HAMPTON, Lionel (1909-2002) vibraphone, batterie, piano, chant, chef d’orchestre.
Sa carrière fut particulièrement longue puisque, originaire du Kentucky, il jouait déjà dans un orchestre à Chicago en 1920. Il suit des cours de musique en Californie dans les années 20, chante dans un disque dès 1929 et, l’année suivante, alors qu’il joue de la batterie dans l’orchestre du saxophoniste Les Hite, il enregistre son premier solo de vibraphone derrière Louis Armstrong. Il forme son premier groupe à Hollywood avant d’être recruté par Benny Goodman en 1936. Jusqu’en 1940, il réalise de nombreux disques avec les plus grands solistes qui constituent la quintessence du jazz mainstream en petite et moyenne formation. Au début des années 40, il monte un big band torride dont le succès auprès de la communauté noire va entraîner la vogue du rhythm and blues. Dans cet orchestre qui chauffe les salles, vont défiler des musiciens comme Joe Newman, Cat Anderson, Clifford Brown, Quincy Jones (tp), Earl Bostic (as), Illinois Jacquet et Arnett Cobb (ts), Milt Buckner (p, arr) ainsi que Wes Montgomery (g) et Charles Mingus (b) à leurs débuts. Il tourne beaucoup, notamment en France où il enregistre souvent et maintiendra jusqu’à un âge canonique un orchestre qui fera le bonheur des festivals du monde entier.
Batteur spectaculaire, véritable inventeur du vibraphone dans le jazz, Lionel Hampton est d’abord un des plus grands swingmen que cette musique ait donné. Son orchestre, toujours sous tension et qu’il dirigeait sans le moindre temps mort, déchaînait littéralement les foules.
Jean Buzelin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO LIONEL HAMPTON)
Voir CD Lionel Hampton, The Quintessence, FA 211.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO LIONEL HAMPTON)
Voir CD Lionel Hampton, The Quintessence, FA 211.