle enregistre vingt chansons publiées sur le CD “Douce France”. Considérée comme une chanteuse de charme, Éliane Embrun, qui maîtrisait une diction parfaite, savait s’investir dans un répertoire choisi et exigeant comme Mes jeunes années de Trenet, Mélancolie de Pierre Dudan, Boléro pour l’inconnu de Bruno Coquatrix, ainsi que dans les grands standards de la chanson américaine.
Jean Buzelin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO ELIANE EMBRUN)