« A forcer les portes du paradis » par Télérama

Le son n’est pas terrible, d’accord. Mais passé les premières mesures, plus de raison d’y songer tant la musique explose, swingue et déborde d’intelligence. Directeur musical des Messengers d’Art Blakey (batterie), le jeune et déjà génial Wayne Shorter (sax) les entraîne vers les vastes aires d’improvisation ouvertes par Miles Davis et John Coltrane, permettant à Lee Morgan (trompette), Bobby Timmons (piano) et Jymie Merritt (contrebasse) de laisser parler leur immense talent. Une fête fantastique, qui culmine dans un « Night in Tunisia » à forcer les portes du paradis.

Par TELERAMA