"Qui mieux que l'acteur Fernandel pouvait lire la Provence de Daudet ? En 1954, il enregistra les "Lettres", aujourd'hui remises au goût du jour par la maison de disques Frémeaux & Associés, qui oeuvre pour la défense du patrimoine sonore." LE PARISIEN
"Il n'avait même pas le bac, Alphonse Daudet, privé de le passer par la faute de sa famille, ruinée. Heureusement, l'absence de diplôme ne l'a pas empêché d'écrire de petits chefs-d'oeuvre. Parmi eux, les incontournables "Lettres de mon moulin", dont la célèbre "Chèvre de Monsieur Seguin".Qui mieux que l'acteur Fernandel pouvait lire la Provence de Daudet ? En 1954, il enregistra les "Lettres", aujourd'hui remises au goût du jour par la maison de disques Frémeaux & Associés, qui oeuvre pour la défense du patrimoine sonore.L'inimitable accent de Fernandel ainsi que sa générosité de conteur font de lui l'interprète idéal. "Monsieur Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait toutes de la même façon. Un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne et là-haut, le loup les mangeait. (...) C'était paraît-il des chèvres in-dé-pen-dantes." A chaque syllabe, le comédien apparaît. On se croirait assis au pied du moulin, écoutant un aimable grand-père partager ses souvenirs. Et quand c'est l'histoire du "Curé de Cucugnan" qu'il raconte, c'est carrément Don Camillo qui fait son entrée dans notre salon !" LE PARISIEN