« Jean-Michel Davis a repris quelques-uns des musiciens qui l’avaient accompagné sur son précédent opus, et en concert également : Frédéric Loiseau à la guitare, Raphaël Schwab à la contrebasse et Julien Charlet à la batterie. Et le génial vibraphoniste a judicieusement complété ce line up pour parvenir à un quintet composé d’invités : Patrick Villanueva au piano et à l’accordéon, Hubert de Villèle, à la flûte, sa fille, Juliette Pearl au chant, et le saxophoniste Daniel Huck en tant que chanteur scatiste cette fois-ci. Jean-Michel Davis, lui, est au vibraphone, au marimba, au xylophone et au Glockenspiel. Rappelons qu’il n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà réalisé Forgotten Dreams, Vibraphone Jazz et Jazz versions from the big and small screen repertoire, déjà chez Frémeaux & Associés, l’incontournable éditeur qui aligne de grands et remarquables artistes dans son catalogue. Jean-Michel Davis signe au moins trois compositions et il se livre à quelques interprétations de reprises immortelles telles Poésie, de Charles Trenet, La Javanaise, de Serge Gainsbourg, ou encore Liebeslied, de Kurt Weill, sans oublier George & Ira Gerschwin, le compositeur Arthur Schwartz (1900 – 1984), le pianiste Victor Feldman, 1934 – 1987, le compositeur polonais Bronislaw Kaper (1902 – 1983), ou la musicienne compositrice parolière américaine Dana Suesse (1909 – 1987). Un superbe mélange de morceaux d’hier et d’aujourd’hui qui en fait un excellent remède pour effacer cette négativité des deux dernières années. Un bol d’air frais ? Non, un tsunami d’air frais, salutaire, vital. »
Par Dominique BOULAY – PARIS MOVE